


Michel Houellebecq, La Carte et le Territoire
Bret Easton Ellis, Suite(s) impériale(s)
Heather Lewis, Le Règlement
Patrick Modiano, L’Horizon
Et aussi...
trois auteurs majeurs du roman noir américain des années 50 : Chester Himes, Jim Thompson et David Goodis.
Editeur : Omnibus (4 février 2010)
New York, mai 2009. Six morts violentes se succèdent en quelques jours. Les victimes n'ont aucun
Editeur : Le Livre de Poche (15 septembre 2010) Collection : Policier / Thriller
1585. Après trente ans de guerre civile et le massacre de la Saint-Barthélemy, la France est plus divisée que jamais. Trois Henri se disputent un trône à l'équilibre fragile. Henri III veut garder sa couronne, mais n'a pas d'héritier. Henri de Navarre, le protestant, tient à faire valoir ses droits, mais Henri de Guise, l'ultra-catholique, refuse de laisser un huguenot régner sur la France. Sous la direction d'Henri de Guise, la Ligue organise un vaste rapinage de l'impôt de la taille, afin de lever une armée catholique. C'est en recherchant l'assassin de son père, contrôleur des tailles, qu'Olivier Hauteville va croiser la route des ligueurs. II rencontre également Cassandre, une jeune protestante qui a bien des raisons de s'intéresser à cette enquête... Le premier volume d'une trilogie consacrée aux guerres de Religion.
Editeur : Pocket (10 novembre 2010) Collection : Pocket thriller
Editeur : Editions Gallimard (18 novembre 2010) Collection : Folio Policier
Editeur : LEO SCHEER (10 novembre 2010) Collection : EDITIONS LEO SC
Tout a commencé pour elle à Jérusalem, sur le Mont des Oliviers, par une révélation mystique en forme de coup de foudre amoureux.
A chacun son dieu. Nick Tosches, écrivain aussi déjanté qu'érudit, a choisi le sien : Arnold Rothstein, le " roi des Juifs ", un célèbre gangster des années 1920. De sa naissance en Bessarabie à son arrivée dans le Lower East Side, Tosches retrace avec une méticulosité sidérante la vie de ce truand légendaire, métaphore d'un New York cosmopolite et violent, où il faut parfois tuer pour survivre. Radioscopie d'une époque révolue, pamphlet, saga, élégie de l'american dream, réalité ou pur mensonge... Entre la fiction et le documentaire, Nick Tosches se livre en virtuose à un tour de prestidigitation éblouissant.
Editeur : Denoel (19 août 2010) Collection : ROMANS FRANCAIS
Editeur : Editions du Rocher (14 octobre 2010) Collection : GRANDS ROMANS
C'est à Shanghaï, la ville mythique, interlope et fascinante, que débarque en 1938 Walter Neumann, un jeune journaliste autrichien rescapé de Dachau. Plus de vingt mille autres Juifs européens, traqués par les nazis, trouveront ainsi refuge dans la seule ville au monde où l'on peut encore entrer sans visa. La misère atroce des réfugiés et du peuple chinois côtoie le luxe effréné de nababs russes ou bagdadiens, de caïds philippins, de Shanghaïens richissimes. Pianiste au Wiener Café, Walter Neumann noue amours et amitiés. La vie commence à lui sourire quand soudain les Japonais, maîtres de la ville, regroupent les réfugiés juifs dans un ghetto. Pris dans le filet, Walter Neumann se débat pour survivre et repousse l'instant où il devra choisir entre ses deux amours : Macha la belle Russe fortunée, et Feng-si la Chinoise captivante. Mais les troupes communistes avancent... Il fuira à Hong Kong, et son destin se jouera à Macao. Avec ce grand roman d'amour et d'aventures, présenté ici dans une nouvelle édition, Michèle Kahn a révélé en 1997 au public cet aspect méconnu de l'histoire de Shanghaï.
Editeur : Editions du Rocher (21 octobre 2010) Collection : Un Nouveau Regard
En 1941, les blindés allemands investissent Salonique, jadis surnommée " la Jérusalem des Balkans ". Deux ans plus tard, 45 000 Juifs, soit 95 % d'entre eux, sont acheminés vers les camps de la mort. Le Grand Rabbin de Salonique avait la charge de veiller au respect des ordres de l'occupant au sein de sa communauté. A-t-il livré les siens aux nazis pour " sauver sa peau " et celle de ses proches, comme on l'a prétendu de manière injurieuse, ou au contraire s'est-il sacrifié en espérant les protéger ? Qui fut Zvi Koretz ? Un traître ou un héros ? Michèle Kahn réhabilite ce personnage complexe et fascinant, dont le courage, dissimulé derrière une apparence de froideur, le conduira au camp de Bergen-Belsen, puis dans le Train perdu, enfin à la mort. Dans le procès post mortem qu'on lui a intenté, elle voit une tragédie grecque et une insulte à la fraternité humaine. Un paradoxe déchirant qui illustre l'aveuglement des hommes dès lors que l'amour ne les unit plus.
A Prague, en 1942, deux hommes doivent en tuer un troisième. C’est l’opération « Anthropoïde » : deux parachutistes tchécoslovaques envoyés par Londres sont chargés d’assassiner Reinhard Heydrich, chef de la Gestapo, chef des services secrets nazis, planificateur de la solution finale, « le bourreau », « la bête blonde », « l’homme le plus dangereux du IIIe Reich ». Heydrich était le chef d’Eichmann et le bras droit d’Himmler, mais chez les SS, on disait : « HHhH ». Himmlers Hirn heiβt Heydrich – le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich. Tous les personnages de ce livre ont existé ou existent encore. Tous les faits relatés ont été vérifiés. Mais derrière les préparatifs de l’attentat, une autre guerre se fait jour, celle que livre la fiction romanesque à la vérité historique. L’auteur, emporté par son sujet, doit résister à la tentation de romancer. Il faut bien, pourtant, mener l’histoire à son terme.
Editeur : Editions Gallimard (18 mars 2010) Collection : HORS SERIE LITT
Le 16 mars 2005, les archives concernant " L'affaire de l'esclave Furcy " étaient mises aux enchères, à l'hôtel Drouot. Elles relataient le plus long procès jamais intenté par un esclave à son maître, trente ans avant l'abolition de 1848. Cette centaine de documents - des lettres manuscrites, des comptes rendus d'audience, des plaidoiries - illustrait une période cruciale de l'Histoire. Les archives révélaient un récit extraordinaire : celui de Furcy, un esclave âgé de trente et un ans, qui, un jour d'octobre 1817, dans l'île de la Réunion que l'on appelle alors île Bourbon, décida de se rendre au tribunal d'instance de Saint-Denis pour exiger sa liberté. Après de multiples rebondissements, ce procès, qui a duré vingt-sept ans, a trouvé son dénouement le samedi 23 décembre 1843, à Paris. Malgré un dossier volumineux, et des années de procédures, on ne sait presque rien de Furcy, il n'a laissé aucune trace, ou si peu. J'ai éprouvé le désir - le désir fort, impérieux - de le retrouver et de le comprendre. De l'imaginer aussi.
Editeur : Fayard (13 octobre 2010) Collection : Divers Histoire
Nous avons tous appris un jour que Clovis était le premier des rois de France. Qui sait qu’en Allemagne, il est considéré comme un roi allemand ? De Saint Louis, on garde l’image d’un grand souverain, rendant la justice sous son chêne. On ignore qu’il imposa aux Juifs de porter l’équivalent de l’étoile jaune. Jeanne d’Arc est la grande héroïne du Moyen Âge. Pourquoi a-t-on oublié toutes les autres ?Michel Folco, que l’on connaît pour ses romans hauts en couleurs, en inventions, et en trouvailles narratives, rencontre cette fois un personnage bien réel, trop réel. Et quel personnage ! Celui par qui tant d’injustices et de malheurs vont naître, Adolf Hitler.
Mais Michel Folco n’est pas un biographe, même si ses ouvrages sont minutieusement documentés. Avec toute sa fantaisie, son humour décapant, il s’applique à nous conter comment le plus banal des enfants peut receler le plus effrayant des monstres. Le roman, ici, dépasse tous les livres d’histoire.
L’auteur n’avait pas craint de mettre en scène Napoléon ou Freud. Il a choisi de monter la barre d’un cran. Mais c’est la face mystérieuse et partiellement inconnue d’Hitler qu’il aborde : son enfance et sa jeunesse, dont nous savons peu de choses. La force de l’ouvrage tient à la banalité du personnage. Bien sûr, ses origines furent incertaines. Bien sûr, son talent était médiocre. Bien sûr, sa mère mourut trop jeune. Bien sûr, ses passions n’avaient rien de flamboyant ni d’exceptionnel. Mais, au fur et à mesure qu’on avance dans ce livre étrange grandit un personnage dont la détermination, peu à peu, nous perturbe. Car on ne peut décrypter l’enfance d’Hitler sans imaginer son avenir, sa puissance destructrice, la fascination qu’il exercera sur une grande part de son peuple, lui qui est si peu fascinant. Et c’est tout le talent de Michel Folco que de se glisser dans cet interstice : pourquoi le plus ordinaire des hommes en lui recèle-t-il Hitler ?
