dimanche 25 octobre 2009

Rémo Forlani est mort... souvenir de lecture... les chats

La voix d'un monsieur cinéma vient de s'éteindre... c'était aussi un écrivain et un grand amoureux des chats...
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illustration : Galerie de lalea_2006
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Pour l'amour de Finette de Remo Forlani
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Pendant l’Occupation, Adrienne, une bonne restée dans la maison de ses maîtres va faire la connaissance d’une petite chatte qu’elle appellera Finette. Le début pour elles d’un grand attachement et pour Adrienne, la découverte d’elle-même, son amour pour les animaux.
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De mésaventures en actes héroïques, Finette et Adrienne traverseront la guerre ensemble.
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Rémo Forlani a été le critique cinéma "goguenard, mais tendre" de RTL pendant plus de 50 ans. - http://www.liberation.fr/medias/0101599240-remo-forlani-est-mort


Le chat à travers l’histoire
Évolution de l’espèce
Le chat domestique appartient au genre Felis depuis sa première description par Carl von Linné en 1758 en tant que Felis catus dans la trentième édition de Systema natura, mais sa position dans la classification des êtres vivants a varié fortement :
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le chat domestique a pris tantôt le statut d’espèce, tantôt celui de sous-espèce du chat sauvage (Felis silvestris) et de nombreux synonymes de l’un ou l’autre des termes ont existé.
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En 2006, des travaux effectués sur les
chromosomes sexuels et l’ADN mitochondrial de toutes les espèces de félins, conjugués à des recherches paléontologiques, ont révélé que la lignée du Chat domestique (Felis catus) a vraisemblablement divergé il y a 3,4 millions d’années, au Pliocène, dans les déserts et les forêts denses du bassin méditerranéen[69].
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Une autre étude moléculaire menée sur 979 individus (chats des sables, chats sauvages de différentes sous-espèces et chat domestique) en 2007 a permis de montrer les liens proches entre le chat ganté (Felis silvestris lybica) et le chat domestique : ceux-ci auraient divergé il y a environ 130 000 ans.
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illustration : Dans son Het Leven der Dieren Zoogdieren, Brehm désigne le chat domestique comme Felis maniculata domestica.
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Superstitions

Chat officiel sur un bâtiment de guerre de la Royal Navy britannique (1942), totalisant 30 000 milles marins à son actif
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Au Japon, le chat est un porte-bonheur au travers des Maneki-Neko, ces talismans représentants un chat avec la patte derrière l’oreille.
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Diverses légendes attribuent aux chats le pouvoir de prédire le temps qu’il fera : en Thaïlande, la bienveillance du dieu Indra est demandée au travers d’un rituel consistant à asperger d’eau un chat dans une cage, promenée autour du village. Les chats pourraient aussi prévoir les séismes.
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On lui associe aussi le chiffre neuf : les sorcières pouvaient se changer en chat neuf fois, le chat aurait neuf vies et pourrait avoir neuf propriétaires différents, le dernier étant emporté en enfer.
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En Europe, le chat est le représentant du
diable au Moyen Âge, ou est offert par celui-ci pour enrichir son propriétaire, comme la légende provençale des matagots qui ramènent une pièce d’or chaque matin.
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Le chat amène aussi les sorcières au sabbat sur leur dos ; celles-ci peuvent aussi se jucher sur des chars tirés par des chats, de la même manière que la déesse Freya. De nombreux sorciers prennent la forme de chat durant leur réunion : c’est ce que reconnurent les sorciers du Vernon lors de leur procès en 1566.
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Le chat noir est particulièrement sujet aux
superstitions et croyances.
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En France, le noir et le rouge représentent les couleurs du diable ; aussi les chats noirs étaient-ils souvent rejetés de peur qu’ils n’attirent le malheur.
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Au contraire, au Royaume-Uni, croiser un chat noir porte bonheur.
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illustration : La déesse nordique Freyja dans son char tiré par ses chats, Nils Blommér 1852.
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Le regard des peintres
et sculpteurs

En Europe, le chat a mis longtemps à conquérir sa place dans le monde artistique.
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À partir du XVIIe siècle, il apparaît de-ci de-là dans la peinture française, flamande, anglaise ou italienne, mais le plus souvent comme un élément du décor et généralement dans une scène de cuisine où il joue le rôle d’un voleur de nourriture.
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illustration : Perronneau : Magdaleine Pinceloup de La Grange.
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Le tableau le plus célèbre, en ce sens, est sans doute La Raie de Chardin, avec le chat arc-bouté sur la table.
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Il faudra attendre des œuvres comme La Fillette au chat, La Petite Fille au chat ou le Portrait de Magdaleine Pinceloup de La Grange, de Jean-Baptiste Perronneau, pour qu’il figure au premier plan d’un tableau, ne serait-ce qu’en tant que personnage secondaire.

Cependant, ce sont les XIXe et XXe siècles qui l’ont consacré, avec des sculpteurs tels que Barye ou Diego Giacometti.
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Dans le domaine pictural, des artistes comme Delacroix, Manet, Renoir, Toulouse-Lautrec, Franz Marc, Raoul Dufy, Théophile Steinlen, Paul Klee, Balthus
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ou encore l’humoriste Dubout – sans oublier Jacques Faizant, pour le chat noir et blanc qui accompagnait les « vieilles dames » du Figaro et de Paris-Match – l’ont représenté par la peinture sur toile, le dessin, le pastel, la gravure, la lithographie ou encore l’estampe.
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Au XXIe siècle, certains artistes continuent de faire du chat une figure importante de leur bestiaire, comme Anne Poiré et Patrick Guallino. Leurs toiles, dessins, sculptures utilisent souvent cet animal, dans des variantes ludiques.
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Dans l’art japonais, des artistes comme Hokusai et Hiroshige ont mis en scène des chats. Avant eux, un artiste comme Kaigetsudo Anchi en fait apparaître un, tenu en laisse par une élégante courtisane, dans une célèbre estampe conservée au musée Guimet et publiée aux alentours de 1715.
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illustration : Hiroshige : Cent Vues d'Edo.
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Le chat dans la littérature
L’apparition du chat dans la littérature fut d’abord discrète. Peu aimé au Moyen Âge, où on ne lui confère guère que l’utilité de chasser les souris, les écrits le concernant reflètent les idées de l’époque.
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Au IXe siècle, Hildegarde de Bingen, dans son Livre des subtilités des créatures divines lui consacre un paragraphe bref et peu élogieux : « Au plus fort des mois d’été, […] le chat demeure sec et froid. Le chat ne reste pas volontiers avec l’homme, excepté celui qui le nourrit. »
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Le célèbre Roman de Renart a laissé l’image de Tibert le chat, tout aussi rusé et hypocrite que Renart, mais aimé par Noble, le lion.
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Le chat est peu à peu « réhabilité » durant la Renaissance et de nombreux écrivains et poètes tels Pétrarque, mort la tête posée sur son chat, ou encore Joachim du Bellay améliorent la réputation du chasseur de souris.
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Au XIXe siècle, les auteurs romantiques portent une grande affection au félin : en 1869 paraît Les Chats de Jules Champfleury réunissant la somme des connaissances de l’époque sur le chat, et qui révéle la place privilégiée du chat dans les milieux intellectuels.
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Depuis le début du XXe siècle, les œuvres littéraires ayant pour héros principal ou secondaire le chat se sont multipliées. De nombreux auteurs, notamment Colette, ont mis en exergue leur(s) chat(s).
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illustration : "la lectrice" de Judy Wise
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Les chats dans les contes et les fables
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Dans les
fables, le chat garde une image d’animal malin mais profiteur.
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Raminagrobis est un chat gras et bien nourri que l’on trouve dans les Fables de La Fontaine,
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tout comme Rodilardus ou Rodillard, repris par Rabelais.
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Le chat est souvent mis en scène avec des souris ou des rats, dont il est le chasseur et son côté profiteur ou malin est mis en valeur par des compères aussi rusés que lui : singe ou renard par exemple.
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Dans les
contes, le chat a une image plus mystérieuse. Ainsi, dans Les Contes du chat perché de Marcel Aymé, Alphonse dans le conte intitulé La patte du chat, peut faire pleuvoir en passant sa patte derrière l’oreille.
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Dans Alice au pays des merveilles, le chat du Cheshire apparait et disparait par morceaux mystérieusement, en laissant flotter son sourire.
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Quant au chat botté, il est l’héritage bienheureux que lègue le meunier à son troisième fils et qui rend son maître riche par la ruse.
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Les chats dans les nouvelles
et romans

Dans les
romans et nouvelles, le chat garde souvent son aspect mystérieux, inspirant des écrits fantastiques comme Le Chat noir d’Edgar Allan Poe où deux chats noirs précipitent la folie du personnage principal.
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Le chat peut aussi être le témoin de la vie des hommes : dans le classique japonais Je suis un chat de Sōseki Natsume, un chat dépeint la société japonaise de l’ère Meiji.
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D’une autre manière, des sociétés félines, uniquement composées de chats, apparaissent comme La Cité des chats de Lao She ou la série de romans pour la jeunesse La Guerre des clans.
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Le chat peut aussi être
détective comme Kao K'o Kung et Yom-Yom, deux chats siamois mis en scène dans une série de romans de Lilian Jackson Braun ou encore Francis, le chat détective de Akif Pirinçci, dont la série de roman Félidés, Chien méchant, Francis et les chats sauvages aborde des problèmes philosophiques ou éthiques.
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Dans les univers
médiévaux-fantastiques, on trouve parfois des races hybrides dont les caractéristiques sont à la fois humaines et félines. Ce phénomène est particulièrement marqué dans les mangas, animes et autres jeux vidéo japonais, qui comportent assez souvent un personnage de jeune fille-chat, la nekomimi
ou nekomusume.
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Le chat dans la bande dessinée

Les chats sont bien représentés dans la
bande dessinée.
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Personnages principaux d’aventures comiques comme Garfield, Le Chat de Geluck ou encore Krazy Kat, les chats peuvent aussi conter leur histoire comme Le Chat du rabbin.
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Souvent accompagnés d’un compère antagoniste pour faire rire, tels Sylvestre de Titi et Grosminet, Tom de Tom et Jerry ou Hercule de Pif et Hercule, les chats sont aussi des personnages secondaires récurrents comme les chats Artémis, Luna et Diana dans le manga Sailor Moon ou encore Azraël compagnon de Gargamel dans Les Schtroumpfs de Peyo
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sources : wikipédia et amazon
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Il aurait été étonnant que je ne trouve pas un livre a lire au cours de cette petite recherche sur les chats... un polar-historique évidemment...
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Les Nuits blanches du Chat Botté de Jean-Christophe Duchon-Doris
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Un tueur en série au XVIIIe siècle : une singulière énigme littéraire...
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En octobre 1700, d'étranges crimes ensanglantent la région si paisible des Alpes provençales.
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A quelques jours d'intervalle, on a retrouvé le cadavre d'une jeune fille curieusement vêtue d'une cape rouge, puis un mari et sa femme étranglés dans leur lit, la bouche emplie de petits cailloux blancs, enfin un marchand et sa fillette eux aussi étranglés.
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L'enquête est confiée au procureur Guillaume de Lautaret. Jeune homme à l'esprit vif, aussi habile à tirer l'épée qu'à trousser les filles, il s'ennuie mortellement dans cette place forte où rien ne se passe et rêve d'une brillante carrière à Versailles.
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Non loin de là, Delphine d'Orbelet s'ennuie tout autant dans les salons du château de sa mère. L'affaire va passionner et rapprocher les deux jeunes gens. Ils ne pourront cependant comprendre le sens de ces meurtres sauvages sans la découverte faite par Delphine à la lecture des fameux Contes de ma mère l'Oye...
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livejoke.ru

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