Assez loin du charme de Batya Gour, mais dans l'ensemble pas désagréable à lire...
de sombres complots de famille, bien embrouillés...
Une tempête de sable comme Beershéva n'en a pas connu depuis des dizaines d'années vide les rues de la ville.
Bravant les éléments déchaînés, la journaliste Lisie Badikhi décide de se rendre sur le site d'une usine de textile occupée, depuis l'annonce de sa fermeture, par les ouvriers licenciés.
Elle trouve le lieu déserté, mais, s'aventurant jusqu'à l'autobus désaffecté qui tient lieu de logis à un vieil original surnommé le Prophète , elle découvre ce dernier agonisant dans une mare de sang.
Peu après, l'un des policiers de l'équipe d'investigation dépêchée d'urgence déterre non loin de là le cadavre d'un inconnu.
Un appel d'offres tronqué, un investisseur mystérieux, des querelles familiales entre les propriétaires de l'usine, le comportement étrange d'un politicien véreux, la présence énigmatique de Luba, jeune et belle immigrante russe qui prétend avoir été abandonnée par son mari, ou encore des empreintes digitales brouillées - autant de points obscurs que Lisie, parallèlement à ses deux beaux-frères policiers, va tenter d'éclaircir au péril de sa vie.
Cette nouvelle enquête de Lisie Badikhi, en nous introduisant dans le milieu industriel de Beershéva, met en lumière les changements économiques qui vont (ou ne vont pas) résulter des accords de paix, ainsi que l'évolution de la société israélienne.
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illustation : "la liseuse" de Giuseppe Cacciapuoti
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