« Il portait sur la société israélienne un regard qui pouvait paraître parfois sévère. Mais ce feu qui l'animait était celui des amoureux », commenta hier Frédéric Mitterrand, suite à l'annonce de la mort de l'écrivain israélien Amos Kenan.
À l'âge de 82 ans, ce dernier fut tout à la fois peintre, sculpteur, poète, écrivain et dramaturge.
Il travailla dans divers des plus grands journaux du pays, notamment Haaretz.
Il sut faire preuve d'un regard critique des plus acerbes sur la société durant toute sa vie. Présent à Paris entre 1954 et 1962, il fit publier un livre enrichi des illustrations de Pierre Alechinsky.
De 1954 à 1962, il a vécu à Paris où un de ses livres a été illustré par Pierre Alechinsky, et où une de ses pièces a été adaptée par le chorégraphe Maurice Béjart.
Durant ce séjour, il aurait inspiré à Christiane Rochefort le personnage de son roman "Le repos du guerrier".
Le roman le plus célèbre d'Amos Kenan, "La route d'Ein Harod", publié en 1984, a été traduit en huit langues et adapté au cinéma à Hollywood.
Le roman le plus célèbre d'Amos Kenan, "La route d'Ein Harod", publié en 1984, a été traduit en huit langues et adapté au cinéma à Hollywood.
De retour en Israël, il reprit son activité satirique, et écrivit de nouveau pour le théâtre.
L'écrivain iconoclaste est décédé mardi de la maladie d'Alzheimer contre laquelle il se battit durant de longues années. Il naquit à Tel-Aviv en 1927.
source : diverses
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