samedi 6 décembre 2008

littérature mexicaine : Fernando del Paso Morante

Me souvient juste d'avoir lu "des nouvelles de l'empire"... paru chez Fayard.



Fernando del Paso est né à Mexico en 1935. Romancier, essayiste, dramaturge et poète.
Il a notamment obtenu le Prix Xavier Villaurrutia 1966,
le Prix Novela México 1976,
le Prix international du roman Rómulo Gallegos 1982
et le Prix FIL 2007 pour Maricastaña y el ángel.


Parmi ses titres, citons :
José Trigo (1966),
Palinuro de México (1977),
Noticias del imperio (1987),
Linda 67, historia de un crimen (1995),
Castillos en el aire (2002)
et PoeMar (2004).
Fernando del Paso Morante (né le 1er avril 1935 à Mexico) est un écrivain et poète mexicain.

Il fait des études en économie pendant deux ans à l'
Université nationale autonome du Mexique.
Il vit à Londres pendant 14 ans, où il travaille pour la British Broadcasting Corporation puis en France, où il travaille pour Radio France Internationale puis brièvement comme consul général du Mexique.-wikipédia

Des nouvelles de l'empire

Dans "Nouvelles de l'Empire",
l'aventure mexicaine de Maximilien et Charlotte de Habsbourg, l'éphémère couple impérial de l'éphémère Empire installé, puis lâché, par Napoléon III, est racontée bien des années après par Charlotte, devenue folle aux yeux de la société ;
mais un voyage à l'intérieur de son délire montrera que la folie est indépendante de la voix par laquelle elle s'exprime, et qu'elle est la condition de l'exercice romanesque lorsqu'il s'attelle à observer la confrontation des destins individuels et de l'histoire.

Palinure de Mexico


Palinure, une variation sur le réel, l'histoire, le rêve et la littérature dans une Mexico soumise à la répression policière, en octobre 1968.
Le roman referme la boucle, après que les protagonistes ont ressuscité la jeune fille dont ils furent tous amoureux, au moment où le héros se met à rédiger un roman où l'on verra une jeune fille ressusciter...

Linda 67


Linda 67" utilise de la même manière le ressort du polar.
Un Chicano vivant dans la haute société de San Francisco tue sa riche femme, maquille le crime en enlèvement et demande une rançon à son beau-père.
Au bout de la machination, l'espoir de revenir vivre au Mexique, qu'il ne connaît pas, avec sa maîtresse mexicaine.
Ici aussi, la relativité engendrée par la technique polyphonique, met à distance la morale et la question de la responsabilité pour montrer le protagoniste hanté par un rêve, une illusion, celle de sa "mexicanité".

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