samedi 2 janvier 2010

Shalom Auslander - La lamentation du prépuce

Dieu a créé le juif rien que pour l'emmerder.
Iconoclastes, hilarants et incroyablement touchants, les mémoires d'un jeune juif du New Jersey élevé dans la plus stricte tradition orthodoxe.
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Entre Chaïm Potok, Woody Allen et Philip Roth, un régal de drôlerie et d'émotion, un vrai morceau de bravoure contre tous les fondamentalismes religieux..
illustration : "la liseuse" de William Crain
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j'avais repéré ce livre en lisant l'article d'Alliance... et je dois dire que je ne suis pas déçue ! jubilatoire !
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je termine donc l'année sur un livre qui comptera parmi les meilleurs de l'année 2009...
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espérons que 2010 sera du même niveau...
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La lamentation du prépuce
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Jeune époux et futur papa, Shalom pourrait être le plus heureux des hommes.
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Mais l’enfance peut commettre bien des ravages… Élevé dans la plus stricte orthodoxie juive, il en a gardé une vision très personnelle du « Tout-Puissant » et une paranoïa aiguë. Trente-cinq ans que cela dure. Trente-cinq ans d’une relation complexe, faite d’incompréhension et de pure terreur.
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Alors, à l’adolescence, Shalom s’est rebellé : gavage de hot dogs, lectures pornos… Et il a attendu, tremblant, le châtiment divin. Mais rien…
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Aujourd’hui, la grossesse de sa femme le laisse désemparé. Partagé entre son désir d’émancipation et sa peur maladive de Dieu, le voilà confronté à l’agonisante question : quel sort doit-il réserver au prépuce de son enfant ?

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Shalom Auslander
est né à Monsey, État de New York, dans une famille juive orthodoxe.
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Nominé pour le prix Koret, il a publié des articles dans Esquire et The New Yorker.
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Après La Lamentation du prépuce (Belfond, 2008 ; 10/18, 2009), un des meilleurs livres de 2008 sélectionnés par Le Point, Attention Dieu méchant est son deuxième ouvrage à paraître en français.
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Shalom Auslander vit à New York avec son épouse, Orli, et leur fils, Paix.
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Autres lecteurs :



















http://www.cogitorebello.com/2008/06/le-petit-shalom.html A ne rater sous aucun prétexte!!! Un grand moment de plaisir.
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http://papercuts.fr/litterature-Shalom-Auslander-La-lamentation-du-prepuce-965.html Un livre à ne pas coincer parmi d’autres dans le mur des Lamentations, mais à lire d’urgence ! Délicieusement hérétique.
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http://lirevoirentendre.blogspot.com/2008/11/la-lamentation-du-prpuce-de-shalom.html Un sentiment pour ce livre qui commence par wouh et qui finit par bof.
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illustration : "les lecteurs" de Sophie Fattal
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revue de presse :



Entre Woody Allen et Philip Roth, les péripéties d'un jeune Juif révolté par la tradition.
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C'est une façon de transmettre la foi: signifier de manière concrète et imitable la fidélité à Dieu, à ses enseignements et à ses règles de conduite, en codifiant la vie quotidienne. La formule permet d'entretenir la vigilance tout en faisant savoir au plus haut des cieux que l'Alliance et l'attente du Messie conservent un écho sur terre.
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Si la ritualisation n'est pas le fort des chrétiens - attachés, disent-ils, à l'esprit de la loi plutôt qu'à la lettre - les juifs et les musulmans la pratiquent avec un luxe de raffinements parfois étourdissant.
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Plus la sacralisation des circonstances et des gestes de l'existence s'étend, et plus il est difficile de discerner la place laissée au profane.
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Au point qu'à force de manquer d'air et d'avoir à lutter contre le tsunami libidinal de l'adolescence, les fils pètent les plombs.
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Elevé dans une famille de juifs orthodoxes du New Jersey, Shalom Auslander en a eu sa claque. Devenu adulte, il a tourné la page lorsqu'il apprend que l'enfant que porte sa femme est un garçon.
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La perspective de la circoncision de son fils le met au supplice. Ses tribulations d'hier lui reviennent en pleine figure: de son stress pendant un concours de bénédictions à sa terreur à l'idée de déclencher, un jour de shabbat, l'ouverture à commande électrique d'un magasin en passant par la découverte de revues légères et d'un vibromasseur dans la chambre parentale.
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Elevé entre un père bourru qui, ivre de vin casher, ronfle pendant le shabbat, et une mère, fille et petite-fille, nièce et cousine d'une nuée de rabbins à chapeau noir, dont le paradis paraît dépendre de magazines de décoration, Shalom finira par se hasarder parmi les goyim pour en apprendre sur le compte des filles et se goinfrer de BD, de hot dogs, de Twix et de Mars, tout en marchandant l'indulgence ou la pénitence auprès de Dieu.
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«Je ne suis pas pratiquant, déplore-t-il, devenu adulte, mais je reste douloureusement, fatalement, incurablement, pathétiquement religieux.»
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Car il n'en a pas fini avec ce Dieu omniscient et omnipotent, franc et calculateur, entier et capricieux.
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A tenter d'écrire une version subversive, comique et déjantée de L'élu, de Chaïm Potok, Blake Edwards (le réalisateur de The Party) n'aurait pas fait mieux que Shalom Auslander. C'est dire qu'il faudrait vraiment vouloir gâcher ses vacances ou provoquer un nouveau Déluge pour négliger d'emporter La lamentation du prépuce
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Littérature - Dans la famille Philip Roth... Le fils Shalom Auslander
A franchement parler, s’appeler Shalom Auslander (« Paix Etranger », en hébreu et en allemand) est déjà tout un programme. Voilà un jeune auteur américain à qui l’on doit deux livres aux titres explicites (un recueil de nouvelles nommé « Attention à Dieu », pas encore traduit en français, mais à paraître l’an prochain chez Belfond, et cette « Lamentation du prépuce » qui nous occupe) et dont la préoccupation majeure est de se mettre en scène : lui, élevé dans une famille juive orthodoxe du bourg de Monsey (NY), fameux pour sa communauté de hassidim, mais aussi sa famille, son père, sa mère, ses amis, et puis sa femme, Orli, et son fils, qu’il prénommera Pax...
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Entre Chaïm PotokL’élu ») et Philip RothPortnoy et son complexe »), la place de Shalom Auslander est toute trouvée. Au sérieux de l’un, qui contait l’histoire d’un fils de rabbin voulant devenir psychanalyste, tandis que son meilleur ami allait, lui, endosser le costume de sage parmi les sages, il lie la truculence du second, plus obsédé par la pratique de l’onanisme que par la lecture des saintes écritures. Sans omettre un zeste de Woody Allen...
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Shalom raconte son histoire, sa terreur face à un Dieu tout-puissant qui n’a de cesse de punir les juifs, d’Amalek à Hitler, devant son père qui lui enjoint de respecter les règles de la loi mosaïque de manière stricte mais laisse traîner des revues érotiques sous son lit, sa mère qui constate avec effarement que son fils chéri rêve de manger « treif » , c’est-à-dire non kasher, et se sent plus concerné par les résultats des équipes de base-ball que par la célébration du shabbat.
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Il y a là, entre autres, une page inénarrable (121) sur la détestation du jour saint par un jeune homme, croyant pourtant, mais sensiblement cloîtré dans une religion à l’écart du temps. Car c’est bien le sujet du livre : la contradiction d’un Américain de son époque tiraillé entre ses convictions et ses origines, entre la religion de ses pères qui le rattache aux siècles passés et l’époque triviale, drôle, érotique, bref irréligieuse, dans lesquels il s’essaie à vivre.
.On pourrait disserter à l’envi sur ces « Mémoires », accueillis avec ferveur aux Etats-Unis, même si on se doute de l’effroi qu’ils ont dû susciter dans la communauté hassidique, et qui se révèlent un concentré d’humour. Mais on préfère laisser le lecteur de hasard en découvrir tout le sel et le sucre, avec ses passages joliment pimentés.
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Traduite avec malice par Bernard Cohen (qui est l’interprète attitré des romans de Douglas Kennedy), cette « Lamentation du prépuce »-dont le titre drolatique fait référence à l’angoisse née de la naissance du fils de Shalom et de sa prochaine circoncision-révèle un beau talent comique dont on se doute qu’il donnera naissance à de nombreuses oeuvres futures - Gilles Pudlowski - http://www.lepoint.fr/actualites-litterature/2008-04-07/litterature-dans-la-famille-philip-roth-le-fils-shalom-auslander/1038/0/235115
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« Ce livre est tellement drôle qu’on en passerait presque à côté de ce qui s’y joue : il est un vrai blasphème. » Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles
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« L'un des livres paranoïaques de l'année : Dieu n'est vraiment pas un ami qui vous veut du bien. [...] Roman comique ? Récit satirique ? Souvenirs ? Toute l'habileté du livre est d'être un peu tout cela. Dans sa lutte avec Dieu, Shalom Auslander n'est pas avare de ses moyens. »Nils C. Ahl - Le Monde des Livres
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« Face à l'hypocrisie ambiante, la familiarité déconcertante de Shalom Auslander avec Dieu produit un effet dévastateur et salutaire. Iconoclaste, farfelu, désespéré, Shalom Auslander nous fait rire aux larmes. Et pour cela il lui sera beaucoup pardonné. Et si certains, après la lecture de ce livre doutent encore de l'existence de Dieu, qu'ils aillent au diable. »Jean-Michel Ulmann - Impact Médecine
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curiosité de lecture... Historiquement


Scène de circoncision gravée dans le mur interne du temple de Khonspekhrod, à Mut, Louxor. Aménophis III, XVIIIe dynastie, vers 1360 av. J. C..illustration : Un bas-relief égyptien représentant une cérémonie de circoncision.
.La pratique de la circoncision remonte aux premières traces laissées par l’Homme.
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Des représentations de cette opération chirurgicale ont été retrouvées sur des dessins rupestres datant du Néolithique, ainsi que sur des hiéroglyphes de tombeaux égyptiens.
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La circoncision est mentionnée au
Ve siècle av. J.-C. par Hérodote, qui l’évoque dans le second livre de ses Histoires et en attribue la paternité aux Égyptiens.
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Cette paternité est confirmée par de nombreux vestiges archéologiques, le plus ancien étant une gravure du tombeau d’Ankhmahor (6e dynastie, entre -2300 et -2200), à Saqqarah, qui représente une circoncision pratiquée avec un silex sur un homme debout.
.Hérodote explique la circoncision par une prescription hygiénique. On a dit aussi qu’elle accroissait la vigueur sexuelle et la jouissance du mâle.
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Inversement, dans le monde juif, le philosophe Philon d’Alexandrie voyait dans la circoncision une renonciation symbolique aux péchés de la chair
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et le théologien Maïmonide y voyait une diminution du plaisir souhaitable pour raison morale.
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Une autre interprétation religieuse fait de ce rite une forme édulcorée de sacrifice : plutôt que d’offrir son corps entier à la divinité qui lui a donné la vie, l’homme lui fait présent d’une petite partie de sa chair.
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L’interprétation la plus fréquente, dans les civilisations où la circoncision a lieu à la préadolescence, considère la circoncision comme un
rite initiatique permettant à l’enfant de devenir adulte.
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Une autre interprétation doit être trouvée dans les civilisations voulant que l’opération ait lieu immédiatement après la naissance.
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La Bible a-t-elle simplement cherché là un moyen de perpétuer un rite païen antérieur ? Plus fondamentalement, l’histoire d’Abraham, de Sarah et d’Isaac, ou Ismaël pour les musulmans, fonde la filiation légitime, reconnue par la société dès la naissance, et indépendante des liens biologiques et conjugaux, qui sont problématiques.
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Le rite de la circoncision, à l’instar des interdictions alimentaires et des prescriptions vestimentaires ont pu être des moyens de marquer les communautés religieuses par des signes distinctifs ostensibles. wikipédia
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La Brit milah
(hébreu : בְרִית מִילָה [bə'rīt mī'lā], litt. « alliance [par la] circoncision »), que les Juifs ashkénazes prononcent bris milah, ou simplement bris, selon la prononciation yiddish est une cérémonie nécessaire mais non suffisante par laquelle un individu masculin est accueilli dans le judaïsme par une alliance contractée entre Dieu et les enfants d'Israël.
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La brit milah consiste, comme la
circoncision classique a séparer définitivement le prépuce du pénis, donc à découvrir perpétuellement le gland.
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La brit milah se pratique généralement à huit jours chez un garçon né de parents juifs, sauf raison de santé, ou lors du processus de
conversion au judaïsme. Elle est réalisée par un mohel (« circonciseur » ou « péritomiste »), en présence des proches et suivie par un festin de célébration (seoudat mitzva).
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La brit milah fut pendant longtemps un signe de reconnaissance des Juifs. Le rituel fut pratiquement inchangé jusqu'à l'avènement du
judaïsme réformé au XIXe siècle, où son caractère obligatoire même fut remis en question. wikipédia
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illustration : Set d'instruments utilisés pour réaliser la brit milah, exposé dans le musée de la ville de Göttingen
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Circoncision et christianisme



On prête à Saint Paul d’être à l’origine de l’abandon de la circoncision, contre l’avis des judéo-chrétiens.
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Jusqu’en 1970, la Circoncision de Jésus était une fête catholique pratiquée le 1er janvier.
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Le Saint-Prépuce fut d’ailleurs une relique vénérée.
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Dans le Nouveau Testament, Luc, l’un des quatre évangélistes évoque la circoncision du Christ. (II:21) :


« Et lorsque furent accomplis les huit jours pour sa circoncision, il fut appelé du nom de Jésus, nom indiqué par l’ange avant sa conception. »
Par contre, dans les Épîtres de Saint Paul, la circoncision est remise en cause :


« La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien; ce qui compte, c’est de garder les commandements de Dieu. » (Corinthiens, VII:19).
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L'Église chrétienne copte pratique toujours le baptême par immersion et avec la circoncision.
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illustration : La Circoncision de Jésus (fresque de Jean Canavero, XVe siècle, église Notre-Dame-des-Fontaines. © Lenars C
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J'ai pris un tel plaisir a la lecture des "lamentations du prépuce" que je n'ai plus qu'une hate... lire le deuxième livre de Shalom Auslander... vite, très vite...
Attention Dieu méchant
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Y a-t-il là-haut quelqu’un qui m’aime ? Cette question hante Bloom depuis qu’il a failli mourir. Mais face à l’inefficacité de Lucifer et de la Mort, qui débattent des méfaits des défibrillateurs, Dieu descend sur terre finir le travail lui-même...
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Deux hamsters, Donut et Beignet, attendent joe, leur maître. Confiant dans la bonté de son dieu nourricier, Donut se met à prier.
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Affamé, Beignet commence à douter.
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Et si Joe ne revenait pas pour le dîner ? Après une nuit de rêves impurs, Motty, un élève de Yéchiva Loubavitch de dix-huit ans se réveille avec une poitrine velue, un débardeur Budweiser, une anatomie qui ne peut pas être la sienne et une furieuse envie de bricoler. Que vont penser les siens de son nouveau corps de chef de chantier goy ?
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Rabbins violents, chiens culpabilisateurs, épouses incitant au péché et poulet géant peuplent ce recueil complètement original, qui, derrière un humour dévastateur, soulève des questions fondamentales sur l’emprise de la religion et le besoin humain d’autorité
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Comme les « mémoires » du même auteur, La Lamentation du prépuce, ces quatorze nouvelles sont jubilatoires, iconoclastes, hilarantes et délicieusement blasphématoires. Un régal de drôlerie et de désespoir.

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