jeudi 4 décembre 2008

forum grain de sel : lecture commune de décembre

la note de Nestor

le programme pour décembre est donc arrêté : deux auteurs, dans toutes les bonnes bibliothèques publiques, deux oeuvres courtes. (150 pages)

1er choix : Ella Maillart, Cette réalité que j'ai pourchassée

ou un autre livre comme parmi la jeunesse russe chez payot

ou sur les routes d'orient chez Actes Sud. (159 pages)

2ème choix : André Hardellet, Oneiros ou la belle lurette c'est le sous-titre, chez l'imaginaire, Gallimard (140 pages),

et/ou

un autre : lourdes lentes chez l'imaginaire de Gallimard, 127 pages. livre érotique, dit-on.
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Cette réalité que j'ai pourchassée de Ella Maillart

EIla Maillart (1903-1997) a été l'une des voyageuses les plus audacieuses de la première moitié du XXe siècle.
Pour célébrer le centenaire de sa naissance, nous publions une partie importante de la correspondance tenue avec sa mère à l'époque de ses pérégrinations. "
On la voit tout à tour marin sur un voilier en Méditerranée, apprentie archéologue sur l'île de Crète, figurante sur des plateaux de cinéma berlinois, exploratrice dans les Républiques soviétiques reculées, correspondante de presse en Mandchourie, infirmière malgré elle dans le Turkestan chinois, conférencière à la prestigieuse Royal Geographical Society à Londres, et enfin méditative dans le Sud indien.
" Ecrites sur le vif, ces lettres saisissent au vol les humeurs du moment et les impressions du lieu, annoncent les projets d'itinéraires, esquissent des réflexions sur l'Orient et l'Europe.
Accompagnées de nombreuses photos prises pendant ses expéditions, elles sont un témoignage irremplaçable des élans d'Ella Maillart vers l'ailleurs, de ses voyages au jour le jour, de son cheminement intérieur.


Oneïros, ou, La belle lurette de André Hardellet

« Mon bouquin intitulé Oneïros raconte d'abord l'histoire d'un garçon qui cherche avec obstination - puérile si l'on veut : il a vingt ans - ce qu'il y a derrière les apparences.
Puis il comprend une suite de mélanges - je ne sais trop comment appeler cela, ce ne sont pas exactement des poèmes en prose composés plus tard par le narrateur lorsqu'il possède assez de recul et de lucidité pour faire le bilan de ses souvenirs, de ses rêves : virées en banlieue et dans les bals musette, contact avec l'insolite, figures des années de "la belle lurette", descriptives de songes, paysages qui s'emboîtent soudain dans l'irréel.

[...] Je ne sais pas si tout ça tient debout : je sais simplement qu'il me fallait fixer certaines images sur les plaques sensibles de l'imagination [...] »

Cet ouvrage est composé de vingt-trois textes, dont onze sont inédits.
illustration : la liseuse de Herman Richir
note :
pour le moment pas trop emballée bien que je ne connaisse aucun de ces auteurs. Probablement que je ne participerai pas... et puis déjà pas mal de livres en attente...

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