L'une des plus, grandes histoires d'amour de l'Amérique est aussi l'une des moins connues et des plus controversées. Thomas Jefferson, le troisième président des Etats-Unis et l'auteur de la Déclaration d'Indépendance, eut pendant trente-huit ans une maîtresse, la belle et mystérieuse Sally Hemings, qu'il aima et avec laquelle il vécut jusqu'à sa propre mort à l'abri des murs de Monticello, la plantation qu'il possédait en Virginie.
Mais ce qui choqua ses contemporains ne fut pas simplement que Jefferson eût une maîtresse. Le vrai scandale vint de ce que Sally Hemings était une esclave quarteronne et de ce que Jefferson engendra avec elle une famille d'esclaves dont de nombreux descendants, connus et inconnus, vivent de nos jours.
Cette liaison étrange et passionnée commença dans le Paris de 1787, où Jefferson était ambassadeur de la jeune république américaine auprès de la Cour. Sally n'avait pas alors plus de quinze ans.
Du royaume de France, cet extraordinaire récit romantique entraîne le lecteur dans les antichambres du pouvoir à Philadelphie et Washington, puis le fait participer à la vie quotidienne, à la magnificence de Monticello.
Pour recréer cette « love story » émouvante et fatale, Barbara Chase-Riboud s'est basée sur les documents et témoignages d'époque, tout en lâchant la bride à sa prodigieuse imagination de romancière, Elle a brossé ainsi un étonnant tableau de l'Amé-rique esclavagiste de la fin du XVIIIe siècle, une fresque grandiose mais toujours fidèle aux données de l'Histoire.
Grâce à La Virginienne, le lecteur partagera tous les débordements de la passion et toutes les grandes couleurs imaginés par une brillante romancière qui se penche sur l'histoire de son pays.
Sculpteur et poète, diplômée de l'université Yale, Barbara Chase--Riboud vit à Paris depuis dix-huit ans, elle est l'épouse du photo-graphe Marc Riboud. Aux Etats-Unis, les critiques et le public se sont enthousiasmés pour La Virginienne, ainsi que de nombreu-ses personnalités parmi lesquelles Mary McCarthy, John Galbraith et Kate Millett. Le livre a également été primé comme le meilleur ouvrage de fiction écrit par une femme américaine en 1979.
Note :
Souvenir de lecture... de jeunesse... roman historique par le sujet, mais vraiment très romancé...
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