jeudi 4 mars 2010

menus propos, lecture en cours, ...

bonjour à vous tous,
Un peu fatiguée aujourd'hui, pas vraiment la grande forme, et puis j'ai froid, donc une seule envie, retourner sous la couette avec mon bouquin...
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"la liseuse" d'Elvira Bach (Lali)
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Tout de même une info pour les boulimiques livresques...
Le Relais
organise le samedi 8 mai 2010 de 10h à 18h non-stop,
à Chanteloup-les-Vignes (78) sa traditionnelle braderie.
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Vêtements, chaussures, livres, jouets et objets divers seront mis en vente à prix très compétitifs. Venez nombreux ! http://www.lerelais.org/Val-de-Seine
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Vaiment des affaires a faire pour les livres, en bon état et de minis prix... je sais de quoi je parle, j'y ai travaillé comme bénévole et l'une des meileures clientes (ou presque)...
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illustration : desordre.net
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Lu ce matin
de Les news livres de fluctuat.net

pour éclairer une rue de Brooklyn
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Oui, les livres sont notre lumière. Au sens figuré... comme au sens propre : afin de rendre à la lecture toute la place qu'elle mérite dans l'espace public, le collectif espagnol Luzinterruptus a disposé, le 17 février dernier, 800 ouvrages lumineux dans une rue de Brooklyn (Water Street) à New York.
Intitulé "literature versus traffic", cette installation devait permettre à un espace urbain de troquer, quelques heures durant, la pollution, le bruit, les hommes pressés, contre la quiétude que représente la lecture.
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Les passants, attirés par les lumières tamisés des ouvrages, pouvaient s'arrêter pour les feuilleter, et même, les emporter.
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Et si les voitures ont réinvesti la rue une fois l'installation terminée, Luzinterruptus estime que "la littérature a vaincu le trafic de New York" cette nuit-là. Toutes les images sur le blog de Luzinterruptus
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Ce soir, c'est télévision et lecture...


20h35 sur la 5
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Sommaire : Harlan Coben évoque son dernier thriller, «Sans laisser d'adresse».
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L'agent sportif Myron Bolitar est, pour la neuvième fois, le héros d'un roman de l'auteur américain.
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Après «Ne le dis à personne», réalisé par Guillaume Canet, c'est cette fois un grand studio hollywoodien qui a acquis les droits d'adaptation du roman.
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Outre le romancier américain, d'autre auteurs, romanciers ou essayistes sont conviés à parler des nouveautés du moment au cours de ce rendez-vous décontracté. Des reportages ponctuent également l'émission qui propose de mieux appréhender l'univers des écrivains.
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22h45 sur la 2
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Résumé : Le mardi 26 novembre 1974, à 16h, Simone Veil, Ministre de la Santé depuis 6 mois à peine, monte à la tribune de l'Assemblée nationale pour défendre son projet de loi légalisant l'avortement.
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En France, elles sont alors 300 000 femmes à avorter clandestinement chaque année : 300 000 criminelles selon la loi pénale de 1920.
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Pendant trois jours et deux nuits, Simone Veil affronte 74 orateurs et endure les diatribes les plus enflammées.
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Au petit matin du 29 novembre 1974, après 25 heures de débat et de tumultes, la loi sur l'Interruption volontaire de grossesse est enfin votée par 284 voix contre 189, mettant fin à des siècles d'hypocrisie.
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Archéologie...
Une mission archéologique française a découvert près du Caire le sarcophage en granit rose et au couvercle en basalte d'une reine jusqu'ici inconnue de la VIe dynastie, a annoncé mercredi 3 mars le service des antiquités égyptiennes.
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Identifiée comme Bahnou, elle est "l'une des reines de la VIe dynastie, qui a régné sur l'Egypte de 2374 à 2192 av. J.-C. Mais nous ne savons pas jusqu'à présent si elle était l'épouse de Pépi Ier (- 2354 à - 2310) ou de Pépi II (- 2300 à - 2206)", a affirmé le chef du conseil suprême des antiquités,
Zahi Hawass.
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La mission archéologique effectuait des fouilles dans la pyramide qui s'est avérée être celle de la reine Bahnou. Elle est située parmi un groupe de pyramides de reines, voisines de celle du pharaon Pépi Ier, au sud de la pyramide à degrés de Saqqara.
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Mais d'après Philippe Collombert, le chef de l'équipe française, Bahnou était "probablement" l'épouse de Pépi II".
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Le sarcophage de 2,6 m de long et de 1,10 m de haut a été retrouvé dans la chambre funéraire, où des prières destinées à faciliter le passage de la reine dans l'au-delà ont été gravées.
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Sur un côté du sarcophage, des hiéroglyphes indiquent que la reine est "l'épouse du roi et sa bien-aimée". Des restes des bandelettes en lin ayant servi à envelopper la momie de Bahnou ont également été retrouvés.
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Galal Mouawad, un inspecteur des antiquités qui a travaillé avec l'équipe française, a souligné que cette découverte était "très rare". "La rareté de ce sarcophage (...) est due au fait que le corps principal est en granit rose alors que le couvercle est en basalte noir", a-t-il dit, n'écartant pas que le couvercle ait pu appartenir à un autre sarcophage avant d'être posé sur la cuve en granit rose destinée à la reine Bahnou.
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Lecture en cours ... Le Cantique des innocents de Donna Leon, en partenariat avec livraddict et les éditions Calmann-Lévy.
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Trouvé un seul article dans la presse :


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Livres : Actualité de la littérature La gaieté pessimiste d'une Américaine à Venise
La romancière Donna Leon installée dans la cité des Doges depuis une trentaine d'années publie la dix-septième enquête de l'inspecteur Brunetti. Rencontre sous la neige.
Ce week-end là, des flocons de neige dansaient sur Venise. Pas de quoi refroidir l'enthousiasme de Donna Leon.
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La romancière américaine de 68 ans aime accueillir des visiteurs dans la ville où elle habite depuis 1981.
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Son engouement est d'autant plus grand, qu'à ses côtés, son amie Toni Sepeda, une autre Américaine vivant dans la cité lacustre, publie un guide touristique intitulé Venise, sur les traces de Brunetti.
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Un parfait complément à la lecture du Cantique des innocents. La dix-septième enquête du fameux commissaire de police vénitien créé en 1991 par Donna Leon traite avec brio d'une épineuse affaire de trafic d'enfants.
Tout en marchant à travers les ruelles de la cité des Doges, Donna Leon se confie.
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Elle révèle une personnalité pleine de contradictions : «Je suis pessimiste sur à peu près tous les sujets, mais en même temps je suis génétiquement programmée pour le bonheur !», lance-t-elle tout sourire.
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Dans la foulée, elle salue une vieille Vénitienne d'un sonore « Buongiorno !» et discute avec elle pendant plusieurs minutes.
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Toni Sepeda réagit : «Marcher dans Venise avec Donna, cela prend beaucoup de temps, elle salue tellement de monde !»
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«Je ne connais même pas le nom de cette femme, et elle ne sait pas non plus qui je suis, mais nous habitons le même quartier et nous nous parlons souvent », précise la romancière, qui souhaite rester anonyme dans son pays d'adoption.
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Ainsi elle refuse que ses romans soient traduits en italien.
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« De plus, ajoute-t-elle, comme je suis assez critique sur la société italienne dans mes livres, je ne souhaite pas qu'ils soient commentés par la presse d'ici et que les Italiens se fassent une fausse idée de mes écrits avant même de les lire. »
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Les enquêtes de Guido Brunetti se vendent dans tous les autres pays d'Europe, et, avec moins de succès, en Amérique du Nord.
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Dans l'Hexagone, France 3 prépare une série télévisée qui sera une adaptation fidèle des romans de Donna Leon.
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Opéra baroque

La romancière n'est-elle pas devenue davantage italienne qu'américaine ?« Non, parce que ma personnalité a été formée en Amérique. » Et pourtant, celle qui fut professeur de littérature anglaise en Arabie saoudite, en Iran, et en Italie jusqu'en 1996, apprécie qu'on la considère comme la plus européenne des romancières d'outre-Atlantique.
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Elle admet ne pas ressembler à la majorité de ses compatriotes. «Je n'ai jamais eu d'ambition, en revanche j'ai toujours été travailleuse. Mais l'obsession si américaine de la réussite, de la position sociale, ne m'a jamais touchée. Jeune, je voulais juste être heureuse. J'y suis arrivée par hasard…»
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Sa découverte de l'Italie, à 25 ans ? «J'ai juste suivi une amie qui souhaitait passer une année à Rome.» Son installation à Venise ? «J'ai choisi cette ville afin de vivre près d'un couple d'amis vénitiens qui m'est toujours cher. La femme, Roberta, a par la suite écrit un livre de recettes inspirées de la cuisine de l'épouse de Brunetti.»
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Et le déclic qui a conduit Donna Leon à écrire son premier roman ? Toujours le hasard, lors d'une discussion avec un de ses amis chef d'orchestre qui évoquait sa rivalité avec un confrère. Ainsi, dans sa première enquête, Brunetti se penche sur l'assassinat d'un chef d'orchestre au théâtre de La Fenice.
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Donna Leon précise que l'écriture n'a jamais été vitale pour elle. « En revanche, je ne pourrais pas vivre sans lire. J'apprécie d'abord la littérature britannique, parce que ses chefs-d'œuvre sont accessibles et légers. À l'image des romans de Dickens ou Fielding. En France ou en Allemagne, notamment, il y a la grande littérature et puis celle qui est étiquetée populaire. »
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L'Italienne d'adoption confie aussi avoir lu avec passion les grands auteurs de polars anglais et américains, d'Agatha Christie à Raymond Chandler. Aujourd'hui, la reine vénitienne du crime lit des livres d'histoire. Elle n'apprécie pas les thrillers actuels, notamment ceux de Stieg Larsson, trop violents à son goût.
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Trop modeste, elle glisse : « Je connais mes limites, je suis un artisan qui se cantonne à ce qu'il sait écrire. »
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Elle n'avoue qu'une fierté : financer depuis dix ans un orchestre d'opéra baroque. « Je gagne beaucoup d'argent, alors je rends un peu de ce que j'ai reçu. Je suis passionnée d'opéras, je ne pourrais pas vivre sans en écouter. » Donna Leon affiche aussi son amour des animaux, de la nature, ainsi que son combat pour l'environnement qui lui fait préférer le train à l'avion. Cette romancière atypique trouve son bonheur dans mille centres d'intérêts. C'est ce qui fait son charme.
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Le cantique des innocents de Donna Leon, traduit de l'américain par W.O. Desmond, Calmann-Lévy, 286 p, 20,90 €.
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Venise, sur les traces de Brunetti de Toni Sepeda, traduit de l'américain par J.-C. Khakifa et W.O. Desmond, Calmann-Lévy, 330 p, 20,50 €.

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thème : trafic d'enfants, adoptions illégales,
Personnages récurents :
Guido Brunetti, commissaire
Vianello, son adjoint
Elettra, secrétaire de Patta qu'elle méprise, hacker impénitente, intelligente et débrouillarde,
le procureur Patta, infatué, ambitieux et incompétent
son sous-fifre Scarpa, toujours à l'affût pour dénoncer autrui, spécialement Brunetti
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et les Les Carabinieri sont l'équivalent en Italie de la Gendarmerie nationale en France.

















L adoption, c'est l'acte légal par lequel des adultes prennent pour enfants légitime une personne dont ils ne sont pas les parents biologiques.
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Une grande partie des adoptions est internationale.
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Pour éviter des pratiques illégales, en particulier les trafics d'enfants, une convention internationale a été conclue à La Haye le 29 mai 1993.
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Le trafic d'enfants est une forme de
trafic d'êtres humains. Il s'agit d'une activité criminelle.
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La stérilité humaine (ou infertilité) est l'incapacité de concevoir naturellement, de porter ou d'accoucher un enfant sain. Il y a plusieurs raisons pour un couple de ne pas être capable de concevoir ou de devoir requérir pour ce faire un soutien médical.
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Face au déclin de la spermatogenèse observé chez un nombre important d'hommes, et aux problèmes croissant de fertilité chez les couples désirant des enfants, des chercheurs s'intéressent au clonage et à la possibilité de produire des spermatozoïde à partir de cellules-souches, éventuellement féminines.
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L'université de Newcastle, travaillerait ainsi en 2008 selon le magazine New Scientist, à la production de spermatozoïdes mâles à partir de cellules-souches de femmes adultes, pendant que d'autres équipes travaillent sur des œufs mâles issus de cellules-souches venant de la moelle osseuse susceptibles de créer des gamètes mâles ou femelles.
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L'équipe anglaise menée par Karim Nayernia aurait déjà créé des spermatogonies (précurseurs de la spermatogénèse) selon les magazines New Scientist et Telegraph.
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En avril 2007, Des chercheurs allemands de l'université de Göttingen, autour de Karim Nayernia, avaient transformé des cellules de moelle osseuse d'un homme adulte en spermatogonies.
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En 2006, ils avaient déjà obtenu des spermatozoïdes capables de féconder des ovules, chez des souris via des cellules-souches transformées en spermatogonies, après que ces dernières aient été injectées dans le testicule d'une autre souris.
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Outre la question éthique, ces recherches pourraient être confrontées à l'impossibilité de se passer du chromosome Y absent chez les femmes, et peut-être indispensable à la spermatogénèse.

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