dimanche 21 juin 2009

Douglas Preston & Lincoln Child - La chambre des curiosités

En cours de lecture... suite de l'article mardi...
Manhattan.
Les ouvriers d'un chantier de démolition s'affairent parmi les gravats, lorsque le bulldozer se fige soudainement devant l'horreur du spectacle qui apparaît ; des ossements humains.
L'enquête menée par Pendergast, du FBI, l'archéologue Nora Kelly et le journaliste William Smithback établit qu'il s'agit des restes de trente-six adolescents, victimes d'un tueur en série, le Dr Leng, ayant sévi à New York vers 1880.
Les jours suivants, plusieurs meurtres sont commis selon le mode opératoire de Leng.
Se peut-il que ce dingue soit toujours vivant ? Ou aurait-il fait des émules ? - ISBN-10: 2290339431

Le cabinet de curiosités était un lieu où étaient entreposés et exposés des objets collectionnés, avec un certain goût pour l'hétéroclisme et l'inédit.
On y trouvait couramment des médailles, des antiquités, des objets d'histoire naturelle (comme des animaux empaillés, des insectes séchés, des coquillages, des squelettes, des carapaces, des herbiers, des fossiles) ou des œuvres d'art.

Apparus à la
Renaissance en Europe, les cabinets de curiosités sont l'ancêtre des musées et des muséums. Ils ont joué un rôle fondamental dans l'essor de la science moderne même s'ils gardaient les traces des croyances populaires de l'époque (il n'était pas rare d'y trouver du sang de dragon séché ou des squelettes d'animaux mythiques). L'édition de catalogues qui en faisaient l'inventaire, souvent illustrés, permettaient d'en diffuser le contenu auprès des savants européens.

Le principe du cabinet de curiosités a disparu durant le
XIXe siècle, remplacé par des institutions officielles et les collections privées. Celles-ci ont joué encore un grand rôle dans certaines disciplines scientifiques comme l'entomologie ou la conchyliologie.

illustration : Cabinet d'un particulier, Frans II Francken, 1625, Kunsthistorisches Museum, Vienne
*
Le studiolo italien est un cabinet de curiosités né à la Renaissance en Italie et que plusieurs souverains ont fait décorer par les meilleurs artistes de leur temps.

Plusieurs exemples significatifs de ce genre de cabinet privé ou intime
ont existé dans l'Histoire et ils révèlent comment ils entretenaient la personnalité de leur propriétaire dans un environnement qui pouvait être didactique, scientifique, symbolique, allégorique ou encyclopédique, ainsi :

Celui de
Frédéric III de Montefeltro au palais ducal d'Urbino
d’Isabelle d'Este à Mantoue, au château San Giorgio, puis à Ferrare
Celui d’albâtre d’
Alphonse Ier d'Este (Ferrare)
Celui de François Ier de Médicis (Palazzo Vecchio de Florence) de 1570 à 1575)
Celui de Cosme Ier de Médicis (Palazzo Vecchio de Florence)
Celui de
Cosme II de Médicis à la Villa Medicea di Poggio Imperiale
Celui de
Vespasiano Gonzaga Colonna à Sabbioneta et ses fresques des six premiers livres de l'Énéide par Carlo Urbino.
Sans oublier :
La
Chambre des Époux de Mantegna (la Camera degli Sposi ou Camera Picta) posant la famille Gonzague dans un milieu idéalisé.
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2 commentaires:

Alex, Mot-a-Mots a dit…

Mais qu'as-tu pensé de ce livre ?

mazel a dit…

j'ai bien aimé... distrayant...

mais il me semble bien avoir déjà lu un livre du même genre... ou est-ce celui-là que j'ai déjà lu ?

Noté les auteurs sur ma liste bouquiniste, au cas où... je trouve d'autres titres.

Pour changer, je suis passer à Franck Thilliez (l'anneau de Moebius)... encore du bizarre...

Je pense terminer cet article aujourd'hui (je n'ai pas accès au net les dimanche et lundi).

Bonne journée Alex, et bonnes lectures.