mercredi 10 mars 2010

Marcus Malte - Garden of Love

Marcus Malte... un auteur dont j'ignorai l'existance il y a peut de temps encore... mais rencontré très souvent au cours de mes voyages dans la blogosphère...
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Et ça a évidement aiguisé ma curiosité, si bien que lors de mon dernier passage en bibliothèque, la vue de ce livre sur le présentoir a fait tilt et je m'en suis emparée avec gourmandise !
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Bien faillit l'abandonner pourtant dès le premier chapitre... en me disant que j'étai tombée sur un genre "Gérard de Villiers" ou "Catherine Millet"...
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et puis, heureusement, j'ai continué... et alors là... séduite par l'écriture !!!
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Véritable Labyrinthe que ce livre ! pas facile d'en parler, je ne sais trop par où commencer !
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Alexandre Astrid, flic déchut, alcoolique, reçoit un manuscrit "So I turn’d to the Garden of Love That so many sweet flowers bore"... et ce manuscrit contient une partie de sa vie... Alexandre Astrid, va devoir affronter ses anciens démons et se replonger dans le passé.
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C'est troublant, diabolique même, thriller psychologique, crime, repentir, expiation, un jeu de miroir où se croisent les personnages. Alexandre, Marie et Léna dans la réalité. Ariel, Florence et Matthieu dans le délire. Si bien que le lecteur se perd entre ces deux monde.
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illustration : César Giorgio
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Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu'Alexandre Astrid reçoit par la poste.
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Le titre: Garden of love. L'auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite qu'il s'agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite.
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Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l'auteur du texte brouille les pistes.
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Avec tant de perversion que s'ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs. Comme dans un impitoyable palais des glaces où s'affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l'oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Et tendent un redoutable piège. Avec un fier aplomb.
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Marcus Malte a obtenu en 2007 et 2008 pour Garden of love :
Le 39e Grand Prix des lectrices de ELLE catégorie policier
Le Prix des lecteurs Quais du Polar-20 Minutes
Le Prix Paul Féval de la SGDL
Le Prix Michel Lebrun 2007
Le Prix Cannes Polar 2007
Le Prix Sang d’encre des lycéens à Vienne 2007
Le Prix Goutte de sang d’encre, prix des lecteurs à Vienne 2007
Le Prix Millepages 2007
Le choix de la critique, prix Cœur Noir (St Quentin en Yvelines)
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Marcus Malte (de son vrai nom Marc Martiniani), né le 30 décembre 1967 à La Seyne-sur-Mer, est un écrivain français de roman noir.
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Autres romans :
Le Doigt d'Horace, Fleuve noir, 1996, Folio, 2009
Le Lac des singes, Fleuve noir, 1997, Folio, 2009
Carnage, constellation, Fleuve noir, 1998, Folio, 2008
Le Vrai con maltais, Baleine, 2008 dans la collection
Le Poulpe
Et tous les autres crèveront,
Zulma, 2001
Mon frère est parti ce matin,
Zulma, 2003
La Part des chiens,
Zulma, 2003. Prix Polar dans la ville 2004
Plage des Sablettes, souvenirs d'épaves, Autrement, 2005
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site de l'auteur : http://www.marcusmalte.com/
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« Tout est mélangé, le vrai et le faux. Un savant dosage, si on peut dire. Ces personnages-là sont inventés, mais une bonne partie de leurs actes a vraiment eu lieu. Les meurtres ont eu lieu. Les victimes décrites ont existé, elles faisaient partie du monde réel. »
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La nuit, depuis longtemps, a envahi l'âme et l'existence d'Alexandre Astrid, flic paumé et homme blessé, quand il reçoit chez lui un curieux manuscrit, intitulé Garden of love : le récit de sa propre vie, ses fantômes et ses blessures, ses amours et ses deuils, revisités, diaboliquement recomposés, mêlés à des drames qui renvoient, avec une infinie perversion, à ceux qu'il est chargé d'élucider...
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Composition virtuose, superbement complexe et subtile, ambiguïté permanente des voix et des événements, confusion des sentiments, des sexes, des lieux et des temps, ce texte éblouissant de Marcus Malte avance sur la corde raide entre l'ombre et la lumière, la chute et la rédemption, la violence et la mélancolie.
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Garden of love, dont le titre est emprunté à William Blake, est un roman du temps perdu, des occasions ratées, des chemins de la renaissance aussi.
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C'est le roman de l'heure mauve, familière de son héros, celle dont on ne sait jamais si elle est la première du jour ou la dernière de la nuit. Pour un peu, Garden of love aurait pu ressembler à Jules et Jim. Il en a la tendresse et la poésie.
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Mais pour Marcus Malte, comme pour William Blake, les jardins de l'amour qui portent « tant de fleurs exquises » sont aussi remplis de tombes. - Michel AbescatTelerama n° 2988 - 21 avril 2007
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Curiosité de lecture...
La personne victime du Trouble de la personnalité multiple est, au niveau conscient, persuadée d'être tour à tour telle personne. On peut produire expérimentalement et transitoirement un phénomène de personnalité multiple a minima par utilisation de l'hypnose : on suggère à la personne, sous état de transe hypnotique, qu'elle a telle ou telle caractéristique et on peut constater qu'elle se plie à cette suggestion et se donne le rôle proposé.
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On a montré que si la suggestion est contraire à des choix profonds du sujet, il refuse d'entrer dans le personnage et - éventuellement, sort même de son état de conscience modifiée.
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Il ne s'agit pas de simulation, les changements d'états n'étant pas placés sous le contrôle de la volonté. Contrairement à ce qu'on pense parfois, ce trouble n'a rien à voir avec la schizophrénie, maladie au cours de laquelle le sujet présente une dissociation, une désagrégation de sa personnalité, et non pas plusieurs identités successives définies. - wikipédia

1 commentaire:

Alex-Mot-à-Mots a dit…

Pas un de ses meilleurs roman, je trouve, mais le plus connu, c'est sûr.