mardi 30 juin 2009

curiosité de lecture : les tarots

Pas avancé dans ma lecture aujourd'hui... trop prise par mes recherches.
Le tarot étant très présent dans ce livre, et ne connaissant rien sur les arts divinatoires...
je suis allé directement sur wikipédia (pratique !)...
puis essayé de voir d'autres sites... mais pas ouverts, ce ne sont que des sites de voyants et autres diseurs de bonne aventure... donc sans intérêts.

Il existe plusieurs types de Tarots divinatoires : Tarot de Marseille, tarots divinatoires d'origine anglo-saxonne (par exemple, les jeux Rider-Waite, Morgan-Greer, Thoth de Crowley), Tarot égyptien, Tarot des Hiéroglyphes, etc.

Destinés à prédire l'avenir (ou, plus modestement, à aider à l'introspection), les tarots divinatoires se divisent généralement en deux groupes de
cartes : les arcanes majeurs et les arcanes mineurs.
Les arcanes majeurs :
Ils sont au nombre de 22.
Ils sont numérotés en chiffres romains additifs, à l'image du IIII de nos cadrans d'horloge, dans les éditions les plus anciennes.
Certains jeux modernes usent de chiffres arabes.

I. Le
Bateleur
II. La Papesse
IIII. L'Empereur
V. Le Pape
VI. L'Amoureux
VII. Le Chariot
VIII. La Justice
IX. L'Hermite
XI. La Force
XII. Le Pendu
XIII. L'Arcane sans nom / « La Mort »
XIIII.
Tempérance
XV. Le Diable
XVI. La Maison Dieu (ou la Tour)
XVII. L'Étoile
XVIII. La Lune
XVIIII. Le Soleil
XX. Le Jugement
XXI. Le Monde
XXII. Le Mat (ou le Fou) XXIIe ou « Zéro » selon la convention choisie. Le Mat est parfois classé au 21° rang, Le Monde étant alors au 22°. C'est l'ordre adopté par l'auteur anonyme ( Valentin Tomberg ) de l'ouvrage Méditations sur les arcanes majeurs du Tarot.
Les arcanes mineurs

Ce sont les cartes « habituelles », réparties en quatre couleurs ou séries: le denier (ou l'écu), le bâton, l'épée, la coupe.
Chaque couleur ou série compte 14 cartes : l'As, les neuf nombres, le Valet, le Cavalier (ou le Chevalier), la Reine et le Roi.

Dans certains jeux de tarots les arcanes mineurs sont moins nombreux. Le
Tarot d'Isis par exemple, en compte 14.
Le tarot divinatoire est un ensemble de 78 cartes pouvant être utilisé à des fins prédictives.



22 gravures auraient été transmises par le dieu Thot, messager des dieux auprès des Hommes.
Il s'agit d'un mythe qui remonterait au temps des Pharaons.
Moïse qui avait été recueilli par les Égyptiens et considéré comme le frère de Pharaon a été élevé dans l'enseignement des prêtres et aurait pris connaissance de ces tableaux.
Lors de la fuite des Juifs hors d'Égypte, Moïse aurait transmis sa connaissance à son peuple par un alphabet constitué de 22 lettres.Cette connaissance porte le nom de kabbale où chaque lettre a un équivalent numérique.

Il semble peu probable, d'un point de vue historique, que Moïse se soit inspiré de la tradition égyptienne pour concevoir l'alphabet hébreu, dans la mesure où précisément Moïse défie les magiciens égyptiens dont la connaissance est moins pertinente que la sienne.
Déjà Joseph, en son temps, dépassait en connaissance les sages Égyptiens qui ne parvenaient pas à interpréter les rêves de Pharaons. Les dons de Joseph, fraichement arrivé en Égypte, surpassaient d'emblée la capacité divinatoire égyptienne.
De même les lettres hébraïques correspondent à un alphabet extrêmement élaboré, transmis à Moïse lors de la sortie d'Égypte, au Sinaï, alors que les Égyptiens, à la même époque, communiquaient encore par hiéroglyphes.

Certains chercheurs sont convaincus d'un héritage
antique (égyptien, chinois, indien, judaïque, grec, romain, etc.) qui en fin de compte se serait matérialisé, sous une forme christianisée, dans les sujets allégoriques du Tarot.
D'aucun souligneront plus particulièrement l'aspect alchimique tandis que d'autres préfèreront mettre en relief les apports platoniciens et pythagoriciens peut-être d'origine byzantine de la seconde moitié du XVe siècle en Italie du Nord notamment florentins : Néoplatonisme médicéen.

Inspirés par l'iconographie médiévale du jeu, les investigateurs espagnols Daniel Rodes et Encarna Sánchez cherchent l’origine du Tarot chez les Cathares dont la philosophie correspondrait parfaitement à l’idée de base du jeu de tarot.
La présence de la Papesse confirmerait cette idée.
L’importance de ce personnage féminin, bien que s'écartant des canons de l'orthodoxie romaine, est une référence évidente au christianisme.
Avec le temps, les cartes seraient devenues un système divinatoire.
Cette hypothèse fait fi non seulement de la parfaite orthodoxie de l'image de Fides ou de la Foi (Papesse) jouxtant celle de l'Église (Pape) mais surtout, elle ne tient pas compte du caractère iconoclaste des Parfaits Cathares.
Jamais ceux-ci n'auraient consenti à imager le Divin.
Seuls des croyants néo-cathares liés aux cours des nobles de Lombardie ont pu - éventuellement - inspirer le dualisme sous-jacent du Tarot.

L'iconographie médiévale du jeu a conduit un autre chercheur à situer l'origine du jeu au Moyen Âge français du milieu du
XIIe siècle.
Rom soutient que les noms en français des arcanes majeurs et des honneurs ont fait l'objet d'un codage simple par des moines bénédictins.
Il conclut que le Tarot de Marseille de Nicolas Conver est bien le proto-tarot mythique cherché par certains.
Les tarots subséquents créés par des maître-cartiers ne seraient que des dérivés du produit religieux original. L'hypothèse demeure contestée par les historiens du Tarot.

Dans la première décennie du
XVe siècle et dans une des villes comme Milan, Bologne ou Ferrare, ce jeu de cartes aurait été repris et, à partir du XVIe siècle, se serait répandu en Europe.

A toutes ces informations on peut ajouter que le tarot a une antiquité plus ancienne que celle répandue généralement.
Outre les précédentes, il semble bien que celui ci commence sa carrière dés l'an 1000 sous la forme d'ivoirine sculptée sur un coffret espagnol avec des motifs d'entrelacements celtique. Ce dernier est exposé à Cluny.. et les motifs généraux des lames sont évidents.

Sans remettre en cause le débat sur le tarot on peut se poser la question si les moines Kuldées ou druides - chretiens n'ont pas profité d'une opportunité de la tradition pour mettre à jour ce jeu initiatique dont les adeptes de la Golden Dawn disent qu'il ouvre la sphere solaire ainsi que la compréhension de l'apocalypse..ce qui semble parfaitement exact.

On retrouve la lame "le monde" à Jouarre sur le caveau d'un évèque gnostique..ce site de Jouarre en France fut consacré à des échanges traditionnels intenses..d'une part entre chevaliers et initiés hébreux d'autre part avec un courant du graal écossais - anglais et voire de sicile , mais l'originalité du propos concernant cette représentation tient au fait que cette carte en pierre sur un caveau d'évèque date du VII e siècle. Ce qui entame largement nos connaissances sur ce dernier...

Donc le tarot appartient à l'histoire de l'art , cet art ( dans l'esprit des sept arts liberaux ) qui lui même est "une mystagogie de l'histoire des dieux".
Les Vitraux de l'église de Jouarre ne sont pas moins interessants pour le Tarot..en outre, les cathedrales ont utilisé largement "bien avant son apparition" les motifs des tarots dans les vitraux et la sculpture .

Notons que le mot carton dont dérive carte sert à faire le tracé d'un vitrail...
On peut dire que d'une certaine manière le quadrivium relève du tarot tandis que le symbole en général lui relève du trivium. Le tarot n'a pas livré tous ses secrets mais dans les cathédrales beaucoup de ceux ci sont livrés à notre étonnement et à notre réflexion..
le vrai "maçon mystique" devrait réfléchir au sens profond laissé par tous leurs prédecesseurs kuldées..car finalement le tarot est bien un livre scellé des cathédrales et ce qui se partage "comme secret ouvert à tous" devrait servir à une cognition mieux adaptée aux cheminement de tout cherchant .

Enfin si le mot quart est homophone de carte , cela s'adresse aux 4 séries alchimiques des mineures , en effet la rotation des 4 éléments permet qu'avec 4 quarts on restitue le cercle solaire complet des compagnons kuldées tracé sur le pilier droit d'une église et "le trait" engendre alors l'entendement complet du quadrivium et du trivium.. d'ailleurs le tarot se travaille essentiellement en cercle dans la divination et dans la compréhension du mythe tarologique...
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L'étendue de la signification du tarot en fait un vrai livre fermé ...pour chacun...en quelque sorte inépuisable, mais "sa source française" est évidente on peut la situer à Jouarre , ce qui vient en complément à la très belle exposition que fit la Bibliothèque Nationale sur le tarot.
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Vers la fin du XVIIIe siècle, fut redécouvert le contenu philosophique des Tarots, mais sur la base de principes totalement erronés ; les nouveaux interprètes firent voir le jour à une nouvelle utilisation du jeu : magique et divinatoire.

Dans un célèbre article publié en 1781 par l’archéologue franc-maçon, Antoine Court de Gébelin, on peut lire : « le livre de Toth existe et ses pages sont les figures des tarots ».
Quelques années plus tard, un autre franc-maçon, Etteilla (anagramme d' Alliette), se lança dans un grand projet de restauration des figures en affirmant connaître la structure du jeu pratiqué par les Égyptiens.
Selon Etteilla, les premiers Tarots contenaient le mystère des origines de l’univers, les formules de certaines opérations magiques et le secret de l’évolution physique et spirituelle des hommes.

Dès lors, le jeu des Tarots fut indissolublement lié au monde de la magie et, en visant des objectifs beaucoup plus ambitieux que la simple connaissance du lendemain, la grande époque des tarots occultistes prit son essor .
Harmonie céléste


Le jeu des Tarots est fondé sur 56 cartes numérales dites « italiennes », mais en fait d’origine arabe (« coppe », « denari », « bastoni » et « spade ») et de 22 cartes connues en tant que Triomphes introduites au début du XVe siècle en Italie. (Les Triomphes seront nommés aussi Atouts dans le Tarot à Jouer et, ultérieurement, arcanes majeurs pour les ésotéristes)


D'après la première liste de Tarots connue, du début du
XVIe siècle, il est évident qu'il s'agissait d'un jeu éthique.
Le Bagatto (Bateleur) représente un homme ordinaire auquel ont été donnés des guides temporels, l’Impératrice et l’Empereur, et des guides spirituels, le Pape et la Papesse (la Foi).
Les instincts humains doivent être tempérés par les Vertus : l’Amour par la Tempérance, le désir de puissance (le Char Triomphal), par la Force. La Roue de la Fortune enseigne que le succès est éphémère et que même les puissants sont destinés à devenir poussière.
Ainsi l’Hermite, qui vient avant la Roue, représente le Temps auquel chaque être doit se soumettre tandis que le Pendu avertit du danger de céder à la tentation et au péché avant l'arrivée de la Mort physique .
Même la vie après la mort est représentée selon la conception propre au Moyen Âge : l’Enfer, et partant, le Diable, sont placés au centre de la Terre tandis que les sphères célestes sont au-dessus de la Terre.
Conformément à la vision aristotélicienne du cosmos, la sphère terrestre est entourée des « feux célestes », représentés, dans les Tarots, par la foudre qui tombe sur une tour. Les sphères planétaires sont 'synthétisées' en trois planètes principales: Vénus, l’étoile prééminente, la Lune et le Soleil.
L'étoile la plus haute est l’Empyrée où siègent les Anges qui, lors du Jugement dernier, seront chargés de réveiller les Morts dans leurs tombes - quand la Justice divine triomphera pesant les âmes pour séparer les bons des méchants.
Au-sommet de tout cet agencement se trouve le Monde, à savoir Dieu le Père, ainsi que l’a écrit un moine anonyme qui commenta les Tarots à la fin du
XVe siècle.
Ce même auteur place le Fol après le Monde comme s’il s’agissait d’indiquer qu’il est étranger à toutes les règles et à tous les enseignements.
Tarots et cartomencie
Il est généralement admis que la période qui couvre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, fut propice aux prophètes et aux devins, en France et ailleurs, en raison des incertitudes politiques et de l’aggravation de la crise économique.

Bien que Merlin Cocai (pseudonyme de Teofilo Folengo), ait, en 1527, écrit sous une forme littéraire une sorte de traité de lecture divinatoire avec les tarots similaire à celle couramment en usage - la pratique prophétique des cartes n'était pas courante pendant la Renaissance.

Nous savons que le premier document attesté contenant la liste des cartes avec leurs valeurs divinatoires respectives appartient à la ville de Bologne et doit être daté des premières années du
XVIIIe siècle.

Ce n’est qu’au
XIXe siècle que le nombre de cartomanciennes s'accrut de façon considérable grâce aux stupéfiantes révélations de Court de Gébelin, d’Etteilla et des confraternités occultistes.

Une des plus célèbres cartomanciennes de l'époque fut Mademoiselle Lenormand, dont la fortune reposa sur une habile utilisation de son image publique. Tout au long de sa carrière, Mademoiselle Lenormand vit défiler dans son salon des personnages de la stature de Robespierre, Marat, Danton, Napoléon Bonaparte, et devint la confidente de l’impératrice Joséphine.

La « Sibylle des Salons », ainsi qu’elle était surnommée, fut imitée par d’innombrables devineresses qui s’efforcèrent de tirer profit de leur art en prétendant être les élèves et les disciples voire les héritières de la plus illustre sibylle. D’autre créèrent de nouvelles cartes de cartomancie basées sur les Tarots égyptiens d’Etteilla ou sur les cartes à jouer françaises.

Vers 1850, la divination par le biais des tarots et des cartes à jouer était devenue une technique divinatoire extrêmement populaire dans l’Europe entière. Et à cette même époque, la renaissance des philosophies ésotériques redonna vigueur aux arts magiques et à la cartomancie en particulier.

La diffusion de cette pratique, toutes classes sociales confondues, s’accompagna d’une vaste production industrielle pour répondre aux attentes du public. Au cours du
XIXe siècle furent imprimés, essentiellement en France, en Italie et en Allemagne, au moins une centaine de jeux qui dans la plupart des cas n’avaient qu’un rapport lointain avec les Tarots mais davantage avec les livres d’interprétation des songes ou avec la « Kabbale du Loto ».

On peut affirmer que depuis lors cette mode a conservé toute sa vigueur, si l’on excepte les périodes de guerre.

À tort selon nous, les sociologues s’interrogent aujourd’hui sur les raisons de ce qu’il est convenu de définir aujourd’hui comme un retour de l’irrationnel mais qu’il convient d’envisager davantage comme une présence qui témoigne d’un besoin constant, dans l’histoire occidentale, de plus grandes certitudes.

Au-delà de l’aspect divinatoire, il convient par ailleurs de tenir compte de la dimension artistique. La création des cartes a en effet souvent vu à l’œuvre de très talentueux dessinateurs et peintres dont le travail témoigne, non seulement d’un goût personnel, mais également d’une sensibilité artistique et des courants des époques dans lesquelles il s’inscrit. - source : extraits de wikipédia

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Très intéressant cet article !
Où avez vous trouvé toutes ces infos ? Uniquement sur Wikipédia ?

Je trouve votre nouveau site moins attractif !

Avez lu finalement l'ouvrage de Kate Mosse ?

Cordialement

mazel a dit…

bonjour Anonyme
en effet, comme noté en fin d'article c'est bien wikipédia.
Pratique lorsque l'on veux satisfaire rapidement sa curiosité...
Pour le nouveau blog, vous avez raison, j'ai abandonné celui-ci parce que trop brouillon... j'avais envie de faire plus simple.
En fait c'est raté !
Terminé Kate Mosse, et pas aimé, donc pas prévu de lire autre chose d'elle.