En lisant la presse sur Google-reader, pratique ce truc, vu l'article du Monde...
Jamais entendu parler de cet auteur... petite recherche sur le net, et pratiquement rien de plus que dans l'article du Monde...
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détours chez Amazon pour voir si des oeuvres ont déjà été traduites...
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Donc 3 livres pour le moment... savoir si je les lirai ou non est encore vague... je suppose que je choisirai le titre au hasard de la bibliothèque...
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Ce qui me fait penser que je n'ai toujours pas lu Doris Lessing...
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"la liseuse" du peintre Irving Amen
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Née en 1953 en Roumanie, où elle faisait partie de la minorité germanophone, elle est l'auteure de romans comme La Convocation ou L'homme est un grand faisan sur Terre.
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Elle a quitté la Roumanie en 1988 pour l'Allemagne de l'Ouest.
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Mais une écrivaine de langue allemande, l'Autrichienne Elfried Jelinek, a été couronnée par la suite avec le Nobel de littérature 2004.
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LEMONDE.FR avec AFP 08.10.09 13h21 • Mis à jour le 08.10.09 13h23
.LEMONDE.FR avec AFP 08.10.09 13h21 • Mis à jour le 08.10.09 13h23
Voyons voir ce qu'elle a écrit :
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Roumanie. Depuis que le meunier Windisch veut émigrer, il voit la fin partout dans le village.
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Peut-être n'a-t-il pas tort. Les chants sont tristes, on voit la mort au fond des tasses, et chacun doit faire la putain pour vivre, a fortiori pour émigrer.
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Windisch a beau livrer des sacs de farine, et payer, le passeport promis se fait toujours attendre. Sa fille Amélie se donne au milicien et au pasteur, dans le même but.
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Un jour, ils partiront par l'ornière grise et lézardée que Windisch empruntait pour rentrer du moulin. Plus tard, ils reviendront, un jour d'été, en visite, revêtus des vêtements qu'on porte à l'Ouest, de chaussures qui les mettent en déséquilibre dans l'ornière de leur village, avec des objets de l'Ouest, signe de leur réussite sociale, et, « sur la joue de Windisch, une larme de verre ».
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Dans la Roumanie de Ceausescu, Adina s'aperçoit que des inconnus découpent jour après jour, en son absence, la fourrure de renard qui décore son appartement.
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A cause de cette menace, la jeune enseignante proche d'auteurs-compositeurs dissidents se sait espionnée par les services secrets et découvre qu'une de ses amies fréquente justement un officier de la securitate.
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Le renard est le chasseur. Les victimes se rapprochent de leurs bourreaux, les amis disparaissent ou se trahissent, et la chute du dictateur n'y changera pas grand-chose.
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Herta Müller réussit magistralement à nous faire vivre les difficultés matérielles et existentielles qu'elle a bien connues dans un contexte totalitaire où l'expression ne pouvait guère échapper à l'oppression.
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Rarement l'expérience de la dictature a atteint une telle intensité poétique. Où commence la liberté? Où finit le compromis? Rythmée comme un coeur qui bat, sa prose aux métaphores concises évoque la grandeur et la misère d'un être humain dont les choix, au positif comme au négatif, sont dictés par la peur et l'humiliation.
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Elle n'entend plus qu'un mot : Convocation.
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Depuis son passage à l'usine de confection où elle a glissé un SOS dans la doublure d'un vêtement de luxe qu'elle cousait pour une maison italienne, ils ne la lâchent plus.
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Chaque semaine, chaque jour, leur rendre des comptes, élaborer des scénarios pour répondre à leurs questions, se justifier, s'entraîner à supporter la douleur, ne pas perdre la tête Dans le tramway qui la mène au bureau de la Securitate, où elle a de nouveau été convoquée, la narratrice lutte contre l'angoisse qui la submerge et le sentiment d'humiliation mentale que son tortionnaire va s'ingénier à provoquer. Elle doit résister.
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Roumanie années Ceausescu : la dictature pèse sur le pays comme une chape de plomb. Le pouvoir surveille les moindres gestes, contrôle toute activité culturelle ou toute forme d'expression artistique, jusqu'à rendre fous aussi bien les surveillés que les surveillants.
Roumanie années Ceausescu : la dictature pèse sur le pays comme une chape de plomb. Le pouvoir surveille les moindres gestes, contrôle toute activité culturelle ou toute forme d'expression artistique, jusqu'à rendre fous aussi bien les surveillés que les surveillants.
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Herta Müller nous transmet l'expérience de cette dictature et de la peur qu'elle provoque en chacun de ceux qu'elle tente d'éliminer. Son écriture serrée et la force de son langage font de son roman un témoignage et un poème nerveux et inquiétant.
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Une forme esthétique de la résistance, celle de la dernière génération d'écrivains roumains de langue allemande, confrontés à l'isolement de la dictature et à l'abîme de l'exil.
2 commentaires:
Merci de l'info! Je ne connaissais pas du tout cet auteur non plus!
bonjour Mango,
il semble qu'elle soit peu connue hors l'Allemagne...
Les infos arrivent : sur rue 89 déjà et je viens de voir sur la page "arte" de facebook :
ARTE Le prix Nobel de Littérature décerné à l'allemande Herta Müller http://bit.ly/voYrZ| Literatur-Nobelpreis für Herta Müller http://bit.ly/3uy1az
vous pouvez passez directement par chez moi vers facebook et voir rue 89 en passant par ma page google reader.
amicalement,
bonne soirée
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