dimanche 24 janvier 2010

Eric Van Lustbader - Le gardien du testament

Terminé hier soir la lecture en partenariat livraddict et le livre de poche...
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combat du bien contre le mal... jeu de piste, codes secrets, labyrinthe et passages secrets, courses poursuites en voiture, en bateau, à pied et même en vélos.
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On voyage, guide Michelin en main, des Etats-Unis vers la France (Mont-st-Michel, st-Malo, Paris), puis direction Venise et enfin retour à Trébizonde, là où tout a commencé quelques siècles plus tôt...
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Le monastère de Sumela, Trébizonde, refuge des moines observantins gnostiques est détruit par les chevaliers de saint-Clément du Sacré Coeur, qui cherchent a s'emparer de leurs secrets ...
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Ere moderne... le pape est mourant... une seule chose peut le sauver... et cette chose est détenue par les gardiens de l'ordre... mais cette chose est bien trop dangereuse en ces temps de fondamentalisme pour être dévoilée...
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Une vague de meurtres s'abat sur les gardiens de l'Ordre... le fils de Dexter doit reprendre le rôle de son père et part à la recherche des secrets avec Jenny qui est désignée comme protecteur...
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Seulement Dexter avant de mourir dans un attentat a décourt qu'un traitre se cachait à l'interieur même de l'ordre... dans les plus hautes sphères... et la recher du traitre va venir compliquer sa quête... lui faire soupçonner son gardien même...
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Bien entendu, il retrouvera les secrets... après des aventures mouvementées et des révélations douloureuses. Tout est bien qui finit bien, les bons seront récompensés et les méchants ne survivrons pas...
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Mon avis : une histoire pleine de rebondissements menée tambour battant, pas le temps de réflechir entre deux actions... d'ailleurs les héros me semble par moment faire preuve d'une très grande naïveté et de manque de consistance...
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On se doute très vite du ou des traitre (s), l'intrigue est vraiment cousue de fil blanc...
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Je n'ai donc pas aimé cette lecture, j'aurais d'ailleurs dû m'en douter en voyant la référence au Da Vinci Code...
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quoique, je lui trouve plus de points commun avec "la nuit des temps" de Barjavel...
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Alors pourquoi diable me suis-je inscrite pour ce livre auprès de livraddict ? et pourquoi ce livre figurait-il sur ma liste d'envie de lire ?
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c'est encore l'une de mes contradictions... dans le genre je déteste et en même temps je suis attirée par ce genre d'histoire... quoi que là, franchement jamais encore vu pire... un peu comme j'aimais à la passion les aventures de "capes et d'épées" autrefois... d'ailleurs, les ingrédients sont bien souvent les mêmes... une certaine nostalgie... ce qui fait, que j'en lirais probablement d'autres... a ma grande honte...
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illustration : "la liseuse" du peintre britannique Harold Knight (Lali)
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Autres lecteurs : j'avoue de sentir plus proche de l'avis de Yozone
http://www.yozone.fr/spip.php?article8838 Bref, tout est réuni pour une hollywooderie mue par les grosses ficelles. Puisque donc, on parle produit et non littérature, pas de problème, on a ce qui nous est annoncé sur la couverture. Donc, si selon le critère habituel, on cherche "un truc pas prise de tête à lire dans le métro", c’est comme en achetant un baril de lessive, il n’y a pas de surprise. Mais il ne faut pas en attendre la moindre valeur ajoutée…
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http://1000-et-1.over-blog.com/article-le-gardien-du-testament-d-eric-van-lustbader-43489513.html un style agréable et fluide, avec un ryhtme rapide et nerveux, les personnages sont intéressants, Bref, il ya du rythme, de l'action, de l'aventure, de beaux héros, des méchants, des rebondissements et une histoire intéressante : alors si vous voulez passer un bon moment, je vous recommande ce thriller historique.
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Curiosité de lecture...
Trébizonde De l’établissement de l’Empire latin de Constantinople en 1204 à la prise de Trébizonde par Mehmet II en 1461, l’Empire grec de Trébizonde (en grec Αυτοκρατορία της Τραπεζούντας) a été un état successeur de l’Empire byzantin, centré autour de l'actuelle Trabzon, à l'est de l'Anatolie, sur le littoral de la mer Noire.
En 1185, l'empereur byzantin Andronic Ier Comnène est renversé par son favori Isaac II.
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Deux de ses petits-fils, Alexis et David, s'enfuient à Trébizonde. La ville accueille ces deux descendants impériaux. Alexis et David instaurent leur pouvoir sur toute cette région séparée du reste de l'empire byzantin par le sultanat turc seldjoukide de Konya (Ικονιον, Iconium, qui plus tard sera partiellement puis totalement occupé par les Ottomans en 1475).
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En
1204, les Croisés de la quatrième croisade prennent et pillent Constantinople.
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À Trébizonde, Alexis est alors proclamé par ses soldats Alexis Ier Grand Comnène (Αλεξιος Α' Μεγαλοκομνηνος) « Empereur des Romains ». Il entreprend aussitôt avec son frère David Ier des campagnes pour étendre son territoire.
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Au cours d'une courte phase, David fait des conquêtes vers l'ouest et le sud aux dépens du sultanat seldjoukide. Mais David perd la vie au cours de ces campagnes, et après sa défaite, son frère Alexis réussit à contenir les Seldjoukides et à conserver ses anciennes possessions. Il se tourne vers la mer. Il se met à construire une flotte, reconquiert les côtes de Crimée perdues par l'Empire de Nicée et conquiert la région de l'embouchure du Dniepr.
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Après que
l'Empire de Nicée a repris Constantinople aux Croisés en 1261, Jean II de Trébizonde (Ιωαννης Β') (1280-1298) abandonne le titre d'« Empereur des Romains », reconnaissant que ce titre ne revient qu'au seul empereur de Byzance, et prend celui d'« Empereur d'Anatolie et des pays d'outre-mer ».
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L’État résiste aux convoitises de ses voisins, grâce à sa situation privilégiée à l'extrémité occidentale de la
route de la soie. En 1315 les Génois y établissent un comptoir, assurant une certaine prospérité à Trébizonde, dont l'influence s'étend alors à toute la mer Noire, autour de laquelle les Génois multiplient les comptoirs.
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Au milieu du XIVe siècle, Trébizonde a à souffrir d'une agitation politique et sociale comparable à celle qui sévit à Byzance même, mais l'empire et la dynastie y survivent : les Grands
Comnènes ne sont jamais chassés ni remplacés, et l'empire conserve un caractère byzantin indiscutable.
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Le lien principal qui unit les
Grecs de Trébizonde à Constantinople est d'ordre surtout religieux car l'Église de Trébizonde a toujours accepté de bon gré son rattachement au patriarcat de Constantinople. On peut encore voir aujourd'hui dans la montagne, au-dessus de la ville, les ruines du monastère de Sumela, le "mont Athos" pontique.
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Le sultan
Bayezid Ier envisageait de s'emparer de l'empire de Trébizonde, mais l'attaque de Tamerlan contre les Ottomans, vaincus à la bataille d'Ankara en 1402 et les conflits de succession qui opposent les successeurs de Bayezid donnent à l'empire pontique un sursis de plusieurs décennies.
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En
1429, Jean IV Kaloyannis s'empare du trône en faisant assassiner son père Alexis IV et résiste victorieusement aux assauts de ses voisins, dont en particulier l'assaut que mène, en 1442, le sultan turc Mourad II.
La prise de Constantinople par le sultan ottoman Mehmed II le 29 Mai 1453 met fin à l’empire byzantin, dont une partie des habitants se réfugie à Trébizonde.
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En
1456, le gouverneur ottoman d'Amaseia attaque Trébizonde: il ne parvient pas à entrer dans la ville, mais fait un grand nombre de prisonniers et exige de l'empereur une lourde rançon et un lourd tribut.
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Jean IV tente alors de s'allier au
khan des Turcomans du "Mouton Blanc", Uzun Hasan, auquel il donne sa fille illégitime Théodora en mariage, en 1458. Leur fille, Halime, sera la mère de Ismail Ier, fondateur de la dynastie des Séfévides, qui règnera sur la Perse. En échange, le khan s'engage à défendre personnellement Trébizonde avec tous ses hommes et toutes ses ressources.
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À sa mort, en
1458, son frère David II lui succède et prend immédiatement contact avec le duc de Bourgogne Philippe le Bon et le pape Pie II. En vain : en juin 1461, une armée ottomane attaque Sinope et ravage tout le pays pontique ; devant les forces déployées par son adversaire Mehmed II, David II capitule le 15 août 1461.
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Une partie de la noblesse de Trébizonde parvient à se faire une place dans la nouvelle
Istanbul, s'intégrant aux Phanariotes; une autre partie se réfugie dans les principautés roumaines de Moldavie et de Valachie. Le peuple pontique, lui, survit sur place, soit comme minorité grecque orthodoxe (Rum) au sein de l'empire ottoman, soit en se convertissant à l'islam et en devenant turc pour ne plus payer l'impôt sur les non-musulmans, le haraç.
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Le Monastère de Sumela (Παναγία Σουμελά, turc : Sümela Manastırı) se situe au pied d'une falaise raide faisant face à la vallée de l'Altındere dans la région de Maçka dans la province de Trabzon en Turquie.
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Il s'agit d'une attraction touristique majeure située dans le Parc National d'Altındere. Il se situe à une altitude d'environ 1200 mètres donnant sur une grande partie du paysage alpestre ci-dessous.
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Selon la tradition locale - non soutenue par les documents historiques - le monastère a été fondé pendant l'année
386 (pendant le règne de l'empereur Theodosius I, 375 - 395) par deux prêtres athéniens - Barnabas et Sophronius. La légende déclare qu'ils ont trouvé une icône de Vièrge Marie dans une caverne sur la montagne et ont décidé de rester afin d'établir le monastère.
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Pendant sa longue histoire, le monastère est tombé dans la ruine plusieurs fois et reconstitué par les empereurs successifs ; pendant le VIe siècle, il a été reconstitué et agrandi par le General
Bélisaire à la demande de Justinien.
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Il a atteint sa forme actuelle au XIIIe siècle après son apogée pendant le règne de Alexis III (1349 - 1390) des Comnènes de l'Empire grec de Trébizonde (etabli en 1204). À ce moment-là, on lui a accordé un revenu des fonds impériaux.
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Pendant la période de Manuel III, le fils d'Alexis III, et les règnes des princes suivants, Sumela a gagné de nouvelles concessions impériales et davantage de richesses.
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Après la conquête par le
Sultan Ottoman Mehmed II en 1461, on lui a accordé la protection par ordre du Sultan, des droits lui furent garantis et des privilèges donnés qui furent renouvelés par les Sultans successifs. Les moines et les voyageurs continuèrent à demeurer là pendant toutes ces années et le monastère fut une étape extrêmement populaire jusqu'au XIXe siècle.
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Le monastère a été saisi pendant un certain temps par les Russes pendant l'occupation de Trébizonde entre 1916 et 1918.
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Il a été finalement abandonné en
1923, à la suite des échanges de population entre la Grèce et la Turquie après le Traité de Lausanne.
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Aujourd'hui son activité principale est d'être une attraction touristique. Sa situation donnant sur les forêts et cours d'eaux au-dessous le rendent extrêmement populaire pour l'esthétisme des paysages aussi bien que pour son intérêt culturel et religieux.
Le gouvernement turc entreprend actuellement les travaux nécessaires de restauration du site. source : wikipédia
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Quintessence
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Éther (physique) : nom que les anciens philosophes donnaient à l'éther, élément plus subtil que la terre, l'eau, l'air et le feu.
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illustration : Les quatre éléments. Gravure de l'ouvrage Daniel Stolz von Stolzenberg, Viridarium chymicum (1624) réprésentant de gauche à droite les quatre éléments : 'la terre, l'eau, l'air et le feu. Les sphères du bas indiquent leur représentation en alchimie.
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Parfois, l'on ajoute à ces quatre Éléments un cinquième, au statut ambigu, l'Ether, dans lequel baignerait le cosmos. Dans ce cas, son lieu naturel se situe entre l'air et le feu, ou bien au-delà du feu. Mais le plus souvent, cet élément additionnel est rattaché tantôt à l'air, tantôt au feu.
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Il existe également dans la tradition indienne puis ésotérique un cinquième Élément, parfois appelé Akasha, qui signifie, en sanskrit, éther ou esprit.
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L'
éther représente également ce cinquième Élément. On l'appelle aussi quintessence.
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Description holistique et analogie
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Pour les philosophes grecs, cette théorie décrit la "nature élémentaire" du monde en général, dans toutes ses manifestations.
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Elle traite donc de la "nature" de la matière, comme la physique ou la chimie moderne, mais conduit également à une classification de la "nature" des plantes et des animaux, et une classification de la "nature" des caractères, maladies et sentiments élémentaires de l'homme.
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L'idée qui sous-tend l'utilisation analogique des quatre éléments est que ces différentes manifestations objectives (matière, plante, animal, maladie,...) sont structurées par une même réalité sous-jacente, commune aux différentes manifestations ; et que le déséquilibre qui apparaît dans un plan de manifestation peut être corrigé par analogie, à travers une action spécifique sur un autre plan. C’est cette même approche qui reste encore utilisée de nos jours dans de nombreux domaines de l’
occultisme.
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Cette approche
holistique a par la suite dominé la médecine, dont la clef d'analyse a pendant des siècles été d'analyser les déséquilibres élémentaires et de les corriger par des prescriptions fondées sur l'analogie des substances.
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Pour l'approche médicale:
Le Feu correspond à un tempérament Bileux, à l'appareil musculaire, à toute l'activité volontaire. C'est un tempérament sec et actif.
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L'Air correspond à un tempérament Sanguin, à l'appareil respiratoire et circulatoire, aux fonctions sexuelles. C'est un tempérament dilaté et tonique.
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L'Eau correspond à un tempérament Lymphatique, à l'appareil digestif, à l'état végétatif et au sommeil. C'est un tempérament dilaté mais passif.
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La Terre
correspond à un tempérament Nerveux, au système nerveux et aux fonctions cérébrales, à toutes les fonctions de contrôle. C'est un tempérament sec et statique.
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Suivant les auteurs, cette correspondance peut se mêler de
symbolisme astrologique plus ou moins prononcé, dont l'exemple type est "l'homme zodiacal", correspondance entre les signe et la "nature occulte" des membres.
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illustration : L'homme zodiacal - Angleterre, c.1425-1550
source : wikipédia
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La bauta
(ou bautta) est un costume typiquement vénitien, encore utilisé de nos jours lors du carnaval de Venise à titre de déguisement.
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La bauta est constituée de trois pièces : une cape noire (le tabarro), un tricorne noir et un masque blanc en carton bouilli (la larva) d'un aspect particulier.
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Ce masque est en effet de forme quadrangulaire et la partie qui recouvre le bas du visage pointe nettement vers l'avant, ce qui offre assez d'espace pour permettre de boire et de manger sans avoir à le retirer.
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Le mot bauta signifie « domino » et désigne l'ensemble de cette tenue. -Pendant le carnaval, vénitiens et vénitiennes se permettaient toutes les audaces, et la bauta leur garantissait le plus parfait anonymat. On dit que même les prêtres et les nonnes portaient la bauta pour protéger leurs fugues amoureuses.
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Le tabarro aidait à dissimuler, pendant la période du carnaval, toutes les transgressions à la loi. Il était composé d'un petit manteau, doublé sur les épaules. Il pouvait être de drap ou de soie selon la saison, blanc ou bleu azur, rouge écarlate pour les jours de gala, quelquefois décoré de colifichets, franges et pompons "à la militaire". Pour les femme il était, le plus souvent, noir l'hiver et blanc l'été. - source : wikipédia + http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9900/bin57/masques.htm
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Le Tabarro – La Cape vénitienne
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Le Tabarro est une longue cape noire dans laquelle on peut se draper pour se protéger au mieux du vent, du froid et de la pluie.
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Ses origines remontent aux Grecs, aux Étrusques et aux Romains : La toge par exemple. En Italie, et particulièrement dans la région de Venise, le tabarro avait sa place dans toutes les couches de la société : il était autant porté par les paysans et les marchands que par les nobles et les princes.
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Tout en étant simple et pratique, le tabarro était cependant un signe extérieur d’appartenance sociale : la différence ne se trouvait pas seulement dans la qualité et la beauté du tissu dans lequel il était taillé, mais aussi dans la finition et les accessoires.
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Le col pouvait être en laine, en velours ou en astrakan. Les crochets et les broches de fermeture pouvaient être en argent ciselé, ou être remplacés par de magnifiques cordons de velours pour les dames. Enfin, la doublure constituait un autre signe d’appartenance sociale : de couleur bleue pour les “politiques” et de couleur rouge pour les “religieux”.
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Et le choix du chapeau n’était pas non plus anodin car il complétait la tenue pour une touche par une touche personnelle. Le tabaro ou tabarro est d’ailleurs entré dans le langage courant vénitien et lorsque l’on dit ici “avoir un bon tabarro” cela signifie “avoir de la chance”.
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A Venise, le tabarro d’origine s’est aussi transformé en “domino”, un tabarro avec un grand capuchon sous lequel les dames pouvaient mieux se dissimuler pendant leurs déplacements à travers ponts et calli.
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Ainsi en usaient les Vénitiennes qui se rendaient à leurs rendez-vous galants, et les patriciens dont les fréquentations pouvaient déplaire au Conseil des Dix. C’est ainsi que ces silhouettes élégantes et discrètes parcouraient les calli de Venise, bien protégées par leurs tabarro qui leur garantissait l’anonymat le plus complet en période de carnaval lorsqu’il était porté avec le tricorne et la bauta (le masque blanc).
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Les Tabarri couvraient ainsi les corps et… les secrets. - source : http://www.e-venise.com/shopping-tabarro-venise.htm *

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