C'est finalement un jeune inconnu du nom de Jen Hadfield qui aura remporté hier le prestigieux prix TS Eliot, qui le dote d'une récompense de 15.000 £, mais apporte avant tout un prestige assuré, d'autant plus qu'Andrew Morton, le poète officiel de la couronne n'a pas tari d'éloges sur ce prodige.
Mais le prix hier fut assombri par l'annonce du décès de Mick Imlah, âgé de 52 ans, et qui était retenu pour la dernière sélection du prix Eliot, avec son recueil The Lost Leader, le second qu'il avait publié.
En décembre 2007, il s'était vu diagnostiquer une maladie neuromotrice qui aura fini par l'emporter.
En 1988, il publia son premier recueil, Birthmarks, qui fut salué par le supplément littéraire du Times.
Un poète qui avait su trouver une grande originalité, et qui s'affirmait comme « une voix distincte dans les murmures et les babillages contemporains ».
Considéré comme particulièrement doué, son dernier recueil avait ému les juges ; on y découvre « une ville étonnante où vivent des personnages qu'il décrit avec humour, esprit et un coup d'oeil excellent ».
Journaliste puis rédacteur en chef, Mick travaillait pour l'édition, dans le domaine de la poésie.
source - Cecile Mazin, le mardi 13 janvier 2009 -actua-litté
source - Cecile Mazin, le mardi 13 janvier 2009 -actua-litté
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