Pas encore terminé de faire le tour des écrivains mexicains... cette fois, peu tentée, probablement pour l'affaire du plagiat.
Elena Poniatowska (née le 19 mai 1932 à Paris) est une journaliste, écrivain et activiste politique mexicaine.
Elena Poniatowska, née dans l'aristocratie princesse Hélène Elizabeth Louise Amélie Paula Dolores Poniatowska Amor, est la fille du prince Jean Joseph Evremond Sperry Poniatowski, descendant direct du roi Stanislas II de Pologne, et d'une mère mexicaine d'ascendance française.
Procès pour plagiat
En 1997, l'écrivain et leader du mouvement étudiant de 1968, Luis González de Alba intenta un procès pour plagiat à Elena Poniatowska. Il le remporta, après avoir démontré que La Noche de Tlatelolco, retraçant les évènements du massacre de Tlatelolco, contenait des passages extraits de son livre Los días y los años. Elena Poniatowska dut modifier plus de 500 lignes de son œuvre
Dans les mois précédant les élections présidentielles mexicaines de 2006, Elena Poniatowska apporta son soutien au candidat du Parti de la révolution démocratique, Andrés Manuel López Obrador.
En avril 2006, elle apparut dans une série de spots télévisés pour dénoncer les pratiques « calomnieuses » des deux autres principaux partis, le Parti action nationale et le Parti révolutionnaire institutionnel.
Ceux-ci cherchaient d'après elle à rapprocher López Obrador de la politique gauchiste du président vénézuélien Hugo Chávez, et à l'accuser de nuire à l'économie du pays.
Cet engagement provoqua de vives réactions de la part des partisans des partis conservateurs. Mais Elena Poniatowska reçut également l'appui d'un certain nombre d'intellectuels étrangers qui publièrent une brochure en sa faveur.
24 personnalités internationales signèrent le document : le Prix Nobel de littérature 1998 José Saramago, Nélida Piñon, Rubem Fonseca, Rosa Montero, Juan Goytisolo, Fernando Savater, Helena Araujo, Laura Restrepo, Álvaro Mutis, Diamela Eltit, Gonzalo Rojas, Antonio Skármeta, Tomás Eloy Martínez, Gioconda Belli, Ernesto Cardenal, Sergio Ramírez, Eduardo Galeano, Doris Sommer, Beatriz Pastor, Alfredo Bryce Echenique, Julio Ortega, Mirko Lauer, Rosario Ferré et Edmundo Paz Soldán.
En juillet 2006, Elena Poniatowska et plusieurs intellectuels condamnèrent dans un pamphlet les attaques israéliennes au Liban. La conséquence fut des reproches de la part de l'ambassadeur d'Israël au Mexique, accusant le pays d'appuyer le terrorisme.
Titres traduit en français
Diego Rivera, l'un des plus célèbres parmi les peintres mexicains contemporains, vient à Paris avant la Grande Guerre, où il rencontre Angelina Beloff, russe et peintre elle aussi.
Ils vivent ensemble pendant dix ans, à une époque où Paris représentait aux yeux de nombreux artistes un centre culturel très important.
Au terme de dix années de vie commune, Diego Rivera retourne au Mexique où Angelina Beloff devait le rejoindre.
Dans ce livre à une voix, celle d'Angelina Beloff, Elena Poniatowska évoque la dévastation provoquée dans la vie de la narratrice par le départ de son amant... qui ne répondra jamais à ses lettres.
Un petit joyau romanesque, auquel le silence du destinataire donne sa dimension tragique, et dont la publication a été saluée au Mexique (1978) comme en France (Actes Sud, 1984).
" Lilus n'est pas très patriote et elle le sait. A l'école il y en a qui collent des affiches et d'autres qui les décollent. Faire l'un ou l'autre est aussi méritoire pour elle.
Lilus, quant à elle, s'est contentée de demander à un élève du secondaire avec quoi il les collait ses affiches et il lui a répondu : "Avec la langue, morveuse!"
La nuit, Lilus a rêvé, pleine de remords, qu'elle avait une grande langue rose qui lui servait à coller d'énormes affiches.
Le lendemain matin elle s'est réveillée la bouche rêche. "
Publié au Mexique en 1954 alors qu'elle n'a guère plus de vingt ans, Lilus Kikus est le premier ouvrage de fiction écrit par Elena Poniatowska. Plus qu'un véritable roman, ces historiettes joliment illustrées par les dessins de Leonora Carrington mettent en scène Lilus, une fillette rêveuse et anticonformiste, qui, non sans malice, incarne le passage initiatique de l'enfance à l'adolescence dans le Mexique des années 1950.
En partie auto-biographique, ce livre est doté de l'écriture à la fois juste et poétique qui caractérise toute l'œuvre de l'auteur.
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