samedi 17 juillet 2010

menus propos entre deux livres... Bret Easton Ellis et Pierre Marchant

bonjour tout le monde,

je vous laisse lui rendre visite pour y découvrir les autres...
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Je commence une nouvelle lecture...
grace a Blog-O-Book ...
Les yeux de la grâce de Pierre Marchant
238 pages d'un polar historique sous les carolingiens... une époque qui me plait bien...
quant à l'auteur, Pierre Marchant vit en Alsace depuis 25 ans. Passionné d’histoire, éditeur, il a publié des recueils de poèmes, des nouvelles et des pièces de théâtre qui ont été primés à plusieurs reprises. Il a publié, dans la collection Traces, deux romans policiers : Le Pays des Cendres et Les Yeux de la Grâce.
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Enfin terminé !

vraiment pas accroché. je l'ai trouvé profondément ennuyeux, élitiste et morbide... Gore, cru, une banalisation de la violence, et un personnage aussi monstrueux que les sérials killes qu'il admire tant...
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probablement l'une de mes plus mauvaise lecture de l'année... donc, absolument pas envie de voir le film...
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quand a lire un autre roman de l'auteur... pas tout de suite... le temps de me remettre...
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si bien, que je renonce pour le moment a Les Racines du mal de Maurice G. Dantec... que l'on me promet également violent...
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Rien à voir avec la littérature, mais le sujet m'intéresse aussi...
Sfumato, brouillard dissipé
Arts. Deux chercheurs français viennent de percer le secret de l’effet voilé de Léonard de Vinci.
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Dévoiler la Joconde ?
C’est l’objectif lascif d’une équipe scientifique, associée au Louvre pour percer le mystère du sfumato, qui a fait la célébrité de Léonard de Vinci. Car la fascination qu’exerce la belle Florentine ne tient pas tant à son sourire qu’au voile qui semble la couvrir.
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Léonard lui-même a défini ce procédé du nom de «sfumato», dérivé de fumée qui pourrait se traduire «brouillage» : une peinture «sans lignes ni contours, à la façon de la fumée».
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Au laboratoire de recherche des musées de France, Philippe Walter, chercheur du CNRS, a tenté de trouver une réponse à ce «casse-tête» qui obsède les historiens de l’art depuis cinq siècles, dont les éléments ont été publiés hier (1). «Si le sfumato est si longtemps resté un mystère, dit-il à Libération, c’est notamment que l’étude de la matière picturale de Léonard est très limitée.»
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Il est longtemps resté un objet d’étude esthétique, comme l’a souligné Laurence de Viguerie dans une thèse de doctorat. En 1954, Madeleine Hours, qui dirigeait le laboratoire du Louvre, pouvait ainsi lancer : «La technique de Léonard défie les formes d’analyse.» Quand les scientifiques ont voulu faire appel à la chimie et à la physique, ils se sont heurtés à une série d’obstacles.
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Les analyses «destructives», impliquant des prélèvements, sont très circonscrites. Ces ponctions sont d’une taille infime, mais, enfin, un petit trou d’épingle sur la joue de la Joconde… «Aussi, poursuit Vincent Delieuvin, actuel conservateur au département des peintures italiennes du Louvre, les rares microprélèvements ne portaient-ils que sur des surfaces périphériques, ou alors des zones lourdement restaurées.»
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Glacis superposés.
La radiographie elle aussi se révélait impuissante, tant elle était elle-même brouillée : les radios des Vinci sont fantomatiques. Avec le concours du Synchrotron européen de Grenoble, et de Bruno Mottin, spécialiste du laboratoire au Louvre, Laurence de Viguerie et Philippe Walter ont mis au point une méthode de modélisation, fondée sur la «spectrométrie de fluorescence des rayons X», permettant de calculer l’épaisseur de couches infimes de peinture et la composition des pigments.
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La demi-douzaine de Léonard au musée du Louvre a été analysée, les jours de fermeture, directement dans les salles. Les chercheurs se sont attachés aux visages, dont le réalisme, la finesse de traits et le dégradé des couleurs témoignent d’une exceptionnelle maîtrise technique. Qui n’avaient jamais pu faire l’objet de prélèvements.
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L’analyse a révélé que Vinci avait déposé à la surface de sa peinture une superposition de glacis lui permettant d’ombrer subtilement sa composition. Pour Philippe Walter, c’est par ce moyen que Léonard pouvait obtenir à la fois une représentation hyperréaliste de la nature et ses fameux effets vaporeux. Le système fonctionne comme un verre opaque : chaque couche translucide lui permettait de jouer sur des variantes dans les clartés et les coloris.
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Il faudrait plutôt parler de films, dont chacun fait 1, 2 ou 3 microns. Léonard pouvait ainsi déposer sur sa peinture jusqu’à trente microcouches, le tout inférieur à une quarantaine de microns, l’épaisseur d’un demi-cheveu. Chaque film demandait un temps de séchage pouvant s’étaler de plusieurs jours à quelques mois, ce qui explique que le biographe des peintres de l’époque, Giorgio Vasari, ait pu affirmer que Léonard avait pu passer «quatre années à travailler sur le portrait de la Joconde, avant de le laisser inachevé», tout en se disant ébahi de sa capacité à rendre des tons «plus noirs que noirs».
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Résine et huile.
Il n’aurait pas été le seul, ni même le premier, à user de cette superposition de glacis, inventée par les peintres flamands avant d’être introduite en Italie. Il avait cependant su jouer de pigments noirs comme l’oxyde de manganèse pour obtenir son effet «fumé». Auquel il a ajouté, pour certains visages, un soupçon de cuivre pouvant donner un reflet bleuté. Il a aussi retranscrit cette méthode avec la nouvelle technique de l’huile, en utilisant un liant probablement composé d’un mélange de résine et d’huile. L’addition des glacis, et la forte présence de manganèse ou de cuivre, apparaît clairement dans les trois chefs-d’œuvre du Louvre, Monna Lisa, Saint Jean Baptiste, et la Vierge à l’enfant avec sainte Anne.
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Pour Vincent Delieuvin, ces affinités vont obliger les historiens de l’art à réviser leur Léonard. Le Saint Jean Baptiste apparaît comme le petit frère de la Joconde, peinte en 1503, alors qu’on a toujours pensé qu’il avait été une des dernières réalisations de l’artiste, une dizaine d’années plus tard.
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Et sur le groupe de la Vierge à l’enfant avec Sainte Anne, chaque visage a été peint avec une subtilité de tons selon des techniques différentes, qui contribuent à singulariser les émotions des personnages de ce trio tragique. Tout en témoignant de la science de Léonard.
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(1) «Revealing the sfumato technique of Leonardo da Vinci by X-ray Fluorescence Spectroscopy», Laurence de Viguerie, Philippe Walter, Eric Laval, Bruno Mottin, V. Armando Solé Angewandte Chemie International Edition, 2010.

2 commentaires:

Delphine a dit…

Merci beaucoup pour la "pub" :-)
A bientôt !!

mazel a dit…

bonjour Delphine,
normal... tu m'as fait découvrir quelque chose de beau !
et puis, j'aime bien faire de la pub aux blogs des amis, ça permets d'autres rencontres...
bonne fin de journée
bises