mercredi 12 août 2009

curiosité de lecture : le bilderberg

lu une centaine de pages...
et déjà des envies d'en savoir plus...
C'est ce qu'il y a de bien avec Loevenbruck... il titille notre curiosité. Enfin, avoir moi c'est ainsi que ça se passe, d'où des recherches (plaisantes) tout au long de la lecture...
Le groupe Bilderberg, ou conférence de Bilderberg, ou encore Club Bilderberg est un rassemblement annuel et non-officiel d'environ 130 membres, dont la plupart sont des personnes d'influence dans les domaines des affaires, des médias et de la politique. Les participants sont essentiellement américains ou européens.

L'idée de la création de ce groupement date de
1952.
Depuis 1954, cette conférence réunit sur invitation environ 130 personnalités diverses issues du milieu des affaires, des études académiques ou politiques de différents pays.
Ses membres, des hommes politiques, des industriels, des banquiers, et des journalistes, s'appellent eux-mêmes les « Bilderbergers » ou « groupe Bilderberg ».
Dans ce contexte, aucune source valable n'étant réellement vérifiable, il convient d'être très prudent.
Du fait du caractère très confidentiel des conférences et de sa non-médiatisation, le groupe a longtemps été considéré par certains comme une société secrète.
Parmi les reproches émis à l'encontre de ce groupement, on notera la crainte de voir une structure collégiale abritant un petit nombre de personnes influentes et puissantes prendre des décisions importantes en économie ou en politique sans aucun contrôle démocratique par des tiers.
Le groupe Bilderberg demeure toujours aujourd'hui l'un des dossiers du conspirationnisme.
Depuis la chute de l'empire soviétique, on reproche notamment à ce puissant lobby l'orchestration de la mondialisation économique.

Fondation
La première réunion se serait tenue en mai 1954 à l'hôtel Bilderberg à Oosterbeek (Pays-Bas), d'où son nom.
On compte parmi ses membres fondateurs le Prince Bernhard des Pays-Bas,
mais aussi Jozef Luns (ex-secrétaire général de l'OTAN)
et Paul Van Zeeland (ex-premier ministre belge et banquier). Le groupe possède des bureaux à Leyde aux Pays-Bas.

Organisation

Le groupe Bilderberg se composerait en trois cercles concentriques :

le Bilderberg Advisory Committee (« comité consultatif ») est le cercle le plus central. Il comprend une dizaine de membres.
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Le Steering Committee (« comité de direction ») est un cercle légèrement moins fermé que le premier. Il est constitué d'environ 35 membres, exclusivement européens et américains.
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le « cercle extérieur » est assez large et comprend 80% des participants aux réunions.
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Une liste des participants ainsi que les thèmes abordés seraient disponibles auprès du secrétariat du groupe.
Un rapport de synthèse de la réunion est également rédigé, semble-t-il, comme le laissent supposer ces liens et la présence de « rapporteurs » sur la liste officielle des participants.
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Selon le
Conseil fédéral suisse dans une réponse à une question parlementaire faite en 2003, "les conférences Bilderberg sont un forum d'échange sur les principaux sujets d'actualité dans les domaines les plus divers entre membres de gouvernements, diplomates, politiciens, personnalités de l'économie, représentants de la science, de la formation, de la presse et d'instituts spécialisés.(...)"
De plus, "l'objectif de cette conférence privée est une discussion libre et ouverte. Les participants y défendent leur opinion personnelle et n'y parlent pas au nom de leur gouvernement ou de leur employeur.
C'est pour cette raison que les organisateurs renoncent à faire de la publicité autour de ces discussions". Par ailleurs, "les participants qui acceptent une invitation personnelle à la conférence se déclarent prêts à renoncer à toute publicité.
Du reste, il ne s'agit pas de négociations, mais de discussions qui permettent et favorisent une mise en réseau des idées et des personnes.". Interrogé par le journaliste français Bruno Fay, Nicolas Beytout qui a reconnu avoir été invité à plusieurs reprises confirme l'opacité de l'organisation : "J’ai fait trois Bilderberg mais on ne demande pas à participer, on est invité par le comité de direction. Nous sommes installés par ordre alphabétique, il n’y a absolument aucun protocole ni décorum.
Des sessions thématiques sont annoncées à l’avance avec deux ou trois orateurs qui font un exposé avant d’ouvrir le débat avec la salle. La confidentialité est un gage très grand de sincérité qui permet aux participants de dire vraiment ce qu’ils pensent.". - wikipédia
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Bilderberg : silence médias sur les réunions de l'élite mondiale
C'est à cette époque de l'année que le groupe Bilderberg, rassemblant environ 120 milliardaires, banquiers, hommes politiques, industriels, universitaires, haut fonctionnaires, personnalités d'influence dans le monde du travail et de l'éducation et journalistes, se réunit pendant un week-end dans un hôtel. ou un centre de villégiature quelque part en Amérique du Nord ou en Europe, afin de discuter en privé des affaires du monde.
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Cette année, la 56e conférence de Bilderberg s'est déroulée -le weekend dernier- à l'hotel Westfields Marriott de Chantilly en Virginie, à une quinzaine de kilomètres de l'aéroport international de Washington Dulles. Comme lors des éditions précédentes, les détracteurs de Bilderberg accusent la presse grand public de passer sous silence un club qui selon eux dirige un gouvernement secret.
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Le lieu où seraient choisis les futurs présidents américains

Les critiques affirment que Bilderberg est le lieu où sont choisis les futurs présidents américains et Premiers ministres britanniques, ce que confirmerait la participation à la conférence de Bill Clinton en 1991 et celle de Tony Blair en 1993. En 2004, le magazine Time a révélé que John Kerry a choisi John Edwards pour être son colistier juste après que ce dernier avait fait une forte impression sur les participants de la session Bilderberg en Italie.
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D'après l'ouvrage de 1980 intitulé « Trilateralism : The Trilateral Commission and Elite Planning for World Management » (Le Trilatéralisme : la commission trilatérale et l'organisation du management mondial par les puissants), le président Dwight D. Eisenhower souhaitait vivement que son personnel assiste à Bilderberg, le président John F. Kennedy a largement recruté les membres de son administration parmi d'ancien participants de Bilderberg, comme Dean Rusk, George W. Ball, George McGhee, Walter Rostow, Arthur Dean et Paul Nitze, et les membres de l'administration Carter prenaient largement part aux réunions annuelles du groupe.
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Un critique a publié une
liste établissant que le club Bilderberg 2008 comprend Henry Kissinger, Ben S. Bernanke, David Rockefeller, Vin Weber, Robert B. Zoelick, Donald Graham, Verdon Jordan, Charlie Rose et leurs homologues européens. Des manifestants ont surveillé cette élite à l'entrée de l'hôtel et enregistré des vidéos de « surveillance » à l'extérieur et à l'intérieur des parties du bâtiment faiblement gardées, avant que la conférence commence.
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Jusqu'ici les détracteurs de Bilderberg ont raison : la presse grand public a ignoré Bilderberg en 2008. Selon la base de données Nexis, les sites
Wonkette et Raw Story ont relaté l'événement et les objections des critiques. Avec une simple recherche Web, on tombe sur des articles de critiques de Bilderberg comme Alex Jones et Jim Tucker, qui sonnent l'alarme sur le problème.
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Les critiques ont raison sur un autre point : la réunion de 120 importantes personnalités mondiales est une nouvelle à ne pas taire. Mais à la décharge de la presse grand public, il faut dire qu'il est difficile de rendre compte d'un rassemblement privé, placé sous haute surveillance.
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Permettre aux participants d'exprimer librement et ouvertement leur opinion.

Les organisateurs de Bilderberg ont donné le mot d'ordre aux participants de ne pas divulguer les débats du weekend, affirmant dans un communiqué de presse cette année que « le caractère privé des réunions n'a pas d'autre motif que celui de permettre aux participants d'exprimer librement et ouvertement leur opinion ».
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En 1927 la Chatham House, « think tank » britannique, a consacré une règle du même type, et des obligations de cet ordre s'appliquent lors de certaines réunions du Conseil de relations étrangères (« think tank » américain) et du Groupe de stratégie de l'Institut Aspen. Dans presque toutes les villes du monde, des groupes privés se réunissent pour discuter de manière confidentielle. C'est comme ça que le monde fonctionne. Il y a bien de temps à autre des fuites de la part des membres de Bilderberg, comme dans le cas de John Edwards en 2004, mais les chics et puissants gardent généralement le silence.
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Quelles auraient été les conséquences si le Washington Post avait envoyé un reporter au très exclusif rassemblement de Chantilly ? Un journaliste d'Associated Press était parti couvrir la session Bilderberger de 1978 à Princeton dans le New Jersey, mais ce qu'il a raconté se résume à une scène où des « hommes en costumes gris et aux lunettes de soleil » le chassent du périmètre du centre de conférence Henry Chauncey.
Extraits de la dépèche (Steve Hindy) :
« Kissinger s'est nonchalamment promené autour d'un petit étang artificiel samedi, jusqu'à s'approcher à quelques mètres de la route menant au bâtiment.

Il a tourné autour de l'étang deux fois, une première fois avec un homme grisonnant qui fumait la pipe et une seconde avec un homme plus jeune. Kissinger avait l'air grave et attentif pendant que les hommes parlaient de choses comme de “limitations de portées”.
Kissinger avait l'air agacé et a refusé de s'exprimer lorsqu'un reporter s'est approché de lui.

L'un des deux agents des services secrets protégeant l'ancien secrétaire d'Etat fit un signe de tête plein de sympathie au reporter et lui dit : “Vous avez fait de votre mieux.'

Et pourtant la presse grand public ne peut guère être accusée de passer Bilderberg sous silence.
Selon Nexis, le New York Times a mentionné Bilderberg une vingtaine de fois depuis 1981, dont un article de 2004 intitulé ‘une conférence secrète pour dominer le monde’. D'autres articles dans le Washington Post, le Chicago Tribune et le Boston Globe mentionnent le groupe.

Le mois dernier encore, dans le Washington Post, Anne-Marie Slaughter a fait référence aux membres de Bilderberg dans sa critique d'un nouvel ouvrage : ‘Superclass : The Global Power Elite and the World They Are Making’ (la Superclasse, l'élite de la puissance mondiale et le monde qu'elle est en train de construire). [en France, Michael Gama a consacré un livre, ‘Rencontres au sommet’ (
ed. Altiplano), à ces réunions des riches et des puissants, dont Bilderberg].

A lire : Véritable Histoire des BILDERBERGERS de ESTULIN Daniel

Explorant un monde d'intrigues et de menées secrètes, Daniel Estulin dénonce aujourd'hui ce que nul n'avait pu rapporter jusque-là : depuis ses débuts en 1954 à l'hôtel Bilderberg, dans la petite ville hollandaise d Oosterbeek, le Bilderberg Group a chaque année tenu une réunion, où l'élite politique européenne et américaine se retrouve avec les plus riches PDG de la planète, pour discuter de l'avenir économique et politique de l'humanité.
Bien que présentes, les principales figures de la presse internationale n'ont jamais été autorisées à rapporter les discussions et conclusions de cet organisme qui, comme le montre l'auteur, ont des répercussions considérables et le mot est faible sur les citoyens du monde.
Usant de méthodes dignes d'espions de la guerre froide, et parfois même au péril de sa propre vie, Daniel Estulin est parvenu à apprendre ce qui se disait derrières les portes closes d opulents hôtels. Il le rapporte pour la première fois dans cet ouvrage, qui est déjà un immense succès de librairie dans le monde entier.
Biographie de l'auteur D'origine russe, ayant vécu au Canada, et aujourd'hui installé en Espagne, Daniel Estulin est un journaliste d'investigation plusieurs fois récompensé, qui enquête sur le BILDERBERG GROUP depuis plus de 15 années.
Il est l'auteur de la version espagnole de ce livre, La Verdadera Histoire del Club Bilderberg (2005), Un Best-Seller en Espagne, où il en est à sa 18è réimpression !
L'ouvrage est d'autre part un succès international : traduit en 42 langues, 2 millions d'exemplaires en ont aujourd'hui été vendus dans plus de 60 pays...

L’histoire du Bilderberg racontée à Y.Calvi et J.F.Khan - http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3455
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Autres Sites :

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