jeudi 8 octobre 2009

Vincent Message - les veilleurs - Prix Laurent Bonelli et Virgin Mégastore

C'est l'histoire d'un fait divers...

Nexus a été condamné à la prison à vie pour avoir abattu trois personnes en pleine rue.
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Affaire classée? Pas tout à fait.
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Une enquête officieuse tente d'élucider les zones d'ombre. Juste après son forfait, le meurtrier s'est endormi sur ses victimes.
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Il prétend avoir sauvé le monde par son geste et entrer dans un monde parallèle quand il dort.
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Les Veilleurs nous entraîne dans un autre monde qu'est la folie et du sommeil. Et je me pose la question, fou ou prophète ?
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Tout de même, un bouquin de 630 pages... et je commence a perdre le fil... au bout de 200 pages. J'étais pourtant prévenue, ayant lu l'article de Laurence sur Biblioblog... je l'avais d'ailleurs oter de ma liste de lecture... mais bon, mis de côté pour moi par la bibliothèque (j'avais oublié de le décommander)... et puis je suis d'une curiosité maladive... donc, je vais essayer d'en voir encore un peu... et si possible de le terminer...
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Donc pour le moment je ne sais trop quoi en penser... le seul livre qui m'ait causer ce genre de réation est "terra nova" de Carlos Fuentes... et on était également dans l'onirisme.
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illustration : "la liseuse" de Yuri Bogatyrenko
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Oscar Nexus a tué trois personnes dans la rue, puis il s’est endormi sur les cadavres.
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Nexus est un marginal auquel son emploi de veilleur de nuit n’a donné qu’un ancrage très fragile dans la réalité.
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Interné dans une clinique, il est pris en charge par Joachim Traumfreund, un médecin atypique et brillant.
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C’est à lui et à Paulus Rilviero, un officier de police, qu’on confie le soin de tirer au clair les mobiles de Nexus et de déterminer s’il est responsable de ses actes.
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Afin de se consacrer à ce cas intriguant, Traumfreund transfère le criminel dans une annexe de la clinique, un bâtiment situé dans un coin de montagne que l’hiver isole peu à peu.
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Une fois sur place, nos deux enquêteurs découvrent que Nexus est un dormeur pathologique qui reprend nuit après nuit le fil du même Grand Rêve.
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Pour comprendre son crime, Traumfreund et Rilviero vont devoir s’immerger dans cet univers onirique où Nexus mène une véritable vie parallèle. Captivés par les récits du meurtrier, ils sont parfois rattrapés par le doute : comment être sûrs qu’ils n’ont pas affaire à un fabulateur ?
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À partir de ce fait divers, Les Veilleurs nous entraîne dans une exploration passionnante des territoires de la folie et du sommeil. Reprenant certains codes des grands thrillers hollywoodiens, l’auteur compose une fresque sur la place de l’imaginaire dans la société moderne, plus rationaliste qu’aucune autre, mais aussi fascinée par les mondes virtuels et les faces nocturnes de la réalité.
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Visitez le site de l'auteur :
http://www.vincentmessage.com/
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Vincent Message est né en 1983 à Paris. Les Veilleurs est son premier roman.
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les avis
des autres lecteurs
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Dès le début de l'été, certains sites et critiques nous l'annonçaient comme la grande révélation de cette rentrée littéraire : un premier roman époustouflant de maîtrise, un univers riche et loin des histoires germano-pratines auxquelles nos écrivains français nous ont habitué... Un peu plus et l'on criait au chef d'œuvre. ... un style lourd et indigeste, m'a paru interminable. bien d'accord avec toi Laurence.
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Les Veilleurs alignent ainsi les passages brillants au cours desquels l'auteur jongle avec les péripéties et les digressions. Mais, déjà, une propension chez Vincent Message à se regarder chantourner la syntaxe se fait sentir dès les premiers chapitres. Et rien ne s'arrange au fur et à mesure du récit. La densité de l'intrigue n'est pas fascinante, elle est fatigante. Elle n'est pas davantage joyeusement complexe, elle est absconse.
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Un bon livre au potentiel certain qui tue le plaisir de la lecture à force de croire que la surenchère ajoute de la valeur dramatique et littéraire n'est, en fait, pas un bon livre. Vincent Message est un écrivain, c'est sûr, il devrait juste avoir davantage confiance en lui et éviter de se cacher derrière des tombereaux de mots. fatigant est bien le mot...
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http://lepotinoirdedoriane.blogspot.com/2009/09/les-veilleurs-vincent-message.html Je me suis perdue en chemin !!! et, au bout de trois semaines, je jette l'éponge à une centaine de pages de la fin . pour le moment je résiste...
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Je suggère donc d’emprunter Les veilleurs d’une façon ou d’une autre et de lire le chapitre 26 intitulé “Traumfreund esquisse une théorie générale de la nuit” (p. 496 à 535), c’est superbe, car brillant malgré le convenu du débat, ce qui est probablement le plus difficile en littérature. La fin du livre, la troisième et dernière partie (p. 569 à 614), révélant la supercherie, confirme qu’il était plus que dispensable de s’étendre ainsi sur le pseudo onirisme de Nexus, étrangement absent de sa narration… Je persiste donc et signe mon regret : Les veilleurs est un chef d’œuvre de trois cent cinquante pages… sur plus de 600 pages ! je crains le pire...
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Un roman passionnant ! Bien sûr, il est long (j'ai mis cinq jours pour le lire) mais je ne me suis jamais ennuyée, toujours cette volonté d'en savoir plus, sur Nexus, le Séabra, ses habitants, et toujours ce doute.
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En toute équité, quelques blogueurs enthousiastes
Je garde toutefois un très bon souvenir de cette lecture et j’irai sans hésiter lire les prochains romans de cet auteur.
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Un superbe premier roman de Vincent message que les Veilleurs.
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Un roman sublime, virtuose, un délicieux mélange des genres. Ce n’est pas un livre, c’est un tableau, une sorte de fresque romanesque d’un sublime rare. Et quelle jonction, parfois c’est un polar, parfois c’est une ballade, c’est un péplum, souvent une douce réflexion philosophique sur notre société moderne .
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