vendredi 11 septembre 2009

Première sélection du Renaudot

En lisant le Monde...

Aujourd'hui, je me contenterai de survoler l'actualité littéraire... donc, la sélection Renaudot, on prend les mêmes qui sont déjà sur tous les présentoirs et les autres listes de prix... quelques uns seulement où je jette un oeil sur le résumé... au cas où....
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illustration : "la liseuse" de Belinda del Pesco
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Après le Médicis, le jury Renaudot a révélé sa première sélection en vue du prix qui sera décerné le 2 novembre.
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Qui succédera à Tierno Monénembo, lauréat 2008 ? A en juger par cette première sélection, ce ne sera sans doute pas un auteur africain ou francophone – pourtant une des spécialités, ces dernières années, de ce prix.
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En effet au Djiboutien Waberi, aux Haïtiens Laferrière et Trouillot ou à la Mauricienne Ananda Devi ont été préférés :
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13 auteurs dont 5 sont déjà en course pour le Médicis : Alain Blottière, David Foenkinos, Vincent Message, Olivier Sebban, Jean-Pierre Milovanoff.
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Enfin côté essais, une rude bataille s'annonce entre d'Alain Finkielkraut et Claude Lanzmann, arbitrée par Jean-Luc Barré et Gabriel Matzneff.

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Romans





Sépharade, d'Eliette Abecassis (Albin Michel), plus que tentée puis déjà acheté...
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Un roman français, de Frédéric Beigbeder (Grasset)... sûre de ne pas le lire !
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Le Tombeau de Tommy, de Alain Blottière (Gallimard)... pas tentée
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Le Moins aimé, de Bruno de Cessole (La Différence)... pas d'avis bien défini... peut-être
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Quelle famille n'a pas élevé son cygne noir ?
Pas nécessairement brimé, mais juste négligé, dédaigné, voire ignoré.
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Charles de Sévigné, sur le berceau de qui toutes les fées s'étaient généreusement penchées - il était beau, spirituel, charmant, désintéressé - fut pourtant le " moins aimé " de sa célèbre mère, Mme de Sévigné, qui voua à sa fille, Mme de Grignan, un amour idolâtre et exclusif.
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Dans une longue et dernière lettre à la fameuse épistolière, le " petit (rater " s'efforce de comprendre pourquoi et en quoi il démérita aux yeux de sa mère, et fut privé d'une affection qui, plus entière, lui aurait permis de s'épanouir dans sa vie publique et privée.
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À travers la destinée de ce Don Juan malgré lui, guerrier malchanceux, courtisan désinvolte, lettré et provincial contrarié, petit-neveu du cardinal de Retz, familier de Mme de La Fayette et de La Rochefoucauld, compagnon de Boileau, Racine et La Fontaine, amant de Ninon de Lenclos, c'est tout le Grand Siècle qui revit : des ruelles et des alcôves aux cabarets, des champs de bataille et des antichambres de Versailles aux retraites campagnardes, sous une plume vive, ironique et enjouée, qui réinvente la langue du classicisme.
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La Délicatesse, de David Foenkinos (Gallimard)... pas tentée
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L'Annonce, de Marie-Hélène Lafon (Buchet Chastel)... hésitation
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Eric savait par coeur certaines annonces choisies, Célibataire quarante-quatre ans un mètre soixante-sept soixante-neuf kilos sans enfants chauffeur agriculteur cherche jeune femme aimant campagne voulant fonder un foyer heureux désirant enfants ;
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ou encore, Cherche compagne cinquante soixante-deux ans féminine (bien bustée) sans attaches pour vie alternée Paris campagne.
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Paul, quarante-six ans, paysan à Fridières, Cantal, ne veut pas finir seul. Annette, trente-sept ans, vit à Bailleul dans le Nord avec son fils. Elle n'a jamais eu de vrai métier. Elle a aimé Didier, le père d'Eric, mais ça n'a servi à rien. Elle doit s'en aller. Recommencer ailleurs.
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Elle répond à l'annonce que Paul a passée. Ce nouveau roman de Marie-Hélène Lafon raconte leur rencontre et leur histoire. C'est une histoire d'amour.
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Les Veilleurs, de Vincent Message (Seuil) toujours pas tentée, feuilletage en bibliothèque probable.
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L'Amour est un fleuve de Sibérie, de Jean-Pierre Milovanoff (Grasset) forte tentation
Ce que je sais de Vera Candida, de Véronique Ovaldé (L'Olivier) pas tentée
Les Aimants, de Jean-Marc Parisis (Stock) bof !
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" Ava était-elle si exceptionnelle ?
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N'ai-je pas croisé pendant toutes ces années d'autres femmes comme elle, essentiellement disposées à la beauté, à la vérité ?
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Je ne le pense pas, Ava était vraiment incomparable. Mais, admettons. Il faut alors croire que j'aurai tenu ces autres femmes à distance. Car ce n'était plus l'heure : j'avais déjà rencontré Ava, j'étais dans son orbite.
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Toute vie est soumise aux lois de l'attraction. Ava aura polarisé la mienne très tilt, à un âge oit certains corps sont très sensibles à la lumière. Ma vie avec elle, en sa présence, fut ma jeunesse, puis ma vie d'homme, jusqu'à maintenant. Ille nia grandi.
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Comme nous axions le même âge et que l'attirance était réciproque, il se peut aussi qu'elle ait tiré quelque force de moi pour se maintenir à l'altitude qui était la sienne. Aujourd'hui le ciel est vide. J'aurais aimé raconter une autre histoire, mais c'est tout ce qu'il m'en reste, et je n'en reviens pas ".
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Fragments d'une femme perdue, de Patrick Poivre d'Arvor (Grasset) mais pourquoi les livres de PPDA ne me tentent jamais... un acheté il y a quelques années et toujours pas eu le courage de l'ouvrir...
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Cette femme " perdue " - pour elle-même ? Pour l'homme qui l'aime, et qu'elle ne cesse de quitter ?
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- est ce qu'on appelle une femme fatale : singulièrement belle, vénéneuse, fragile, cruelle, insaisissable... Ici, elle se prénomme Violette, comme l'illustre " Traviata " de Verdi.
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Et ceux qui prennent le risque de l'adorer sont en danger - après avoir été en extase. Faut-il alors plaindre Alexis, la victime qu'elle choisit dans ce roman ? Ou faut-il l'envier ?
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Les Succursales du ciel, de Gérard Pussey (Fayard) aucune tentation
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Julien Dufour est invité à mettre un terme à sa carrière de journaliste et à quitter le magazine pour lequel il travaillait depuis plus de trente ans.
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Officier dégradé, il rentre chez lui pour y ceindre le tablier de sa jeune épouse qui vient justement de se trouver un emploi et un amant.
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La soixantaine en ligne de mire, Julien respectera-t-il sa date de péremption en s'inscrivant au club de pétanque de son quartier ou essaiera-t-il de rebondir une dernière fois dans les étoiles ?
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Camille, de trente ans sa cadette a des pokers d'as plein les mains et dans ses yeux dansent deux petits diables. Mais sans doute est-il inconvenant de convoiter la future belle-fille de son meilleur ami...
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Les succursales du ciel évoque ce moment où l'homme bascule clans un abîme de vacuité et d'abandon qui annonce la fin de tout. L'épée dans les reins, ferraillant au bord du gouffre, Gérard Pussey, avec une fantaisie intrépide et bravache nous entraîne dans cette grande banlieue de la mort où l'urgence à vivre s'impose soudain comme ultime antidote.
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Le Jour de votre nom, d'Olivier Sebban (Seuil) ... je dois d'abord lire le précédent... enfin peut-ête
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Mon enfant de Berlin, d'Anne Wiazemski (Gallimard)
Essais


François Mauriac, biographie intime, de Jean-Luc Barré (Fayard)
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Un cœur intelligent, d'Alain Finkielkraut (Stock)
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Carnets noirs, de Gabriel Matzneff (éd. Léo Scheer)
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Le Lièvre de Patagonie, de Claude Lanzmann (Gallimard)
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illustrations : ten wen

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