samedi 3 octobre 2009

Douglas Preston et Lincoln Child - Le livre des trépassés

ouf ! la machine à oxygène fonctionne de nouveau... suis restée branchée dessus une bonne partie de l'après-midi... les choses devraient rentrer dans l'ordre... en attendant, j'ai terminé "le livre des trépassés"...
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de bonnes grosses ficelles encore, entre Rocambole, les Mystères de Paris et Sherlock Holmes, mais bon, j'aime bien et distrayant...
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juste le temps de me rafraichir un peu la mémoire côté pharaon, malédiction, mais sans plus....
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Qu'Ammout dévore le cœur de celui qui franchira cette porte !
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Un mystérieux donateur offre 10 millions d'euros au Muséum d'histoire naturelle de New York pour que soit rouvert le tombeau de Senef, régent de Touthmôsis IV, scellé depuis sept décennies. La malédiction est en marche...
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C'est oublier la malédiction qui semble lui être attachée... Avant même la soirée d'inauguration, les morts étranges se multiplient. Un homme, un seul, pourrait arrêter l'hémorragie.
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Mais il est détenu dans le pénitencier le mieux sécurisé du pays. Un seul homme peut la déjouer... Une fois de plus, Aloysius Pendergast devra faire preuve d'astuce et de détermination pour déjouer le plan machiavélique qu'a imaginé son frère...
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Biographie
En moins de quinze ans, depuis Relic, leur premier roman qui se déroulait déjà au Muséum d'histoire naturelle de New York (1996, réédit. L'Archipel, 2008), Preston & Child sont devenus les maîtres du thriller d'aventures. De ce tandem de choc, les éditions de l'Archipel ont déjà publié six romans, dont Le Violon du diable (2006) et Danse de mort (2007).
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Le « livre des morts »
est un recueil de formules magiques et d'incantations présent dans l'Égypte antique.
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Placé près de la
momie dans son cercueil, il permettait au défunt de pouvoir passer les épreuves qui mènent aux champs d'Ialou d'Osiris (pour pouvoir ressusciter dans l'au-delà).
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Il contient des formules pour se transformer, les noms des gardiens de la porte du jugement et la célèbre confession négative des méfaits qui n'ont pas été perpétrés, que le mort doit réciter pour rendre son cœur plus léger que Maât.
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Écrits en
hiératique sur du papyrus, ces textes se retrouvent à partir du Nouvel Empire (XVIIIe dynastie) jusqu'à l'époque gréco-romaine. On retrouve des passages du livre sur les murs des tombes avec d'autres livres comme le livre des portes ou bien l'Amdouat.
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Le « livre des morts », bien que ce soit le nom le plus connu de ces ouvrages, n'est qu'une traduction très approximative de son titre.
Sa traduction littérale est Sortir au jour. wikipédia -
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illustration : Détail du Livre des Morts du scribe Nebqed, XIVe siècle av. J.-C.
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Sortir au jour
est le véritable nom du livre des morts des Anciens Égyptiens.
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Le « jour » en question n'est pas celui des vivants, mais tout principe lumineux s'opposant aux ténèbres, à l'oubli, à l'anéantissement et à la mort.
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Dans cette perspective, le voyage dans la barque du dieu soleil vers le royaume d'Osiris (version nocturne du soleil diurne en cours de régénération) pouvait être considéré comme une fin en soi.
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Il s'agit de rouleaux de
papyrus, recouverts de formules funéraires, placés à proximité de la momie ou contre celle-ci, dans les bandelettes.
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Ces différents « livres » ne sont pas tous identiques, car le bénéficiaire choisissait les formules qui lui convenaient, probablement en fonction de ce qu'il pouvait s'offrir car ces manuscrits représentaient un investissement non négligeable. Certains peuvent donc être courts, alors que d'autres reproduisent l'ensemble, ou presque, du corpus.
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C'est l'égyptologue allemand Karl Richard Lepsius qui, en 1842, appela Todtenbuch (Livre des Morts) (nom qui est ensuite resté), un papyrus conservé au musée égyptologique de Turin dont il a effectué une première traduction.
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illustration : Scène issue du papyrus d'Hounefer montrant la pesée du cœur
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La malédiction du pharaon est une légende contemporaine ayant pris naissance au début du XXe siècle.
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On ne sait exactement qui en est l'initiateur, mais les médias de l'époque en ont fait une légende de renommée internationale.
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Elle prétend que certains membres de l'équipe d'
archéologues ayant exhumé la momie du pharaon Toutânkhamon seraient morts de cause surnaturelle suite à une malédiction du souverain défunt. En effet, plusieurs membres de l'équipe sont morts quelques années après la découverte et notamment le plus illustre, Lord Carnarvon, le commanditaire des fouilles.
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Tout commence par la mort du canari de Howard Carter, avalé par un cobra qui s'était glissé dans sa cage à quelques jours de l'ouverture du tombeau.
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Le cobra étant « le serpent des pharaons », on y voit un mauvais présage.
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Puis, au milieu de mars 1923, Carnarvon est pris de fièvres, frissons, sueurs : les médecins accusent une piqûre de moustique au visage, égratignée en se rasant, qui se serait infectée et, doublée d'une pneumonie, aurait provoqué une septicémie mortelle.
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La presse, au courant de la mort curieuse du canari, voit en Lord Carnarvon
la première victime d’une malédiction. Les journalistes arrivent, en douze ans, à une liste de 27 personnes proches de l'expédition, mortes de causes suspectes pouvant être mises en rapport avec la découverte du tombeau.
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Parmi les victimes, on dénombre un taux élevé de pneumonies asphyxiantes. Le docteur
Geoffrey Dean de l'hôpital de Port-Elizabeth, en Afrique du Sud croit que les morts sont les victimes de histoplasmosis, maladie provoquée par un virus présent dans ce tombeau resté fermé plus de 3 000 ans.
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Mais cette hypothèse a fait son temps, puisque les virus pathogènes pour l'homme ne peuvent survivre que dans des milieux vivants et non dans les chairs mortes.
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Le docteur Caroline Stenger-Philipp a fourni une explication plausible à cette série de morts mystérieuses : d’après les indices en sa possession, les véritables coupables seraient des substances organiques (fruits ou légumes) présentes dans la tombe ; au cours des siècles, ces produits, censés servir de nourriture au pharaon « pendant son voyage vers l’éternité », se sont décomposés et ont formé de la moisissure ainsi que des particules de poussière organique fortement allergènes.
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La raison de tous ces décès est apportée en 1985 lors de la restauration de la momie de Ramsès II ;
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l'analyse révèle en effet la présence d'éléments de propagation de nombreux champignons.
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Or d’après les descriptions de Carter, la tombe de Toutânkhamon était suffisamment humide pour abriter de tels champignons.
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Il décrit même « des cultures de champignons » apparaissant sur les murs de la chambre funéraire, « où elles étaient si nombreuses qu'elles causaient un grand défigurement », ajoutant qu’ « il règne dans ces sépultures un air suffocant.
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Infestée des exhalaisons des cadavres, une poussière fine s'élève sous les pas et irrite les poumons ».
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Les champignons identifiés dans la momie de Ramsès II sont dangereux pour l'homme : la maladie des archéologues est « une pneumonie à précipitines, un conflit immuno-allergique dû à l'inhalation de particules d'origine animale ou végétale dotées de propriétés antigéniques ». L'affection se caractérise par une pneumonie aiguë.
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Toutefois, pendant les semaines qui suivirent la découverte du tombeau, une foule de curieux s'y précipitèrent dont de nombreux archéologues, égyptologues, photographes, dessinateurs, ouvriers, notables locaux et même la reine de Belgique, or rien de fâcheux ne leur arriva.
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Une chose est sûre, Howard Carter (le découvreur du tombeau) et Lady Evelyn Herbert (la fille de Lord Carnarvon), qui avaient tous deux passé beaucoup de temps dans le tombeau, ne moururent que de longues années plus tard.
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Quelques sites visités :
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