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Un rite ou rituel est une séquence d'actions stéréotypées, chargées de signification (action « symbolique »), et organisées dans le temps.
Un rite ou rituel est une séquence d'actions stéréotypées, chargées de signification (action « symbolique »), et organisées dans le temps.
Le rite n'est pas spontané: au contraire, il est réglé, fixé, codifié, et le respect de la règle garantit l'efficacité du rituel. Les deux mots rite et rituels sont issus du latin "ritus" pour le premier et de "rituales libri" (livre traitant des rites) pour le second. Le rite est un élément d'un rituel.
Les rituels peuvent intervenir dans la plupart des circonstances de la vie.
On distingue ainsi des rituels sacrés (messe, prière...) et des rituels profanes (voeux de Nouvel An, manifestations sportives...);
des rituels sociaux (rites de politesse, discours de promotion ou de fin d'année...) et des rituels privés (rites de la toilette, de la séduction...).
Cette situation explique que les sciences humaines dans leur ensemble s'intéressent à la question: sociologie, psychologie sociale, psychopathologie, anthropologie, histoire...
On pourrait dire que tout rite est "religieux" (donc sacré) si l'on se fie au double sens étymologique de "relier" et "se recueillir", s'unir volontairement à la tradition que le rite consacre.
L'iboga (Tabernanthe iboga) est un petit arbuste de la famille des apocynacées qui se rencontre en Afrique dans la forêt équatoriale. Il peut atteindre six mètres de hauteur.
L'archéologue Richard Oslisly a confirmé en avoir retrouvé la trace par anthracologie dans des charbons de bois de plus de deux mille ans.Pourtant les Pygmées semblent n'avoir ouvert leur connaissance du « Bois » aux groupes les plus proches qu'au milieu du XIXe siècle.
Dans les années 1950, le laboratoire Houdé commercialise le Lambarène, un dérivé pharmaceutique de l'iboga exploitant son caractère stimulant. Il est vendu jusqu'en 1967 et finalement retiré du marché du fait de stimulations cardiaques excessives chez certains usagers.
Dans certains pays, comme la France depuis mars 2007, les tabernanthes sont classés comme stupéfiants du fait de la présence d'ibogaïne. Leur détention, culture ou consommation y sont donc interdites.
L'ibogaïne a des effets psychostimulants et euphorisants à doses modérées (10 à 50 milligrammes), doses pour lesquelles elle est peu toxique surtout en administration orale.
À des doses plus élevées (de quelques centaines de milligrammes jusqu'à un gramme) elle provoque un délire hallucinatoire souvent accompagné d'anxiété.
Les nausées et les vomissements ne sont pas rares et on observe parfois des manifestations de type épileptique.
La phase d'hallucination est souvent suivie d'une longue phase de sommeil lorsque les effets se sont dissipés.
À de très fortes doses elle peut déclencher des convulsions, voire la paralysie, et peuvent même être létales (qui entraîne la mort).
utilisation traditionnelle
Son usage est traditionnel dans certaines tribus africaines, notamment dans le rituel Bwiti des Mitsogo du Gabon central et des Fang du Nord Gabon et du Cameroun où toute une mythologie de retour au pays des ancêtres s'est développée à partir de cette pratique.
Cet arbre est utilisé dans la religion Iboga boutiste , selon laquelle il est l'Arbre de la connaissance dont la Bible parle.
« L'utilisation de la racine d'iboga est connue des Pygmées [...] mais ils semblent n'avoir ouvert leur connaissance du « Bois » aux groupes les plus proches qu'au milieu du XIXe siècle.
Les premiers auraient été les Apinji, littéralement la forêt, et plus précisément le clan des Apinji Mokodo.
Le mythe veut que les Apinji aient cherché à entrer en contact avec le royaume des morts.
Pour ce faire, ils auraient absorbé des quantités plus importantes de « Bois », et auraient conséquemment créé les premières formes rituelles du culte afin de se protéger des risques accrus »
Le Bwiti (ou Bwete) est un rite initiatique originaire des populations Mitsogo et Apinzi du Gabon central.
Sa date d'origine est indéterminée, mais remonte au-delà du XIXe siècle, puisque Paul Belloni Du Chaillu, premier explorateurs européen de l'intérieur du Gabon, a déjà pu observer sa présence dans le centre du pays.
Le Bwiti est aujourd'hui largement répandu au Gabon, aussi bien parmi les populations du sud du pays que chez les fang du Nord (diffusion autour de 1910 chez les fang), aussi bien en milieu rural qu'en milieu urbain. A travers les Fang, le Bwiti s'est également diffusé en Guinée équatoriale et au sud Cameroun.
Le rite de passage du Bwiti est centré sur la manducation par le néophyte d' écorces de racines de l'arbuste appelé iboga ou eboga (Tabernanthe iboga). Divers alcaloïdes présents dans cette plante (notamment l'ibogaïne) possèdent des propriétés psychodysleptiques de type hallucinogène.
Pendant le rite de passage, l'absorption d'une dose massive d'iboga permet ainsi au néophyte d'obtenir des visions spectaculaires dont le récit aux initiateurs serviront à valider son initiation.
La branche originelle du rite initiatique parmi les Mitsogo est appelée Bwiti Dissumba. Il s'agit d'un rite de passage pubertaire, strictement masculin. Le Bwiti Dissumba s'appuie sur le culte des ancêtres, notamment à travers des reliquaires contenant les ossements des ascendants défunts.
Le Bwiti Misoko constitue une branche initiatique dérivée et postérieure au Dissumba.
Le Bwiti Misoko possède une fonction avant tout thérapeutique (rite d'affliction): le néophyte choisit de se faire initier en cas d'infortune inexpliquée, dont on suspecte la plupart du temps qu'elle a été causée par un sorcier malveillant.
Les initiés du Bwiti Misoko sont appelés les nganga-a-Misoko, ou plus simplement nganga. Ils ont une fonction de devins-guérisseurs. Contrairement au Bwiti Dissumba des Mitsogo et des Apinzi, le Bwiti Misoko accepte souvent (et de plus en plus) les femmes en son sein.
source : wikipédia et divers
voir également http://membres.lycos.fr/theaph/rituel.html
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