Ce polar du genre classique est également un témoignage sur l'Inde moderne prisonnière d'une misère endémique et de ses traditions ancestrales : castes, mariages forcés, corruption, ...
J'ai bien l'impression qu'un nouveau détective privé est né... à suivre...
Le business et la corruption règnent en maîtres à Delhi, centre nerveux de l'Inde moderne et mégapole survoltée, où prolifère le crime.
Dans cette ville étouffante où luxe tapageur et pauvreté extrême se côtoient partout, Vish Puri, le meilleur privé autoproclamé de la ville et imposant patron de Most Private Investigators Ltd., pourchasse escrocs et criminels de tous poils avec des techniques très personnelles.
Aussi est-il prêt à relever le défi lorsqu'un avocat anti-corruption victime d'une cabale lui demande son l'aide.
On cherche à compromettre ce célèbre défenseur des causes perdues en l'accusant du meurtre d'une jeune domestique.
Pour découvrir la vérité, Puri devra traverser cette Inde changeante et insaisissable qu'il a bien du mal à reconnaître.
Biographie
Marié à une journaliste indienne, Tarquin Hall vit entre Londres et Delhi. Auteur, reporter en Inde pour l'Associated Press pendant plusieurs années et globe-trotter invétéré, Tarquin Hall écrit Salaam London en 2007: son retour aux sources drolatique et chaotique à Brick Lane, après dix années de journalisme en Afrique, Amérique, Asie et Proche-Orient.
L'homme qui exauce les vœux est son premier roman.
imposant petit homme rondouillard (trentaine de kilos en trop),
un goût prononcé pour le piment, 51 ans, aux moustaches en guidon de vélo, bien cirée, qu'il gardait depuis l'armée
toujours tiré à quatre épingles (vêtements anglais sur mesure),
porte une casquette en tweed importée d'Angleterre, sauf dans sa chambre, il en possède d'ailleurs 14,
porte des lunettes de soleil d'aviateur adaptées à sa vue.
est le fondateur- directeur de l’agence Détectives très privés de Delhi.
Affublé lui aussi de plusieurs sobriquets. Son père s'était toujours adressé à lui par son prénom, Vishwas, que le détective avait raccourci en Vish, car en sabir anglo-indi, Vish Puri signifiait à peu près "l'homme qui exauce les voeux".
Le reste de la famille et ses amis l'appelaitent Chubby (le joufflu).
De son côté Puri tenait à ce que ses employés l'appellent "chef" ou "patron", histoire de ne pas oublier qui dirigeait l'agence, car comme il le disait "si tout le monde se prenait pour Napoléon, où irait-on".
Assisté de ses enquêteurs aux sobriquets épatants :
nommé ainsi parcequ'il est un gros dormeur et a du mal à émerger le matin,
43 ans, borgne, les cheveux teints au hénné.
Il descend d'une lignée de voleurs professionnels ; depuis l'enfance, il est passé expert dans l'art de percer les serrures, les coffres forts et les voitures.
32 ans, maigre, le nez chaussé de lunettes rondes à triple foyer,
il devait son surnom au fait qu'il avait été le premier à posséder des toilettes dans son village natal de l'Haryana.
Roi de l'informatique et de l'électronique, cet ancien agent des services secrets indiens avait aussi réussi l'exploit de placer un micro miniature dans le dentier de l'ambassadeur du Pakistan.
une belle et fougueuse népalaise.
Adolescente, elle avait fui sa famille pour rejoindre les rangs de maoïste, mais vite déçue par la cause révolutionnaire elle s'était réfugiée en Inde.
Spécialiste du travestissement, elle se faisait passer un jour pour un balayeur de rue et le lendemain usait de son physique irrésistible pour piéger les hommes.
Handbrake (Frein à Main) : le chauffeur de Puri. Tendance à remonter les rues en marche arrière, faire des excès de vitesse...
*Door stop (cale-porte) : le garçon de bureau, à cause de sa fainéantise.
*Rumpi (Belle Croupe) : épouse de Puri depuis 22 ans.
*
Mummy-ji : la mère de Puri, qui lorque qu'elle a des visions durant ses cauchemards le concernant, fait sa valise et vient habiter chez lui.
*
Son client : Ajay Kasliwal, avocat anticorruption accusé d'avoir assassiné sa jeune domestique Mary.
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