dimanche 9 août 2009

Caleb Carr - L'Aliéniste

Souvenir de lecture... quelque peu lointain. J'avais noté à l'époque mon envie de lire autre chose de cet auteur (donc il m'avait plu), mais ça ne c'est pas encore fait.
Alors merci télérama de me le remettre en mémoire... pour ma prochaine sortie bibliothèque.











Pendant une semaine sur Télérama.fr, place au frisson. Chaque jour, nous vous proposons de (re)découvrir un livre “mystérieux”.
Une sélection éclectique qui vous mènera de l'énigme pure jusqu'aux confins du fantastique.
Aujourd'hui, “L’Aliéniste”, de Caleb Carr. Un puzzle diaboliquement construit.
- Illustration : Ludovic Debeurme

New York, 1896.
De jeunes prostitués des quartiers déshérités sont découverts horriblement mutilés, sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs publics.
Jusqu’à ce que Théodore Roosevelt, nouveau préfet de police et futur président des Etats-Unis, décide de lancer sur la piste du tueur une équipe composée d’un « aliéniste », pionnier de la psychiatrie, et de deux spécialistes des nouvelles techniques d’investigation telles que l’anthropométrie et la dactyloscopie.
Avec ce puzzle énigmatique, diaboliquement construit, Caleb Carr (né en 1955) faisait, en 1995, une entrée fracassante dans le monde du polar.
Entre thriller et aventure, tradition des feuilletonnistes et suspense psychologique, L’Aliéniste rappelle évidemment l’atmosphère de Jack l’Eventreur ou de Sherlock Holmes.
Mais il est aussi, par son souci du détail historique, un singulier portrait de New York à l’aube de la modernité.

Biographie (avec wikipédia) :

Caleb Carr (né le 2 août 1955) est un auteur de romans et un historien militaire américain.

Il est né à New York, où il a obtenu un diplôme d'histoire. Il est l'auteur du Soldat du mal, du Tueur de temps, ou encore de l'Ange des ténèbres.
Il a aussi écrit le roman L'alieniste en 1996 pour lequel il a reçu le grand prix de Littérature policière et le prix Mystère de la critique.

Il habite actuellement dans l'
état de New York, dans une propriété fermière nommée “Misery Mountain”, dans la ville de Berlin du comté de Rensselear (situé à une centaine de kilomètres au nord de la ville de New York). Il enseigne l'histoire militaire à l'université de Bard.
Il était un ami proche et confident de l'historien James Chace, décédé en 2004.

Caleb Carr a participé à la conception de la suite du film
L'Exorciste, en tant que scénariste. Il est ainsi présent au générique du film.

Carr s'est présenté en tant que candidat indépendantiste dans le comté de Rensselear en 2005, mais il a été largement battu.

Son père,
Lucien Carr a été président de l'UPI (united press international),ainsi qu'une figure de la Beat Generation (groupe d'écrivains américains des années 50.)

Bibliographie (sur Amazon):

Le diable blanc , Éditions Presses de la Cité,
1999
*
Les Leçons de la terreur , Éditions Presses de la Cité
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L'Aliéniste, Éditions Presses de la Cité, 1995
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L'Ange des ténèbres , Éditions Presses de la Cité,
1998
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Le tueur de temps, Éditions Presses de la Cité,
2001
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Le secrétaire italien , Éditions Presses de la Cité,
2006
Avis d'autres lecteurs :
Il est tout à fait fascinant d’assister à cette recherche d’information effectuée par le Dr Kreizler et ses coéquipiers : ils réalisent un travail de déduction fort remarquable à partir des indices récoltés pour établir l’identité du tueur d’une part et élaborer son profil psychologique d’autre part. Les hommes de Roosevelt s’efforcent également de remonter dans le passé du criminel pour comprendre les conditions dans lesquelles ce dernier vivait afin d’anticiper son futur homicide. - Ngan Dai BUI
http://yspaddadenpenkawr.over-blog.com/article-28213499.html
L'enquête progresse lentement et les cadavres s'accumulent. A force de déductions, la fine équipe démonte le mode opératoire du tueur en série, dresse un portrait-robot psychologique et remonte peu à peu sa trace.

Le problème est dans le peu à peu... C'est long, très long parfois et malgré tout mon intérêt pour les débuts de la psychanalyse, je me suis parfois ennuyée.
Et autant dire que j'ai trouvé ces compères beaucoup trop perspicaces, du genre à trouver une adresse grâce à une rognure d'ongle. Car bien entendu, toutes les déductions psychologiques du docteur se vérifient à la fin, et beaucoup trop systématiquement à mon goût.
Par contre, la description des débuts des méthodes modernes d'investigation (graphologie, prise d'empreintes digitales, "profiling"...) est tout à fait intéressante. Ce sont les balbutiements de la police scientifique qui se heurtent au cartésianisme et à la morale.
http://www.encres-vagabondes.com/magazine/carr2.htm
Depuis Le Silence des agneaux et Seven, le personnage du serial killer est devenu une sorte de cliché littéraire et cinématographique auquel on ne peut guère échapper aujourd’hui, comme si le lecteur était devenu lui-même une proie facile, faisant les délices des auteurs de best-sellers.
Dans ce domaine, le pire côtoie le meilleur, et il faut avoir parfois les yeux bien accrochés pour parvenir à bout de certains pavés où, sous couvert d’enquête, on flatte chez l’individu le goût du gore et du voyeurisme, qui sont tout le contraire d’un ancrage symbolique dans la réalité.
http://laculturesepartage.over-blog.com/article-17979470.html
Je ne pense maintenant qu'à une chose : lire les autres romans de Caleb Carr !
et bien sûr, l'avis des amis sur le forum : http://grain-de-sel.cultureforum.net/polars-f27/caleb-carr-t1556.htm
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illustration : "la liseuse" de Bazzanti

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