dimanche 26 avril 2009

Daniel Defoe : Moll Flanders et Robinson Crusoë

souvenir de lecture... en suivant l'éphéméride...

Daniel Defoe, de son vrai nom Daniel Foe, était un aventurier, commerçant, agent politique et écrivain anglais, né le 10 octobre 1660 à Stoke Newington (près de Londres), mort le 26 avril 1731 à Ropemaker’s Alley, Moorfields (près de Londres).

Il est notamment connu pour être l’auteur de Robinson Crusoé et de Moll Flanders.

L’histoire d'une femme, Moll Flanders, « qui naquit à Newgate [une prison], et, durant une vie continuellement variée de trois fois vingt ans, outre son enfance, fut douze ans prostituée, cinq fois mariée (dont l’une à son propre frère), douze ans voleuse, huit ans félonne déportée en Virginie, finalement devint riche, vécut honnête, et mourut repentante ».
Ce roman a été publié en 1722 sous le titre The Fortunes and Misfortunes of the Famous Moll Flanders.


biographie (wikipédia) :
Sa famille était originaire des Flandres.
Son père, James, qui tenait une boutique de chandelles dans le quartier populaire de Cripplegate, était un protestant qui était à l’écart des puritains.
Il confia l’éducation de son fils au révérend Charles Morton, qui dirigeait une institution privée à Newington Green, près de Londres.

Entraîné par son goût pour la politique et la littérature, il ne s’occupa guère que d’écrire.
Appartenant au parti des Whigs et des Non-conformistes, il combattit dans plusieurs pamphlets virulents le gouvernement impopulaire de Jacques II d'Angleterre, et prépara de tout son pouvoir la glorieuse révolution de 1688.
Il jouit de quelque faveur auprès de Guillaume III d’Orange, et obtint alors des emplois lucratifs.
Il propose à Robert Harley, comte d’Oxford et speaker des Communes, un projet de services secrets, l’ébauche d’une police politique qui donnerait au gouvernement un état de l’opinion publique.

Mais sous le règne moins libéral de la reine
Anne, il fut condamné en 1704 au pilori et à la prison pour avoir écrit contre l’intolérance de l’Église anglicane.
Il publia de sa prison une Revue, ouvrage périodique qui eut un grand débit, entre 1704 et 1713.
Une fois que Defoe eut retrouvé sa liberté, Harley l'envoie dans tout le pays durant l’été 1704 sous le pseudonyme d’Alexander Goldsmith.
Deux ans plus tard, le même Harley lui confie la tâche capitale de travailler à l’union de l’Écosse et de l’Angleterre. Il s’agissait de se rendre à Édimbourg pour préparer les négociations pour l’union des parlementaires anglais et écossais. Defoe, presbytérien comme beaucoup d’Écossais, devient rapidement un « ami de l’Écosse » et réussit dans cette mission.
D’autres missions lui seront confiées par la suite en tant qu’agent secret. Il organisera l’infiltration réussie des jacobites, les partisans des Stuarts, qui conspirent pour la restauration de cette maison.
C’est lui également qui avertira en 1717 le ministre Charles Townshend de l’imminence d’une insurrection dans laquelle est impliquée la Suède.
Mais des pamphlets lui ayant attiré de nouveau la disgrâce, il fut alors dégoûté de la politique et ne s’occupa plus que de littérature.
Autre livre, lu : Robinson Crusoé
*
Le titre complet de l'ouvrage est, traduit en français, "a Vie et les aventures étranges et surprenantes de Robinson Crusoé de York, marin, qui vécut 28 ans sur une île déserte sur la côte de l'Amérique, près de l'embouchure du grand fleuve Orénoque, suite à un naufrage où tous périrent à l'exception de lui-même, et comment il fut délivré d'une manière tout aussi étrange par des pirates. Écrite par lui-même."


Après quelques premières expéditions, Robinson Crusoé, marin d'York, s'embarque pour la Guinée le 1er septembre 1659.
Mais le bateau essuie une si forte tempête qu'il dérive pendant plusieurs jours et finalement fait naufrage au nord du Brésil.
Seul survivant, Robinson parvient à gagner une île située au large de l'Orénoque où il va peu à peu s'assurer une subsistance convenable : il y restera près de vingt-huit ans, d'abord seul, puis accompagné d'un fidèle indigène qu'il baptise Vendredi.
Inspiré de l'aventure réelle d'un marin écossais, le roman que Defoe fait paraître en 1719 connaît un succès foudroyant qui ne s'est plus démenti.
Si James Joyce fera plus tard de Defoe le " père du roman anglais ", ce n'est pas seulement que l'auteur innove en prétendant offrir un authentique manuscrit retrouvé par l'éditeur.
C'est aussi qu'il crée un héros différent : homme ordinaire qui raconte son histoire extraordinaire simplement, comme il l'a vécue, Robinson touche tous les lecteurs. Et cette histoire devient un mythe que d'innombrables écrivains s'attacheront à récrire.


Robinson Crusoé aurait été inspiré par l'histoire du marin écossais Alexandre Selkirk qui survécu 4 ans 1/2 sur une île déserte.
Il existe d'autres récits ou légendes à propos de naufragés solitaires.
Réduits à des conditions de vie très primitives, ils perdent généralement l'usage de la parole au bout de quelques années.
Ainsi, un Français aurait déchiré tous ses vêtements, ayant perdu la raison après deux années passées sur l'île Maurice à manger des tortues crues.
De désespoir, un marin hollandais, banni et abandonné sur l'île Sainte-Hélène, déterra un de ses compagnons et se lança sur l'océan dans son cercueil.
Selon Laura Secord, un autre naufragé, Pedro Serrano, a été retrouvé après sept ans de solitude.

Robinson passe 28 ans seul sur son île.
illustration : Statue représentant Alexandre Selkirk.

biographie : Alexandre Selkirk

(ou Alexander Sel Craig) (1676 - 1721) est un marin écossais dont l'aventure inspira le célèbre roman Robinson Crusoé de Daniel Defoe (1719).

Selkirk débute sa carrière de marin en 1695. En 1703, il rejoint une expédition corsaire dans l'océan Pacifique sous le commandement du capitaine William Dampier. Le navire de Selkirk est dirigé par le capitaine Thomas Stradling.

Après une campagne décevante sur les bateaux et les villes des Espagnols, les marins se séparent en plusieurs groupes. Le capitaine Stradling fait escale aux îles Juan Fernandez, au large de Valparaiso, pour approvisionner le bateau en bois et en eau avant de repartir vers l'Angleterre.

Le bateau ayant subi des dommages dans les batailles et étant à moitié mangé par les vers, Selkirk veut le réparer avant de franchir le cap Horn.

Devant le refus obstiné du capitaine, Selkirk, sous le coup de la colère, refuse de poursuivre la route et exige qu'on le laisse sur l'île Mas-a-Tierra, dans l'archipel Juan Fernández, à quelque 400 milles des côtes chiliennes.

Le capitaine ne fut que trop heureux de cette occasion de se débarrasser d'un marin qui avait été au centre de toutes les tentatives de mutinerie dès le départ d'Angleterre.

Ce n'est que lorsqu'il se retrouve seul sur l'île que Selkirk réalise l'énormité de ce qu'il avait fait. Il tente sans succès de convaincre le capitaine de le rembarquer, et doit rester seul sur l'île. En réalité il avait eu raison d'exiger d'être débarqué, car le bateau coule par la suite, noyant la majorité de l'équipage, mais il ne le savait pas alors.

Après deux années de solitude, entouré seulement des chats et des chèvres qu'il apprivoise, il aperçoit un navire et l'« appelle ». Cependant, ce navire est espagnol et loin de le sauver, l'équipage l'aurait abattu s'il ne s'était enfui et caché à temps.

Il doit encore patienter près de deux années et demie supplémentaires avant que William Dampier ne le secoure, au cours d'une expédition menée par le capitaine Woodes Rogers. Celui-ci lui donne le commandement d'un navire capturé, et Selkirk reprend avec eux les raids sur les côtes chiliennes et péruviennes.

Lorsqu'il rentre enfin à Londres en 1711, il est riche. Il rencontre l'écrivain Richard Steele, qui écrit son histoire et la publie dans le journal The Englishman la même année. Par la suite, il rentre chez lui en Écosse, où il devient une célébrité locale. Cependant, il ne se remet jamais parfaitement de son séjour solitaire sur l'île : il passe beaucoup de temps seul et est mal à l'aise à l'intérieur. Il se construit une sorte de case sur la propriété de son père. Enfin, il reprend le large à bord d'un négrier et périt de la fièvre en 1721 au large des côtes d'Afrique.

En 1966, l'île chilienne Mas-a-Tierra, en hommage conjoint à Alexandre Selkirk et au roman Robinson Crusoé inspiré par son aventure, a été rebaptisée île Robinson-Crusoé.


Un cas de survie dans une ile déserte encore plus extraordinaire que celui de Selkirk fut celui de
Pedro Serrano.

source : wikipédia et autres...

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