mardi 20 octobre 2009

Alain Demouzon - Dernière station avant Jérusalem

Pas mal de polars dans mon carton "en attente de lecture"... tout ce que je trouve chez mon bouquiniste lorsque je fais mes échanges de livres et tout ce qui me tombe sous la main en brocante... et quand je dis mon carton, c'est bien en dessous de la vérité, il faut y ajouter quelques étagères...
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donc j'en ai exumé ce livre... le nom de l'auteur me dit bien quelque chose et pourtant, pas de souvenir de lecture...
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Donc pris ce "polar"... mais... sous la jaquette d’un roman policier j'ai trouvé des univers parallèles, de la science-fiction et du fantastique...
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pas déplaisant à lire, mais assez compliqué à suivre... on s'y perd facilement... d'un univers à l'autre...
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illustration : "la liseuse" de Henry McGrane
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Alain Demouzon est un écrivain français né en 1945.
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Son œuvre, commencée en
1974 et riche d'une quarantaine de livres et de plus de cent soixante-dix contes et nouvelles, se caractérise par sa diversité et son originalité, bien qu'ancrée fortement dans une littérature de genre — le roman policier, l'énigme, le polar, le roman noir... mais pas seulement !
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En
1994, dans sa présentation du premier volume de " l'Intégrale Alain Demouzon " (éditions du Masque), Jacques Baudou considérait cet auteur comme: " Un écrivain de toute première magnitude, l'un des plus importants qu'ait jamais connu la littérature policière française, l'un de ceux qui ont le plus fait pour sa reconnaissance actuelle."
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Romancier, scénariste, nouvelliste, auteur polar ou jeunesse, reporter ou essayiste, Alain Demouzon a toujours considéré l'écriture comme une aventure aux mille chemins, avec malice et curiosité.
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En 1994, Dernière station avant Jérusalem paraît à la Série noire et marque un retour plus résolu à la littérature policière imprimée, ce que va confirmer Melchior, première saison des aventures "existentielles" d'un commissaire atypique — donc particulièrement "original" dans un univers éditorial où triomphent plutôt les stéréotypes.
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Avec ce personnage clé, Demouzon tente de conforter sa synthèse entre les ingrédients habituels du roman noir et les arrière-plans de profondeur du romanesque le plus général. Cette originalité fut célébrée par les observateurs les plus attentifs, mais semble avoir échappé à beaucoup. Un roman de Demouzon ne ressemble pas aux autres.
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revue de presse :
« Des Indiens à Jérusalem (Nièvre) ?
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Tout semble possible dans le dédale de cette affaire où l’irrationnel voisine intelligemment avec la plus triviale des réalités.
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Au départ, pourtant, on pénètre dans l’imaginaire très identifiable du film policier américain de série B : une famille massacrée dans un hôtel par des tueurs professionnels.
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Rescapée : une fillette planquée dans la trappe sanitaire des W.C. Course poursuite entre la police et les assassins pour retrouver le témoin ? Pas vraiment.
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Les codes habituels ne sont pas de sortie. Le chemin bifurque, éclate en mille pistes qui ouvrent la voie à des solutions multiples, entre la vraie-fausse fiction et le réel rêvé. Un livre raconte tout, en direct comme à la télé, mais des pages manquent.
Les protagonistes ne peuvent y lire leur destin. Ils doivent inventer leur propre vie. »-Gilles Le Morvan, l’Humanité Dimanche, 1er septembre 1994
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« Un livre ludique, une sorte de formidable et d’étonnant jeu policier où, à tout moment, tout bascule, où les personnages passent sans cesse d’un monde à l’autre, d’un livre imaginaire à un livre en cours, où vont et viennent des entités mystérieuses évadées d’un univers parallèle […]
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Le thème du livre dans le livre a souvent été utilisé par les auteurs de romans policiers […] mais Alain Demouzon est peut-être le premier à l’avoir introduit dans un vrai roman noir et à lui avoir confié une toute nouvelle dimension. »-Alexandre Lous, Le Magazine Littéraire, juin 1994*

3 commentaires:

Good News et lumières d'Israël a dit…

Intéressant.
J'ai vu que vous (tu)(le tutoiement c'est plus sympa entre bloggueurs non?) êtes (t'es) intéressé à mes blogs. Vos (Tes) lectures sont sympas, on pourrait peut-être partager quelques trucs, à commencer par un échange de liens.
Je vais regarder un peu plus ton blog.
Dis-moi si ça t'intéresse.

mazel a dit…

pour le "tu" c'est sans problème... et pour les échanges de liens c'est oui, bien sûr... je me suis déjà inscrite pour pouvoir suivre ton actualité littéraire.

Je lis un peu de tout... et en ce moment j'essaie de découvrir la science-fiction et la bande dessinée... en piochant chez mon fils.

Donc : Atlantis de David Gibbins et
X-Men, Tome : Magnéto : le testament de Greg Pak et Carmine di Giandomenico, sur la shoah.

bonne journée
amitié

Anonyme a dit…

rhhho DEmouzon, longtemps que je l'avaiz oublié celui là.
Merci pour la piqure de rappel, je pense replonger dedans.
Zau