mardi 2 décembre 2008

W. Wilkie Collins - la dame en blanc

livre de chevet : un "thriller" victorien...

Depuis le temps que ce livre est en attente sur la table de nuit... je me suis enfin décidée à l'ouvrir... pas vraiment convaincue d'en avoir envie d'ailleurs...
et miracle... un pur délice...
si bien que lors de ma prochaine visite à mon bouquiniste, je compte bien le dévaliser de tous ses W. Wilkie Collins...
et probablement de quelques autres auteurs victoriens.



Walter Hartright, peintre de son état, porte secours une nuit à une mystérieuse « dame en blanc » que semble poursuivre une obscure menace. Cette rencontre est-elle le fruit du hasard ?


La jeune femme, parmi des propos incohérents, laisse entendre qu’elle est familière d’un lieu où il doit prochainement se rendre : le manoir de Limmeridge, perdu dans les brumes du nord… On ne saurait raconter la suite, sous peine de crime, à des lecteurs qui ont la chance d’avoir encore à découvrir La Dame en blanc.


Disons que Walter sent se nouer autour de celle qu’il aime un implacable complot.


Des gentlemen irréprochables épouseront de tendres jeunes filles dans l’espoir de les déposséder de leur fortune – et peut-être de les assassiner…


Un mystérieux comte italien invite chez lui une belle qui meurt fort opportunément d’un arrêt du coeur…


Un asile d’aliénés accueille avec complaisance des « patients » internés de force par d’honorables familles soucieuses d’écarter des témoins gênants…


Deux femmes assez téméraires pour chercher à débusquer la vérité derrière le mensonge des puissants vont se retrouver séquestrées de la plus sournoise façon…


Une morte s’offre le luxe rare de ressusciter, et jette le trouble dans quelques âmes qui ont de vilaines choses à se reprocher…


Trois innocents s’enfuient à travers les bas quartiers de Londres, poursuivis par des tueurs sans visage…


Une société secrète fait poignarder sans bruit les traîtres à sa cause…


Et la vérité finit par se faire jour – mais en laissant beaucoup de cadavres derrière elle… et bien des ombres insistantes.


Voici un peu plus de trois ans que les lecteurs de langue française ont redécouvert – ou découvert – La Dame en blanc, présenté ici pour la première fois en version intégrale (les anciennes éditions françaises de ce chef-d’oeuvre, parfois reprises jusqu’à ce jour, étant largement édulcorées).


Un classique du « thriller » – le premier en date ! – qui devait, quoi qu’il arrive, passer en collection au format de poche… De quoi empêcher bon nombre de lecteurs de dormir.


Réédition en collection « libretto » de La Dame en blanc de Wilkie Collins, le premier en date de tous les thrillers… et le plus riche sans doute en mystères de toute sorte. Il nous révèle une sorte de Hitchcock de la littérature – noirceur et humour compris.





W. Wilkie Collins est considéré comme l'un des ancêtres du roman à suspense, du thriller. Son livre a suscité la jalousie de son ami Dickens et l'admiration de Borges.


A l'origine de ce terrible roman écrit au 19e siècle, se trouve une histoire vécue par l'auteur. Accompagné de son frère et du peintre préraphaélite Millais, celui-ci, se promenant dans Londres, entend un cri désespéré derrière le mur d'un parc. Les trois hommes se précipitent vers la grille. Une belle jeune femme habillée en blanc leur apparaît et leur manifeste avec incohérence sa détresse, puis disparaît.


Le lendemain, le romancier revient sur les lieux pour mener son enquête et il découvre que la beauté, nommée Caroline Graves, est séquestrée avec son enfant par son mari à moitié fou. Il la délivre et l'aime jusqu'à la fin de ses jours. Il fait de cette femme l'héroïne de ce roman angoissant plein de pièges diaboliquement retors, de secrètes inconvenances et de terreurs intimes. De quoi tenir le lecteur en haleine tout le long.





biographie


William Wilkie Collins (8 janvier 1824 – 23 septembre 1889) est un écrivain britannique de l'époque victorienne, contemporain et ami de Charles Dickens.


Il était grandement populaire à son époque et écrivit 27 romans, plus de 50 nouvelles, au moins 15 pièces de théâtres et plus de 100 essais.


Il était le fils d’un peintre paysagiste renommé, William Collins.


A l’âge de 17 ans, il abandonna l’école pour devenir apprenti dans une entreprise de négoce de thé. Après cinq ans durant lesquels ils écrira son premier roman Iolani (publié seulement en 1999).


Il entra à la Lincoln's Inn afin d’étudier le droit. Ces études seront sanctionnées par un titre d'avocat en 1851.


Après la mort de son père en 1847, Collins publia son livre, Mémoires et Vie de William Colllins, Esquire (1848), en exécution du testament paternel, et commença une carrière de peintre, exposant à la Royal Academy Summer exhibition de 1849.


Mais c’est avec la publication de son roman Antonina, en 1850, que sa carrière d’écrivain commença véritablement.


En 1851, Collins fut présenté à Charles Dickens par un ami commun, Augustus Egg. De là, naîtra une longue amitié et collaboration ; plusieurs des romans de Collins ayant été publiés dans l’hebdomadaire de Charles Dickens : All the Year Round, sous forme de feuilletons.


Charles Dickens publia et édita ensuite lui-même les romans de Collins.Collins souffrait de la goutte, et devint dépendant de l'opium (sous forme de laudanum) qu’il prenait afin de soulager sa douleur. Il en résultait des crises de paranoïa où il était convaincu d’être poursuivi par un Doppelgänger (son double fantomatique)…


Son roman The Moonstone décrit les effets de l'opium et sa dépendance. Collins admit, après avoir écrit ce roman, que sa consommation de laudanum était telle, qu’il ne se souvenait plus avoir écrit la majeure partie du roman.


Collins ne s’est jamais marié, mais vécu avec une veuve (Mrs. Caroline Graves) et sa fille, à partir de 1858.


Il est également le père de trois enfants qu’il eut avec une autre femme, Martha Rudd, qu’il rencontra après avoir quitté Mrs. Graves en 1868. Mrs. Graves revint vers Collins après deux ans, et ils continuèrent leur relation jusqu’à sa mort en 1889.


Collins est enterré au Kensal Green Cemetary à Londres. Son épitaphe l’identifie comme l’auteur de "The Woman in White" (La dame en blanc).(Source Wikipédia)




Quelques titres :


























2 commentaires:

Jules a dit…

J'ai lu Pierre de Lune et La dame en blanc et je sais maintenant que je n'aime pas cet auteur... soit qu'il complique ou soit qu'il est trop simple...

Anonyme a dit…

Bonjour, je découvre ce blog grâce à la carte des LBF.
Je viens de lire La Dame en blanc que j'ai beaucoup aimé. C'est bien construit et le suspense rend le tout très agréable à lire.