dimanche 29 mars 2009

Bernard Quiriny - Contes carnivores


Terminé ce matin... au petit déjeuner... impossible d'entreprendre autre chose avant de connaître la dernière nouvelle !

Succession de contes dans la lignée de Villiers de L'Isle Adam, Poe, Stevenson, Borges, Henri de Régnier ou Marcel Aymé, où le fantastique se mêle au drolatique et à l'onirique.

Il ne s’agit pas de fantastique traditionnel, mais plutôt de ’réalisme magique’ ou de "merveilleux".

De ces quatorze nouvelles, certains textes ne sont d’ailleurs pas vraiment fantastiques, mais étranges, ou insolites.


- Pour faire l’amour avec une jolie jeune fille rencontrée par hasard, vous devez... la peler car sa peau est... (Sanguine, conte initial).

- Un évêque vit avec deux corps et se transpose tantôt dans l’un tantôt dans l’autre (L’épiscopat d’Argentine).

- La langue des Yapous est totalement incompréhensible car reposant uniquement sur des malentendus (Quiproquopolis).

- Une société d’admirateurs de marées noires s’est constituée, et ses membres courent d’une catastrophe à l’autre pour en juger l’esthétique (Marées noires).

- Un critique musical n’écoute pas la musique, mais... la sent, à l’odeur (Chroniques musicales : Synesthésie).

- Un peintre renommé couronne son oeuvre en se faisant tuer en plein vernissage : le tableau criblé de son sang est à présent terminé (Souvenirs d’un tueur à gages : Autoportrait).

- Le ’zveck’ est un alcool très dangereux : il ne tue pas, mais rend saoûl pour la vie (Une beuverie pour toujours).

- Qui habet aures, l’histoire d’un homme qui entend les pensées des autres quand elles le concernent directement. Et lorsqu’il entendra la voix d’une femme qui l’aime, mais dont il ignore tout, le drame s’enclenche...

- Mélanges amoureux racontent les complexes circonvolutions d’un personnage marié, et amoureux de trois autres femmes, dont le reflet se révèle dans les miroirs de chacune... des autres.

- Un peintre sur oeufs est amené un jour à illustrer un oeuf... né d’une femme (L’oiseau rare).

- plantes carnivores relate la troublante relation entre un botaniste et ses dionées.
illustration : José Roosevelt

5 commentaires:

sentinelle a dit…

Je suis contente que tu aies aimé, dans la mesure où ce sera ma prochaine lecture :)

mazel a dit…

et bien Sentinelle... tu te prépares un vrai bon moment de lecture...
bonne journée

sentinelle a dit…

Ca y est, je l'ai lu ! Et j'ai beaucoup aimé :)
Mon billet dans les jours qui viennent...

mazel a dit…

bonjour Sentinelle,
je l'attends avec impatience... En ce moment je suis avec "terra nostra" de Carlos Fuentes.
Un énorme pavé... qui devrait me faire la semaine... bizarre mais pas mal.
bonne journée et bonnes lectures

Anonyme a dit…

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