mercredi 21 juillet 2010

Murakami, lauréat du Prix de Jérusalem

bonjour à tous

Pour l'instant, je suis en visite sur la blogosphère... donc petite revue de presse...
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pas encore répondu a vos commentaires, il semble que j'ai quelques difficultées avec des fenêtres qui s'ouvrent dans tous les sens...
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j'espère que ça va s'arranger bientôt pour en profiter et faire un tour chez vous, en attendant, bises et bonnes journée.
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illustration : "la liseuse" de Laurent Botela (Lali)
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Le 24e Prix de Jérusalem a été décerné à l'écrivain japonais Haruki Murakami. D'un montant de 10 000 dollars, il lui a été remis dimanche soir par le président israélien Shimon Peres et le maire de Jérusalem Nir Barkat à l'occasion de l'ouverture de la foire du Livre de Jérusalem.
Haruki Muraki aux côtés du président israëlien, Shimon Peres, à l'occasion du prix de Jérusalem - kyodowc/Newscom/Sipa
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Ce prix récompense tous les deux ans un auteur dont les écrits ont su exprimer la liberté de l'individu au sein de la société. Depuis 1963, il a distingué des écrivains aussi prestigieux que
Borges (en 1971), Kundera (en 1985) ou Vargas Llosa (en 1995). Deux écrivains de langue française, Simone de Beauvoir et Eugène Ionesco en ont également été lauréats (respectivement en 1975 et 1973).
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Dans le contexte actuel, la venue de l'écrivain japonais à Jérusalem n'était pas gagnée. «Lorsqu'on m'a demandé si j'acceptais le prix, j'ai été mis en garde contre le fait de venir à cause des combats à Gaza. Je me suis posé la question si en venant en Israël je ne prenais pas parti pour un camp», a-t-il expliqué, lors de la cérémonie. Avant de conclure sous forme de boutade: «En fin de compte je me suis décidé à venir. Comme la plupart des écrivains de fiction, je fais exactement le contraire de ce qu'on me dit de faire.»
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Haruki Muramaki est né à Kyoto en 1949. Avant de se lancer dans l'écriture, il s'occupe pendant huit ans d'un bar de jazz. Son premier roman, «Ecoute le chant du vent», paraît en 1979 et remporte le prix Gunzo. Après avoir longtemps vécu en Europe et au Etats-unis (où il a enseigné à l'Université de Princeton), Haruki Muramaki retourne au Japon en 1995. Il éprouve alors le besoin d'être avec son peuple, traumatisé par le tremblement de terre de Kobe et l'attentat au gaz sarin perpétré par la secte Aum dans le métro de Tokyo.
Son oeuvre est traduite dans quarante langues. Lui-même a traduit en japonais plusieurs écrivains américains comme
Scott Fitzgerald, John Irving et Raymond Carver.
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