jeudi 27 août 2009

la rentrée littéraire 2009 avec le Magazine littéraire

coup d'oeil sur le Magazine littéraire... http://www.magazine-litteraire.com/
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Je ne l'achète pas régulièrement, juste lorsque il s'agit d'un numéro spécial... mais j'aime bien y jeter un oeil de temps à autres, particulièrement lors des rentrées littéraires...
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Repéré 4 livres pour mon année... pour lire le commentaire de ces livres, cliquez sur le titre.
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Repéré 2 blogs intéressants...
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Lu l'article sur Finkielkraut... déjà vu son livre sur Lire-magazine... je l'emprunterai peut-être en bibliothèque... pas fan de l'auteur.
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Critiques - Domaine français
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Eric Fottorino , face au mystère d'un père , déjà pas terminé "Ramon"...
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Pierre Michon, les onze et la Révolution , pas encore eu le temps de le lire... achat prévu.
Les voilà, encore une fois : Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André.
Nous connaissons tous le célèbre tableau des Onze où est représenté le Comité de salut public qui, en 1794, instaura le gouvernement révolutionnaire de l'an II et la politique dite de Terreur.
Mais qui fut le commanditaire de cette oeuvre ? A quelles conditions et à quelles fins fut-elle peinte par François-Élie Corentin, le Tiepolo de la Terreur ?
Mêlant fiction et histoire, Michon fait apparaître avec la puissance d'évocation qu'on lui connaît, les personnages de cette " cène révolutionnaire ", selon l'expression de Michelet qui, à son tour, devient ici l'un des protagonistes du drame.
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Alain Fleischer, Moi, Sàndor F. mon oncle , en général je fuis devant les histoires de familles, sauf en ce qui concerne la littérature des camps et la littérature juive... achat prévu.
l’autobiographie de son oncle paternel, Sàndor, tué à coups de crosse par un soldat nazi en avril 1944, à 27 ans, devant un wagon à bestiaux rempli de Juifs hongrois à demi-morts.
Mais, au lieu de se mettre simplement dans la tête de son oncle disparu, il a choisi de pousser jusqu’au bout la logique de l’identification entre l’écrivain et son sujet.
Il faut dire qu’il s’est toujours senti lié par un fil mystérieux à cet oncle qu’il n’a pas connu, comme si des forces surnaturelles lui avaient confié la charge de continuer sa vie interrompue.
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Emmanuel Carrère, d'autres vies , toujours pas tentée...
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Antoine Bello, l'usine à illusions , hésitation... pas encore lu le premier...
Comme dans Les Falsificateurs, les personnages évoluent dans un espace global : l’intrigue nous promène du Soudan au Timor et aux États-Unis tout en faisant se croiser des êtres d’origines grecque, indonésienne, péruvienne, danoise...
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Dominique Fernandez, le père perdu , histoire de famille, pas tentée.
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Vincent Delecroix, Achille et moi , me semble séduisant, mais lecture bibliothèque... un peu déçue par son précédent livre...

Qui n’a pas eu de héros étant petit ?
Rêvé d’être Superman, Robin des Bois, Lancelot du Lac ?
Vincent Delecroix, lui, vouait un culte à Achille – autant dire le héros des héros, celui-là même qui donna naissance au concept dans le sanglant fracas de la guerre de Troie, choisissant en connaissance de cause une vie brève mais glorieuse plutôt qu’une existence longue et obscure.
Enfant, l’auteur de La Chaussure sur le toit aurait voulu être, comme le demi-dieu de L’Iliade, « le premier à la course, le plus grand, le plus fort, le plus beau ».
Et puis il a grandi, a oublié celui qu’il avait longtemps mis sur un piédestal, pour mieux le retrouver avec un Tombeau, allant bien au-delà de l’hommage ou de l’exercice d’admiration.
Son but était en effet de travailler moins sur Achille que sur le lien qu’il avait entretenu avec lui, sur la façon dont une figure mythique vous aide à devenir adulte et à prendre conscience de soi.
« Qu’est-ce qu’un héros, comment vous apparaît-il, comment vous constitue-t-il, comment le quitte-t-on, comment y revient-on ? Telles sont les questions que je me suis posées. »
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Jean Echenoz, sur les talons de Zatopek , un jour je lirai Echenoz...
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Lutz Bassmann, Le porte-voix de Volodine , gros coup de coeur... celui-là, je le veux et très vite !
Dans les villes-fantômes où se déroulent leurs aventures, Schwahn, Brown et Monge ne sont pas des héros exemplaires.
Ils ne croient à rien, ils obéissent à leur hiérarchie avec réticence.
Leurs exorcismes tournent mal, les missions qu'on leur a confiées ressemblent à la traversée d'un cauchemar.
Un incendie se déchaîne à quelques mètres de Brown. Debout devant une porte d'où s'échappe une chaleur de four, Brown reste immobile.
On lui a dit qu'une petite fille surgira des flammes, et qu'il devra lui communiquer quelque chose d'essentiel pour la survie de l'humanité.
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Pierre Senges, Les Variations Lichtenberg , ce livre ne me tente pas mais vu d'autres qui pourraient me plairent.
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Entretien.
Maître de conférences en littérature contemporaine à l’université de Saint-Etienne, Agnès Castiglione considère Pierre Michon comme l’un des plus grands écrivains de notre temps.









Elle lui consacre aujourd’hui un essai, intitulé Pierre Michon, publié aux éditions Textuel, dans la collection Auteurs et complété d’un CD audio, de différentes illustrations et d’une anthologie de textes d’un auteur à « l’écriture absolu ».
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Finkielkraut, messager du roman

Philosophie du roman et roman de la philosophie.
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Longtemps les philosophes ont toisé la littérature, ce territoire exposé, comme les empereurs germains regardaient les plaines du Jütland évoquées par Kierkegaard.
C’était l’époque, comme nous le rappelle Alexis Lacroix dans son enquête (p. 8), où une partie de la littérature s’adonnait au plaisir d’un pur jeu de formes se reflétant à l’infini comme les lustres baroques.
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Si le nouveau livre d’Alain Finkielkraut nécessite toute notre attention, c’est qu’il montre bien que cette époque-là est définitivement révolue.
Désormais l’intelligence est de nouveau requise d’avoir du coeur, pour filer la métaphore qu’il emprunte à Hannah Arendt et… au roi Salomon.
Qu’est-ce qu’un coeur intelligent ?
C’est la part faite à l’incertitude, à l’inachèvement, à l’imperfection. C’est le constat ironique de Kundera pour qui les actes les plus terribles sont aussi des postures théâtrales.
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Le réapprentissage de la nuance contre ce que le philosophe a nommé un jour «l’hypnose du chiffre deux».
L’art du roman, selon Finkielkraut : quitter les généralités qui rassurent pour les cas particuliers qui nous obligent.
À Sartre proclamant l’impuissance de la littérature, Finkielkraut préfère le dernier Barthes, qui veut vivre selon la nuance.
Rien n’illustre mieux cette ambition que la lecture de Tout passe de Vassili Grossman. Comme l’écrit Levinas, l’écrivain soviétique qu’était Grossman, un temps enthousiasmé par la révolution d’Octobre, «se croyait certainement en octobre 1917 entré dans l’ère des accomplissements eschatologiques».
Au point que, en 1937, il a mis son nom au bas d’une pétition qui condamnait la conspiration bakounino-trotskiste et réclamait la peine capitale pour ses membres.
Et, en 1952, quand éclate l’affaire dite des «blouses blanches», son premier mouvement est d’apposer son nom au bas d’une lettre de soutien à Staline.
Mais, comme le montre Finkielkraut, si Grossman a sa place dans la grande typologie des Judas, le principal enseignement qui se dégage de sa phénoménologie de la délation, «c’est que les ressources de la tyrannie sont infinies, et la liberté humaine, fragile».
Bref, loin de tirer prétexte de ses errements pour se draper dans la volonté de pureté, Grossman n’oublie «ni ses envolées messianiques ni ses compromissions».
Comme le suggère Finkielkraut, il échappe à la double tentation de l’accusation et de l’absolution : « Il veut montrer qu’il y a moins de méchants avérés, moins de salauds intégraux, moins de psychopathes, moins de pervers et de prédateurs qu’il n’y a de mal sur la terre. »
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Mansuétude ? Non, esprit de nuance, répond l’essayiste, en commentant le récit que Grossman consacre à l’extermination des koulaks : «Les activistes qui conduisirent ce massacre n’étaient pas au départ des scélérats ou des criminels.
C’étaient des idéalistes effrénés jusque dans leur matérialisme radical.» Ils habitaient, autrement dit, «un monde allégorique, un univers exclusivement peuplé de formes».
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Si les neuf études (Kundera, Grossman, Haffner, Camus, Roth, Conrad, James, Blixen, Dostoïevski) qui composent Un coeur intelligent forment une lecture si précieuse, c’est justement parce que Finkielkraut soustrait la littérature à la fausse alternative d’une définition restrictive : soit un passe-temps récréatif, soit un pur exercice formel.
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Sa philosophie du roman en refait un instrument de connaissance du monde, selon le voeu de Hermann Broch, pour approcher l’énigme du monde.
Ou le plus sûr moyen d’aborder cette terra incognita : « l’incontrôlabilité des choses réelles », évoquée par Philip Roth.
L’art du roman est donc, par excellence, le domaine de la vie de l’esprit qui délaisse le monde immaculé des abstractions pompeuses pour le monde imparfait de ce que Hannah Arendt appelait l’«infinie pluralité humaine».
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Quelques blogs

La rentrée littéraire d'un libraire, un blog réalisé par un « néo-libraire post-truqué », mais assez sérieux, qui a comme projet de faire un titre par jour pour la rentrée littéraire.
www.leblogdemanu.com
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La littérature, de Bernhard à Updike.http://pauledel.blog.lemonde.fr/

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