entre Eugène Sue et Charles Dickens, entre Dumas et Féval, Eco et Calvino, etc... Voilà un peu ce que je viens de lire dans la presse...
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En fait, je n'aime pas trop ce genre de comparaisons, qui m'ont fait lire quelques gros navets...
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Par contre les avis des lecteurs sont plus mitigés. J'en note d'ailleurs quelques uns venant de blogs que je lis assez régulièrement.
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Autre hésitation de ma part, c'est un pavé et en général pas vraiment ce que j'aime le mieux.
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et puis voilà, je l'ai commencé et je n'arrive plus a en sortir le nez... l'atmosphère est sombre comme dans les vieux polars en noir et blanc... lourde, comme dans Eugène Sue, un peu gothique, on imagine très bien Dracula ou Jack l'éventreur se mouvoir dans ses rues tortueuses... et oui on retrouve du Dickens dans l'enfance de David Martin...
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et puis voilà Faust qui s'incarne dans le personnage de l'éditeur...
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et c'est là que j'en suis, j'avoue que je trouve ce roman vraiment passionnant... et comment ne pas se prendre d'affection pour le librairie Sempere et son fils, et le cimetière des livres oubliés, qui n'a pas rêvé de sauver un livre de l'oubli ?...
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je vous laisse, trop envie de connaître la suite... bonne journée à tous
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illustration : "la liseuse" de Rudolf Konopa
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Barcelone, années 1920. David Martin, dix-sept ans, travaille au journal La Voie de l'Industrie. Son existence bascule un soir de crise au journal : il faut trouver de toute urgence un remplaçant au feuilletoniste dominical.
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Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton rencontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu'il aime le plus au monde : écrire.
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En plein succès, David accepte l'offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme.
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Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. Ses éditeurs lui accordent alors neuf mois pour écrire son propre roman. Celui-ci, boudé par la critique et sabordé par les éditeurs, est un échec.
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David est d'autant plus désespéré que la jeune fille dont il est amoureux depuis toujours - et à laquelle le livre est secrètement dédié - va épouser Pedro Vidal.
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Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l'emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien.
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illustration :Escenario de la rueda de prensa del Gran Teatre del Liceu
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Puis arrive une offre extraordinaire : un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer un texte fondateur, sorte de nouvelle Bible, " une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d'être tués, d'offrir leur âme ".
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Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. En vendant sa liberté d'écrivain, aurait-il vendu son âme au diable ?
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Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l'espace.
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(né le 25 septembre 1964 à Barcelone) est un auteur espagnol. Ruíz Zafón écrit principalement en castillan. Il habite depuis 1993 à Los Angeles où il écrit des scénarios de films.
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A l'âge de quatorze ans, Carlos Ruiz Zafon écrit son premier roman, une histoire truculente de 500 pages.
A l'âge de quatorze ans, Carlos Ruiz Zafon écrit son premier roman, une histoire truculente de 500 pages.
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À dix-neuf ans, il choisit pourtant de faire carrière dans la publicité, qu'il quitte rapidement pour se consacrer à son roman El principe de la niebla (Le prince du brouillard, 1993) qui a gagné le prix de la jeunesse d'Edebé en 2000.- wikipédia
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Fils d'un agent d'assurances et d'une mère au foyer, Carlos Ruiz Zafon a passé onze ans chez les jésuites.
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" Avant même d'apprendre à lire et à écrire, je me racontais des histoires. " Dès l'âge de 9 ans, il commence à les coucher sur le papier.
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" Après, j'ai créé une petite maison d'édition avec un copain dont le père tenait une papeterie et possédait cet objet extraordinaire pour nous : une photocopieuse Xerox. "
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Un camarade dessine les jaquettes, un autre s'occupe du " marketing ", c'est une affaire qui marche. " Même les profs nous achetaient notre fanzine ! " Jusqu'à ce que le directeur de l'école y jette un oeil et découvre, horrifié, des histoires à glacer le sang, peuplées d'assassins et de fantômes en tout genre. Censure immédiate.
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" Il faut en passer par là, écrire des centaines de pages qui ne seront jamais lues par personne ", martèle cet admirateur de Charles Dickens et d'Alexandre Dumas, mais aussi de John Dos Passos et de Raymond Chandler.
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Pour vivre de sa plume, il se lance, à 20 ans, dans la publicité, monte vite en grade, devient un créatif convoité.
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" J'ai gagné tellement d'argent que mon père me soupçonnait de frayer avec les narcotrafiquants ! " Mais au fond, la pub, ce n'est pas son truc.
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Le 1er janvier 1992, il se met à écrire pour la jeunesse. " Là encore, j'ai réalisé que ce n'était pas ma voie. " C'est avec son quatrième livre, Marina," un roman hybride, mon préféré ", que l'écrivain s'oriente vers ce qui deviendra sa marque de fabrique : cette veine gothique et mystérieuse qui lui a si bien réussi.
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Et qu'il entretient en collectionnant les dragons sous toutes les formes, des sculptures aux peluches, en passant par la petite broche qu'il arbore sur son beau polo. Zafon aurait-il vraiment le feu sacré ?...http://www.lexpress.fr/culture/livre/qui-est-carlos-ruiz-zafon_785449.html
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http://www.biblioblog.fr/post/2009/09/16/Le-jeu-de-l-ange-Carlos-Ruiz-Zafon L'abandon ne s'est joué qu'à un fil ténu.... de curiosité.
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http://www.chaplum.com/le-jeu-de-lange-de-carlos-ruiz-zafon-1668/comment-page-2#comment-5561 je n’ai à aucun moment ressenti de longueurs dans le récit, même si je n’ai pas tourné les pages avidement comme pour L’ombre du vent.
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http://petitepom.sosblog.fr/pom-b1/Le-jeu-de-l-Ange-Carlos-Ruiz-Zafon-b1-p59696.htm J’ai aimé l’ambiance de ce roman, l’intrigue est intéressante mais il reste, une fois finie, un sentiment de confusion qui est frustrante.
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http://www.musarder.fr/blog/index.php?post/2009/09/14/Le-jeu-de-l-ange-de-Carlos-Ruiz-Zafon Au final, je reste sur des sentiments contradictoires.
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http://livresetval.blogspot.com/2009/09/le-jeu-de-lange-carlos-ruiz-zafon.html Une fois ouvert, il est difficile de refermer ce livre. L'intrigue est prenante et j'avais envie d'en savoir toujours plus, de découvrir le fin mot de l'histoire.
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et donc, je rajoute ce livre sur la liste du père Noël...
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Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours.
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Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés.
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L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers.
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Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du Vent.
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Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.
5 commentaires:
J'ai tellement aimé L'ombre du vent !
il faudra que je lise très vite Le jeu de l'ange...
Comme je n'avasi pas aimé le précédent, enfin, pas plus que ça, je ne lirai pas celui-ci, malgré toutes le sbonne scritiques.
Le thème de l’ombre de l’ange m’a donné très envie de le lire. Il était encore en train de me faire de l’oeil tout à l’heure à la librairie!!!
Je n'ai pas lu "l'ombre du vent", mais j'ai lu récemment "Le jeu de l'ange". J'ai aimé les 2 premiers tiers passionnants du roman, mais j'ai trouvé le dernier tiers trop long, trop confus avec trop de rebondissements inutiles... Dommage!
Courage, avec un bon grog tu te sentiras mieux...
Pauvre Alex ! dommage de ne pas l'avoir aimé, mais heureusement que nous ne lisons pas tous la même chose... au moins de la variété dans nos gouts.
Pauvre Kenza, j'ai eu le même problème avec "les veilleurs"... d'ailleurs abandonné ! lachement !
Pour moi, le côté gothique est probablement ce qui m'a plu le plus... et vous Marie et Alcapone ?
Pour l'ombre du vent, je vais devoir attendre d'être plus en forme et aller le prendre en bibliothèque...
le père noël ne l'avait pas dans sa hotte au retour de la fnac ce matin... mes hommes n'ont pas voulu de moi...
bisous à tous les quatre
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