Un peu moins présente en ce moment pour cause de problèmes de santé... qui me forcent a faire du lit... la position assise derrière l'écran étant trop douloureuse... rien de bien grave donc, juste énervant...
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enfin, la position couchée me donne du temps supplémentaire pour lire... alors j'en profite un maximum...
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illustration : altcinema.com
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illustration : altcinema.com
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Très bonne surprise... je n'en suis qu'a mi-chemin et pas encore découvert le coupable... une femme ? un homme ? Pervertions et hystérie sont présentes... bourgeoisie, jeunes filles en fleurs, prostituées et maisons closes... et balbutiemment de la psychanalise... j'adore !
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Venu donner une série de conférences, il est accueilli par Younger, jeune médecin qui lui fait découvrir la ville en pleine construction, les bas-fonds de Chinatown et les hôtels particuliers de Gramercy Park.
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Une visite d'autant plus mémorable que le psychanalyste viennois prend part à une enquête surprenante : le cadavre d'une jeune fille torturée et étranglée vient d'être retrouvé.
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Nora Acton, autre victime du même agresseur, a miraculeusement survécu mais est frappée d'amnésie et de mutisme. Dans l'ombre de Younger chargé de la soigner, Freud va habilement s'immiscer dans l'esprit de Nora, explorer son inconscient et de nouveaux champs d'application : l'interprétation des meurtres...
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Jed Rubenfeld a fait ses études à Princeton (où il a mené une thèse consacrée à Freud) et Harvard. Il est actuellement professeur de droit à l'université de Yale et vit à New Haven, dans le Connecticut. L'interprétation des meurtres est son premier roman.
Freud mène l'enquête
Après avoir démêlé les secrets de nos rêves, ce cher Sigmund passe à L'Interprétation des meurtres dans le New York des années 1900.
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Un polar virtuose de Jed Rubenfeld qui est aussi une introduction à la psychanalyse.
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illustration : atinachile.cl
Un petit bijou. Voilà. C'est dit. L'Interprétation des meurtres est sans doute l'un des meilleurs polars de l'année, l'un des plus beaux premiers romans de la rentrée littéraire et l'une des plus efficaces introductions à la psychanalyse freudienne. Trois en un!
Un petit bijou. Voilà. C'est dit. L'Interprétation des meurtres est sans doute l'un des meilleurs polars de l'année, l'un des plus beaux premiers romans de la rentrée littéraire et l'une des plus efficaces introductions à la psychanalyse freudienne. Trois en un!
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La formule du bon docteur Jed Rubenfeld est d'une efficacité redoutable. Paru l'an dernier aux Etats-Unis, où il s'est vendu à 600 000 exemplaires, ce roman qui défie les lois du genre est déjà en cours de traduction dans 30 pays.
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Un polar dont Freud serait le héros? Avouez qu'il fallait oser! Car Freud lui-même - et plus encore ses héritiers - a toujours considéré avec méfiance toute forme de fiction: on se souvient qu'Anna Freud, la fille du maître, déploya une fabuleuse énergie pour empêcher que fût tourné le film que John Huston envisageait sur Freud, d'après un scénario de... Jean-Paul Sartre. Freud est un totem et en faire un héros de roman était un tabou. Du moins jusqu'à ce que Jed Rubenfeld passe par là.
Un polar dont Freud serait le héros? Avouez qu'il fallait oser! Car Freud lui-même - et plus encore ses héritiers - a toujours considéré avec méfiance toute forme de fiction: on se souvient qu'Anna Freud, la fille du maître, déploya une fabuleuse énergie pour empêcher que fût tourné le film que John Huston envisageait sur Freud, d'après un scénario de... Jean-Paul Sartre. Freud est un totem et en faire un héros de roman était un tabou. Du moins jusqu'à ce que Jed Rubenfeld passe par là.
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Sans doute fallait-il ne pas être membre du sérail pour oser tirer ainsi la barbe du maître. Rubenfeld, donc, n'est pas psychanalyste. Certes, il est l'auteur d'une thèse de doctorat sur Sigmund Freud, mais a gagné la reconnaissance de ses pairs en s'imposant, avant tout, comme l'un des plus éminents spécialistes américains de droit constitutionnel. Il enseigne cette discipline à la très sérieuse université Yale.
Sans doute fallait-il ne pas être membre du sérail pour oser tirer ainsi la barbe du maître. Rubenfeld, donc, n'est pas psychanalyste. Certes, il est l'auteur d'une thèse de doctorat sur Sigmund Freud, mais a gagné la reconnaissance de ses pairs en s'imposant, avant tout, comme l'un des plus éminents spécialistes américains de droit constitutionnel. Il enseigne cette discipline à la très sérieuse université Yale.
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La toile de fond de ce roman est parfaitement authentique, la documentation est d'une rigueur absolue.
La toile de fond de ce roman est parfaitement authentique, la documentation est d'une rigueur absolue.
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En 1909, Freud se rend aux Etats-Unis, accompagné de quelques-uns de ses disciples. Parmi eux, Sandor Ferenczi et Carl Gustav Jung.
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Au terme d'un voyage qui le conduit à donner plusieurs conférences dans les universités américaines, Freud revient en Europe, dégoûté à jamais de ce Nouveau Monde sur lequel il fondait pourtant d'immenses espoirs. Que s'est-il passé?
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Jed Rubenfeld, en bon romancier, écrit dans les blancs laissés par l'Histoire. Tout commence donc par un meurtre.
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illustration : mybleam.com
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On n'a pas fait mieux depuis Ragtime
On n'a pas fait mieux depuis Ragtime
Une jeune femme est retrouvée assassinée, abominablement torturée, dans une suite d'un de ces grands hôtels en construction le long de Central Park (les amoureux de New York reconnaîtront l'Ansonia, déjà érigé au rang de personnage de roman par Saul Bellow et Paul Auster).
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La victime appartient à la haute société new-yorkaise, déjà secouée par le meurtre, trois ans plus tôt, de l'architecte Stanford White sur le toit du Madison Square Garden. Cette fois-ci, le maire de la ville, le très mégalomane McClellan, entend bien résoudre l'affaire avant qu'un nouveau scandale ne ternisse la réputation de sa cité.
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D'autant qu'une autre victime vient d'être découverte, à Gramercy Park! Mais elle survit à ses blessures. Nora Acton, que le choc a rendue muette et amnésique, est aussitôt placée sous protection policière.
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Un jeune homme gagné aux idées de la psychanalyse, et venu accueillir Freud à sa descente de paquebot, se rend alors à son chevet et entreprend de la soigner. C'est ce Dr Younger, maladroit et sentimental, qui, chaperonné par Freud, devient le narrateur de ce formidable polar.
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L'intrigue est menée de main de maître jusqu'à la dernière page.
L'intrigue est menée de main de maître jusqu'à la dernière page.
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On croise, comme dans tout bon roman policier, un inspecteur idéaliste, des flics corrompus, un magnat du béton aux moeurs un peu louches, une matrone aux airs de mante religieuse, un médecin légiste au caractère bougon...
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Et l'on reconnaîtra en Nora Acton la fameuse Dora dont Freud traite le cas dans Cinq Psychanalyses.
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Mais, surtout, Rubenfeld superpose à sa fiction une autre affaire: l'étonnante bataille qui oppose Freud et Jung.
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Lentement se dévoile le projet de Freud: faire de Jung son successeur, afin, dira-t-il à ses autres disciples, de ne pas enfermer la psychanalyse naissante dans une «affaire nationale juive». Jung, en effet, est suisse et chrétien. De ce fait, c'est lui qui pourra exporter le mieux les idées nouvelles vers les Etats-Unis - Freud en est persuadé.
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Mais Jung se détache peu à peu des thèses de son mentor: il remet en question l'étiologie sexuelle de la névrose, se démarque sur le sujet de l'interprétation des rêves et ne croit pas à la prohibition universelle de l'inceste...
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Ajoutons à cela son assiduité auprès des femmes, qui le conduit à de mystérieuses promenades nocturnes du côté des bordels de Gramercy Park... Et sa fréquentation - très intéressée - d'un étrange cercle de neurologues particulièrement hostiles à la psychanalyse. Ces derniers ne reculeront devant rien pour empêcher Freud et ses disciples d'importer la psychanalyse en Amérique.
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Rubenfeld parvient à tenir en haleine le lecteur le moins au fait des concepts psychanalytiques, grâce à un sens parfait du suspense. Son style direct et simple fait ici merveille.
Rubenfeld parvient à tenir en haleine le lecteur le moins au fait des concepts psychanalytiques, grâce à un sens parfait du suspense. Son style direct et simple fait ici merveille.
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Au passage, Rubenfeld signe l'une des plus saisissantes descriptions du New York du début du siècle dernier: la scène où Freud, découvrant le métro qui relie Manhattan à Brooklyn, est pris de panique, est admirable.
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Tout comme celles où nos détectives arpentent les fondations du pont de Manhattan. On n'a pas fait mieux depuis Ragtime, d'E. L. Doctorow. A la naissance d'une ville appelée à devenir la nouvelle Athènes de l'Occident répond la naissance de la psychanalyse. Jed Rubenfeld joue superbement de ces parallèles. Il s'impose comme un auteur à suivre. - Par François Busnel (L'Express), publié le 11/10/2007 - http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-interpretation-des-meurtres_822360.html -
2 commentaires:
Finalement, la position couchée à du bon.
J'espère que tu iras mieux rapidement.
A bientôt.
Moi aussi, j'avais adoré L'interprétation des meutres !
Je te conseille L'aliéniste de Caleb Carr (note de lecture sur mon blog).
Bon weekend et bon rétablissement !
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