Bien qu'il s'agisse vraiment d'un pavé de 700 pages, me suis laissée convaincre de le lire pour le côté historique.
Pas mal de longueur tout de même, mais au final une histoire passionnante.
La fin est originale... mais chut ! lisez-le !
et curiosité de lecture : inuit
1845, Vétéran de l'exploration polaire, Sir John Franklin se déclare certain de percer le mystère du passage du Nord-Ouest.
Mais l'équipée, mal préparée, tourne court; le Grand Nord referme ses glaces sur Erebus et Terror, les deux navires de la Marine royale anglaise commandés par Sir John.
Tenaillés par le froid et la faim, les cent vingt-neuf hommes de l'expédition se retrouvent pris au piège des ténèbres arctiques.
L'équipage est, en outre, en butte aux assauts d'une sorte d'ours polaire à l'aspect prodigieux, qui transforme la vie à bord en cauchemar éveillé.
Quel lien unit cette "chose des glaces" à Lady Silence, jeune Inuit à la langue coupée et passagère clandestine du Terror?
Serait-il possible que l'étrange créature ait une influence sur les épouvantables conditions climatiques rencontrées par l'expédition?
Le capitaine Crozier, promu commandant en chef dans des circonstances tragiques, parviendra-t-il à réprimer la mutinerie qui couve?
Désigné comme l'un des dix meilleurs livres de l'année 2007 par Entertainment Weekly et USA Today, Terreur arrive enfin en France.
S'inspirant d'une histoire authentique - celle de l'expédition Franklin, qui passionna l'Angleterre victorienne -, Dan Simmons livre un roman sombre et grandiose, d'une intensité dramatique et d'un souffle exceptionnels.
urent tous deux équipés d'un moteur à vapeur de 20 chevaux et d'un renforcement en fer pour la coque pour leur prochain voyage vers l'Arctique avec John Franklin. Le commandement du Terror fut de nouveau donné à Crozier.
L'expédition a reçu l'ordre de rassembler des données sur le magnétisme dans l'Arctique canadien et de tenter une traversée du passage du Nord-Ouest, qui avait déjà été accompli par deux navires, l'un venant de l'Est et l'autre de l'Ouest, mais qui n'avait jamais été entièrement fait par un navire.
La disparition de l'expédition Franklin déclencha un énorme effort de recherche dans l'Arctique. Une série d'expéditions entre 1848 et 1866 permit de connaître le sort des navires.
Bloqués par la glace, ils furent abandonnés. Leurs équipages sont morts de froid ou de faim, en essayant de rejoindre par la terre le Sud.
Les expéditions ultérieures ont aussi révélé, en particulier par l'autopsie de membres des équipages, que leurs rations, des conserves mal préparées, auraient pu être cause de saturnisme ou de botulisme.
(septembre 1796 - vers 1848) est un explorateur britannique qui participa à six expéditions en Arctique et en Antarctique.
Il accompagne notamment les explorateurs William Edward Parry, James Clark Ross et John Franklin dans des expéditions polaires.
Il périt lors de l'expédition de John Franklin après que leur navires HMS Erebus et HMS Terror furent bloqués par la glace.
De nombreux lieux portent le nom de « Crozier », notamment des caps sur l'île de Ross et l'île du Roi-Guillaume, et l'île Crozier.
Il est gouverneur de Tasmanie de 1836 à 1843. Puis il entreprend une expédition pour découvrir le passage du Nord-Ouest.
Ces deux navires robustes disposent du matériel dernier cri : moteur à vapeur, chauffage, riche bibliothèque et vivres pour trois ans. Mais ceux-ci ont été mis en conserve négligemment et seront contaminés par le plomb de soudure des couvercles. Après une erreur de navigation, il fait une escale à Whitefish Bay, au Groenland.
Mais l'équipage doit hiverner sur la péninsule de Boothia. De nombreux hommes y moururent, dont Franklin, et le reste de l'équipage mourut en voulant revenir par le territoire canadien.
Trois années plus tard l'amirauté lance les recherches avec une forte récompense.
Sedna est encore aujourd’hui une légende très connue des Inuit, et il existe autant de versions que de villages.
Une jeune fille vivait solitaire avec son père, veuf. Par ruse, elle fût séduite et se maria ( là, les versions sont variées, avec un chaman, un homme-oiseau ou un homme-chien).
Après quelques temps sur son île lointaine, son père entendit des plaintes au delà de la mer: c’était sa fille qui était maltraitée. Il embarqua sur son kayak pour aller la chercher et il reprit la mer avec sa fille. Son mari voyant Sedna s’enfuir et doté de pouvoirs surnaturels ordonna à la mer de se déchaîner.
Voyant la mort arriver, le père sacrifia Sedna en la jetant à la mer, mais celle-ci, s’agrippant au bord mettait l’embarcation en péril. Le père coupa alors les doigts de Sedna et ils devinrent poissons, les pouces et les mains et ils devinrent phoques, baleines et tous les animaux marins.
Sedna coula au fond de l’eau où elle réside encore comme déesse de la mer. Quand la chasse n’est pas bonne ou que la mer est démontée, la croyance est que Sedna est en colère car ses cheveux sont emmêlés et, n’ayant plus de mains, elle ne peut les peigner. C’est alors que les chamans, par leur magie, arrivent à aller peigner Sedna et ainsi reviennent le calme et les animaux.
Cette légende fait en sorte que les chasseurs vivent dans l’obligation de traiter la mer et les femmes avec respect.
Frère Lune et soeur Soleil
Les gens assistaient à une danse du tambour. Une fillette s’est cachée, seule, dans un iglou.
Pendant qu’elle était dans l’iglou, quelqu’un est entré, a soufflé la lampe, lui a tiré les cheveux et est sorti en courant.
Voulant savoir qui avait fait cela, la fillette a mis de la cendre dans ses cheveux et a attendu.
D’après le reste du conte, le mystérieux visiteur revient et met de la cendre sur ses mains.
Lorsque la fillette se rend à la salle de danse, elle constate que la personne marquée est son frère. Fâchée, la fillette saisit un flambeau et se sauve en courant. Son frère saisit aussi un flambeau et part rapidement à la poursuite de sa soeur.
Ils courent tous les deux si vite qu’ils s’envolent dans les airs, où la fillette devient le soleil et son frère, dont le flambeau s’était éteint, devient la lune.
- Une histoire racontée par Victoria Mamnguqsualuk lors d’une entrevue réalisée par Bernadette Driscoll (d’abord traduite en anglais par Thomas Iksuraq)
Inukshuk, dans la langue Inuit, signifie "celui qui ressemble à un homme".
Inukshuiit est le pluriel de inukshuk.
L’ inukshuk est construit avec des pierres de façon à ressembler grossièrement à un être humain.
Les inukshuiit ont joué un rôle important dans la chasse traditionnelle au caribou.
Les inukshuiit étaient disposés, comme des épouvantails de pierre pour attirer les caribous dans un cul de sac, lieu d’embuscade sur une colline.
Les chasseurs, armés d’arcs et de flèches, étaient cachés derrière les inukshuiit. Les femmes et les enfants servaient de rabatteurs.
L’ inukshuk pouvait aussi servir de point de repère ou de cairn identifiant la position d’une cache pour la nourriture.
De nos jours il en subsistent encore sur les collines, dispersés ici et là sur la terre gelée, visibles à des kilomètres. Les voyageurs peuvent les utiliser comme des repères directionnels. Certains auraient plus de 10 siècles.
L’inukshuk est un des thèmes de l’art inuit, entre l’abstrait et le figuratif.
Un camp en migration a dû laisser derrière quelques personnes qu’on viendrait chercher plus tard au moyen d’attelages de chiens.
Les gens restés sur place ont fini par en avoir assez d’attendre.
Affamés, ils ont décidé de se rendre à pied au nouveau campement.
Un garçonnet et une fillette se sont rendus à toute vitesse jusqu’à l’un des iglous vides, dans l’espoir d’y trouver quelques restes de nourriture. Ils ont découvert quelque chose d’étonnant alors qu’ils cherchaient de la nourriture.
La créature étonnante que les enfants ont découverte était Kajutaijuq.
Cette dernière est un énorme esprit de sexe féminin qui n’a pas de corps.
Elle possède une énorme tête reposant sur deux courtes jambes se terminant par trois orteils.
Elle avait la réputation de créer du tonnerre en marchant, de dévorer des Inuit qui n’étaient pas conscients de sa présence et de se frapper contre des choses (même d’enfoncer le mur des iglous) en plein milieu de la nuit.
On dit que des cognements, des outils brisés et des bruits inexplicables sont des preuves de sa présence.
-Une histoire racontée par Davidialuk lors d’une entrevue réalisée par Mary Palisar, qui l’a traduite.
Kivioq est un Inuk aventurier qui voyage à travers l’Arctique en affrontant diverses difficultés, tant réelles qu’imaginaires.
Kivioq est un homme qui a de nombreuses vies.
Il a figuré comme héros dans un grand nombre de légendes inuit et il a participé à de nombreuses aventures en compagnie de créatures vivant dans l’Arctique.
Cette histoire-ci nous raconte la formation de la glace, dans les mers de l’Arctique.
La veuve to’talik a vêtu son fils nouveau-né de la peau d’un phoque qui n’était pas né. Elle lui a enseigné à retenir son souffle dans un seau d’eau jusqu’à ce qu’il puisse le retenir suffisamment longtemps. Un jour, elle a envoyé son fils, transformé en phoque, devant les kayaks. Elle lui a dit de mener les kayaks à la mer et, lorsqu’ils seraient assez loin, elle provoquerait une tempête.
Une tempête s’est élevée quand les kayaks ont été assez loin dans la mer et tout le monde s’est bientôt noyé, sauf Kivioq. Entraîné loin de sa course par la tempête, ce dernier est parvenu à une terre qu’il ne connaissait pas.
Il a alors vu une maison sans toit ni fenêtre. Il a laissé son kayak au bord de la plage, pour pouvoir s’enfuir rapidement. Il a grimpé sur la maison et a vu une vieille sorcière en train de tanner une peau d’humain.
Kivioq a craché et la sorcière a essayé de regarder en haut. Ses paupières étaient si grosses qu’elles sont retombées sur ses yeux quand elle a levé la tête. Elle se demandait comment il se faisait que le toit de la maison coulait alors qu’il n’y avait jamais eu de fuite auparavant.
Quand Kivioq a craché à nouveau, elle a pris son ulu et s’est coupé les paupières. Elle a alors vu Kivioq. Ses yeux étaient si épouvantables qu’un homme pouvait mourir en la voyant.
Elle l’a invité à entrer pour faire sécher ses vêtements, qu’elle a accrochés à un étendoir à linge. Elle est allée dehors pour trouver du combustible pour le feu, ayant l’intention de manger Kivioq. Resté seul, ce dernier a aperçu de nombreuses têtes de mort, un peu partout. L’une d’elles s’est mise à parler et l’a averti de s’échapper, sinon il se ferait également tuer.
Quand Kivioq est allé chercher ses vêtements sur l’étendoir à linge, ils ont disparu. Heureusement, son esprit guérisseur est entré en volant et lui a remis ses vêtements.
La sorcière l’a vu partir. Elle a couru jusqu’à l’eau pour l’attraper mais ne pouvant pas l’atteindre, elle a tranché un rocher en granite à l’aide de son ulu aussi facilement que si cela avait été de la viande.
Mais Kivioq a lancé son harpon contre une roche et l’a fracassée. Il l’a avertie qu’il aurait pu la harponner de la même façon. Elle lui a demandé de l’épouser, mais il a refusé. Elle était tellement enragée contre lui qu’elle lui a lancé son ulu et a transformé toute l’eau en glace.
-Une histoire racontée par Kuvdluitsoq lors d’une entrevue avec Knud Rasmussen, qui l’a traduite.
source : http://www.tikerak.com/
autres sites :
http://darkincorporated.forumactif.fr/civilisations-sciences-f5/inuit-et-vikings-par-robert-mcghee-t91.htm
4 commentaires:
Il faudrait déjà que je termine "Ilium" et "Olympos". :/
J'ai ces livres depuis plus de deux ans, et rien à faire. Ils restent fermés.
Si tu savais chère Leiloona le nombre de livres en attente chez moi...
sans compter ceux que j'ai envie de relire...
et puis toutes les nouveautés...
gros gros coup de coeur pour ce roman. Je l'ai classé dans le roman historique mais il emprunte à beaucoup de genre.
bonjour la liseuse,
gros coup de coeur aussi ! impressionnant ce roman et pas vraiment facile a classé dans une catégorie. Choisi roman historique, mais légende ou fantaisy aurait pu convenir également...
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