Jean-Paul Dubois retrouve le souffle romanesque d’ Une Vie française dans ce livre qui devrait enthousiasmer ses fans.
Aucun des « fondamentaux » ne manque à l’appel : Toulouse, un anti-héros (Paul Stern) et son épouse (Anna), un père encombrant, l’actuel président de la République, l’Amérique, les bateaux, les petits-enfants, etc.
Cette fois, Jean-Paul Dubois nous conduit à Hollywood. Paul doit y réécrire le scénario d’un film dont il est l’auteur, pour le compte d’un producteur qui prétend en tirer un remake.
En réalité, Paul est parti pour oublier la maladie de sa femme, en dépression profonde, le remariage scandaleux de son père et, de manière plus générale, son échec personnel.
Embauché par la Paramount, il découvre un autre univers où le sexe, l’argent, la drogue, la célébrité, mais aussi le désespoir occupent une place centrale.
Et puis, il rencontre Selma Chantz, employée comme lui par la Paramount. Et sa vie bascule. Car Selma est le double parfait d’Anna, avec trente ans de moins…Une femme fascinante et dangereuse.
Après un détour par le comique ( Monsieur Tanner) et l’inquiétante étrangeté ( Hommes entre eux), Jean-Paul Dubois a écrit le grand roman que nous attendions. Tragique et drôle, jetant sur son époque un regard lucide, ce livre de la maturité garde néanmoins le charme des héros de Jean-Paul Dubois, éternels adolescents écartelés entre leur amour de la vie et leur sens aigu de la culpabilité.
Certainement pas un livre exceptionnel, mais se lit sans déplaisir.
Le défaut du roman, sans doute, est de ne pas être suffisamment percutant, ou direct.
Un début pourtant plein d'entrain et d'originalité au début... déjà on espère... qu'il va poursuivre dans le genre humoristique...
Il donne, parfois, l'impression de tourner en rond.
L'histoire reprend un peu son élan lorsqu'elle arrive sur le sol américain, mais manque tout de même de vigueur.
Un petit Dubois. Dommage que l'humour du début s'épuise vite.
illustration : la liseuse de Holland Berkley
Il était à l'âge charnière où l'on pouvait encore deviner l'enfant imbuvable qu'il avait été et voir déhà poindre le sale con qu'il s'apprêtait à devenir.
est né en 1950 à Toulouse où il vit actuellement.
Journaliste, puis grand reporter en 1984 pour Le Nouvel Observateur, il examine au scalpel les États-Unis et livre des chroniques qui seront publiées en deux volumes aux Éditions de l'Olivier :
L'Amérique m'inquiète (1996)
et Jusque-là tout allait bien en Amérique (2002).
Écrivain, Jean-Paul Dubois a publié de nombreux romans, Je pense à autre chose, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, etc.
Il a obtenu le prix France Télévisions pour Kennedy et moi (Le Seuil, 1996) et le prix Femina et le prix du roman Fnac pour Une Vie française.
Curiosité de lectrice : Où l'on parle beaucoup de kombucha... panacée universelle parmi le petit monde clos de Hollywood...
Le kombucha (prononcé ko-m-bou-tcha) est une boisson acidulée d'origine asiatique obtenue par le biais d'une culture symbiotique de bactérie et de levure dans un milieu sucré : tisane + sucre (70 g/L) ou miel, jus de raisin. Il est traditionnellement préparé en Russie et en Chine avec du thé sucré.
Le symbiote est couramment appelé « mère de kombucha » (vulgairement « champignon »), membrane visqueuse de quelques centimètres d'épaisseur.
Le kombucha (prononcé ko-m-bou-tcha) est une boisson acidulée d'origine asiatique obtenue par le biais d'une culture symbiotique de bactérie et de levure dans un milieu sucré : tisane + sucre (70 g/L) ou miel, jus de raisin. Il est traditionnellement préparé en Russie et en Chine avec du thé sucré.
Le symbiote est couramment appelé « mère de kombucha » (vulgairement « champignon »), membrane visqueuse de quelques centimètres d'épaisseur.
Mise en culture dans un récipient non métallique contenant la solution sucrée et recouvert d'un linge pour éviter les poussières mais laisser passer l'air, la mère se développe avec une couche jeune du côté exposé à l'air, et une couche ancienne plus colorée contenant des champignons morts formant un dépôt dans le fond du récipient.
Boisson réputée bénéfique pour la santé, elle est actuellement largement commercialisée. Pourtant des cas de toxicité graves ont été rapportés dans la littérature, sans que l'efficacité du kombucha n'ait été prouvée scientifiquement.
À l'analyse, la solution contient de l’acide glucuronique, de l’acide gluconique, de l’acide lactique, des acides aminés, des composés antibiotiques, vitamines B1, B2, B3, B6, B12, acide folique, enzymes, et de l’alcool (environ 0,5%). Le gaz carbonique dégagé par la fermentation donnera à cette boisson une effervescence très rafraîchissante.
Les levures transforment le sucre en alcool, les bactéries l’alcool en acides: chacune produit en sus des substances organiques dont profite l'autre symbiote.
L’acidification de la solution empêche les bactéries, levures et moisissures indésirables de se développer.
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