dimanche 18 juillet 2010

curiosité de lecture : les carolingiens

bonjour tout le monde,

je profite de la lecture de "Les yeux de la grâce" de Pierre Marchant, pour remettre un peu à jour "mon" histoire de france et notamment sur les carolingiens, puisque l'histoire de ce livre se passe sous le règne de Charles Martel...
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une mauvaise surprise en faisant ces recherches... en cliquant sur "Charles Martel", je me suis retrouvée sur un site du FN... j'aurai du me douter qu'ils annexerait Charles Martel tout comme ils l'ont fait de Jehanne d'Arc...
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Sinon côté lecture, Lu une centaine de page hier soir, et j'aime bien... l'écriture est sobre, les références intéressantes, bref très agréable.
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Curiosité de lecture


Les Pépinides


(ou Pippinides) sont les membres d'une dynastie de la noblesse franque d'Austrasie dont plusieurs se nommèrent Pépin.
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Le terme désigne au sens strict la famille de
Pépin de Landen en ligne agnatique, c'est-à-dire par les hommes.
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Suite au mariage de l'arnulfien Ansegisel avec la pépinide Begga, les Arnulfiens sont parfois appelés improprement Pépinides.
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Le prestige de la famille de Pépin de Landen a rejailli sur les Arnulfiens qui puisèrent dans le stock anthroponymique des Pépinides les noms des membres de leur famille issus de cette union et donc cognatiquement des Pépinides. Ainsi, Ansegisel nomma son fils Pépin.
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La puissance acquise par Pépin de Herstal ajoutée à son héritage maternel fut à l'origine de l'accession à la royauté de sa descendance avec Pépin le Bref en 751. Ce fait contribue également à l'attribution du nom de Pépinides aux Arnulfiens qui n'en sont issus que cognatiquement.
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illustration : Arbre généalogique de Carolingiens, Chronicon Universale de Ekkehard von Aura
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À partir de
Charles Martel, les Arnulfiens issus des Pépinides sont nommés Carolingiens. wikipédia
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illustration : gisant de Charles Martel, basilique de St Denis (pascale.olivaux.free.fr )
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je vous emmène faire une petite visite sur le site http://expositions.bnf.fr/carolingiens/index.htm
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C'est au cœur du royaume mérovingien qu'apparaît la dynastie pippinide, une grande famille franque originaire de l'Austrasie, la partie orientale des États mérovingiens. Servie par des alliances familiales choisies, elle prend peu à peu en main le destin d'une grande partie de l'Europe pendant près de deux siècles, en préparant, développant et maintenant l'Empire carolingien.
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Les Carolingiens ont tenté de restaurer l'empire d'Occident grâce à une politique d'expansion ambitieuse, la mise en place de méthodes d'administration et de gouvernement plus rigoureuses, et un resserrement des liens avec l'église chrétienne. Les lettres et les arts sont atteints à leur tour par un renouveau d'une telle ampleur que l'on parle de "renaissance carolingienne", par analogie avec la Renaissance des XVe et XVIe siècles.
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L'époque des maires du palais
Au VIIe siècle, à la fin de la dynastie mérovingienne, le royaume franc n'est guère plus qu'un conglomérat de principautés religieuses ou familiales, partagé en deux et affaibli par les rivalités entre rois de Neustrie et d'Austrasie.
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La notion d'État subit une véritable éclipse : les comtes, représentants locaux du roi, voient leur pouvoir personnel croître au détriment de l'unité du royaume ;
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les maires du palais, qui gouvernent et contrôlent le trésor royal, prennent également du pouvoir, en tentant notamment de rendre leur charge héréditaire.
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Le ciment essentiel du royaume franc, où la culture latine n'existe plus qu'à l'état de vestiges, reste la religion chrétienne. Les princes mérovingiens ne sont pourtant pas tous les incapables décriés par les historiens carolingiens : le mythe des rois fainéants, destiné à tuer définitivement la monarchie héréditaire et de droit divin créée par Clovis et à légitimer la prise du pouvoir par les Pippinides, apparaît bien plus tard, dans la biographie de Charlemagne, la Vita Karoli magni, composée en 828 par Éginhard.
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Les fondations
de la dynastie carolingienne
Désigné comme maire du palais d'Austrasie par le roi Clotaire II, Pépin Ier (585-640) arrive le premier sur la scène politique.
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Mais le véritable fondateur de la dynastie carolingienne est Pépin II (635-714), petit-fils de Pépin Ier et d'Arnoul de Metz.
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Après des règlements de compte sanglants entre coteries mérovingiennes et une courte éclipse du pouvoir pippinide au milieu du VIIe siècle, Pépin II devient maire du palais d'Austrasie, puis il fait la conquête de la Neustrie et devient maire des deux palais en 687.
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Il règne au nom des rois Thierry III, puis Clovis II. Quand ce dernier meurt en 691, Pépin II désigne Dagobert III comme héritier du royaume.
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Pépin ménage l'aristocratie franque afin d'éviter les querelles ; il lui faut unifier les territoires disparates sur lesquels il a mis la main, et les défendre des agressions extérieures. Mais en même temps, il place les membres de sa famille aux postes-clés du pouvoir.
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Parallèlement, il noue des liens étroits avec la Papauté qui cautionne sa politique religieuse, et s'appuie sur les missionnaires anglo-saxons dont le rôle évangélisateur accompagne l'extension de son autorité en Germanie. Pépin II meurt le 16 décembre 714, laissant prêtes pour les générations suivantes les bases sur lesquelles elles vont construire et étendre leur pouvoir.
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Charles Martel
Le seul héritier désigné de Pépin II est son petit fils, trop jeune pour gouverner ; c'est donc le fils d'une de ses concubines, Charles, dit Martel (688-741), qui prend le pouvoir.
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Celui-ci va regagner les territoires autrefois contrôlés par les Mérovingiens. Héros de la Chrétienté contre l'Islam, bien connu pour ses talents guerriers et sa victoire sur les Arabes près de Poitiers en 732, Charles Martel a cependant une image négative dans la littérature ecclésiastique contemporaine : en effet, il utilise les biens de l'Église et confie, comme l'avait déjà fait son père, les charges abbatiales et épiscopales à des parents ou à des hommes de confiance.
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Ce réseau sans précédent, construit sans relâche pendant la première moitié du VIIIe siècle, servira par la suite à appliquer la politique culturelle de Charlemagne et de ses héritiers.
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Profitant de l'affaiblissement du pouvoir royal, Charles Martel se proclame dès 719 duc et prince des Francs.
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En 737, il ne désigne pas de successeur au roi mérovingien Thierry IV, et le pape Grégoire III, qui l'appelle à son secours en 739 pour le défendre contre les Lombards, lui donne le titre de vice-roi.
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Quand il meurt en 741, ses trois fils Pépin, Carloman et Griffon sont donc en situation de force par rapport à la dynastie mérovingienne. Les trois frères se partagent les territoires, selon le scénario habituel à l'époque ; mais Griffon est rapidement neutralisé, et Carloman se retire dans un monastère en 747.
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pour en savoir plus, un livre intéressant :
Trésors carolingiens : Livres manuscrits de Charlemagne à Charles le Chauve de Marie-Pierre Laffitte, Charlotte Denoël, Marianne Besseyre, et Jean-Pierre Caillet
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et un site a visiter... http://www.fapage.com/souverains_carolingiens_02.htm

1 commentaire:

Oncle Paul a dit…

Bonjour
Outre les polars j'aime également l'histoire surtout le moyen âge jusqu'à Louis XIII environ. Donc excellente initiative que de parler de ce livre dont je regrette le manque de référence (Editeur). Dommage également que les premières lignes de lachronique soient noyées dans l'enroulement du parchemin.
Mais ce n'est qu'un détail. Bonne journée
Paul