dimanche 21 février 2010

menus propos, bric à brac, visites et recette de cuisine...

bonjour à tous,
aujourd'hui pas de tentateurs, ou des livres dont j'ai déjà parlé et puis j'avais le compte-rendu sur "Americana" de Don DeLillo a faire...
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la lecture de "La Princesse des glaces" de Camilla Läckberg se poursuit doucement... sans grand entrain, je pense que je ferai l'impasse sur "Le prédicateur"... un auteur de moins sur mes listes...
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Ce soir une recette de cuisine que j'ai enregistrée sur les foodies... que les curieux et les gourmands aillent voir en fin d'article... super bon, et il en reste pour demain...
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"la liseuse" d’Erika Takacs, (Lali )
a noter que Lali nous a gâtés avec sa série "Objets inanimés, avez-vous donc une âme"
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Jeux et challenges...
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Le blog du rad a thon pour la suite des aventures (comme les photos, les compte rendus, tout ça tout ça).
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Je n'ai pas eu le temps d'y participer, une autre fois peut-être... mais je vais suivre l'actualité du blog et je me suis inscrite sur le site facebook...

de Les Lectures de Julien Bilan 2009 ,
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bien aimé cette image... mais pas eu le temps de visiter complètement son site... prévu pour demain.
zani-mots - 34
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dans ma blogosphère il y a aussi des dessinateurs, Monsieur Kiki est l'un de mes favoris... superbes...







Revue de presse

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Polar, Réédité dans la maison du Poulpe, un roman raciste de François Brigneau, ex-milicien et journaliste d’extrême droite, suscite l’émoi. Didier Daeninckx mène la fronde.
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La Baleine traverse une crise. La maison d’édition, née en 1995 en même temps que son héros emblématique Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe, infatigable pourfendeur de fachos, se trouve sous le coup d’une bagarre féroce opposant la direction à ses auteurs.
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A l’origine de la fâcherie, un roman écrit en 1948 par François Brigneau et que le patron de Baleine, Jean-François Platet, réédite ces jours-ci.
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Il se trouve que le Brigneau en question, 92 printemps au compteur, de son vrai nom Emmanuel Allot, est un plumitif dont l’abondante production a fait le bonheur de la quasi-totalité des journaux d’extrême droite de l’après-guerre, à commencer par Minute dont il fut un des fondateurs.
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Editorialiste à l’antisémitisme maintes fois condamné, Brigneau est également l’auteur d’une pléthore d’ouvrages où il ne tarit pas de louanges sur, entre autres, Pétain, Mussolini, Faurisson, Mgr Lefebvre ou Brasillach - dont il prétend avoir été le secrétaire en prison.
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Fresnes. Par le fait, Brigneau s’était engagé dans la Milice le 6 juin 1944, probablement pour botter le cul des Alliés fraîchement débarqués, ce qui lui a valu un séjour à Fresnes à la Libération. Il en sort manifestement intact puisqu’il entame illico sa longue carrière de polémiste dans Paroles françaises.
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En chemin, il fait un détour par la case polar aux Editions Froissard, dont les heures de gloire coïncident avec la réédition de Blondin et Céline.
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C’est un de ses romans, Paul Monopaul, retitré Faut toutes les buter !, qui débarque dans le catalogue Baleine.
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L’encre sur les pages n’est pas encore sèche que Didier Daeninckx, pas le dernier à débusquer le faf y compris parmi ses amis, fait tourner une pétition auprès des auteurs de la maison les invitant, sur son exemple, à en claquer la porte illico.
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Extraits : «J’ai publié à Baleine, qui s’est construite sur une prise de parole antifasciste. […] Ce n’est pas pour accepter de figurer dans une décharge, ce que sont à mes yeux devenues les éditions Baleine après avoir mis l’ex-milicien Brigneau à leur catalogue […].
Je romps donc à ce jour toute relation avec les éditions Baleine.»
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Depuis, une pétition a été signée par une vingtaine d’auteurs (dont Patrick Raynal, Maud Tabachnik, Chantal Montellier, Romain Slocombe, Claude Mesplède) demandant «le retrait immédiat de leur nom et de leurs œuvres du catalogue des éditions Baleine».
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Didier Daeninckx argumente :«La publication de ce roman est absurde, elle bafoue l’histoire de cette maison d’édition. Tout le monde y perdra : Baleine, Platet, les auteurs. Le seul gagnant, ce sera Brigneau.»
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Jean-François Platet, lui, plaide la qualité du texte. «Il y a longtemps que j’aime ce roman que je trouve drôle, passionnant, et pionnier dans l’histoire du polar avec cette langue argotique formidable. J’ai essayé plusieurs fois de le publier, en vain. Quand Baleine était encore sous la tutelle du Seuil, Denis Jambar, le patron, s’y était opposé. Aujourd’hui que le livre est là, je continue à défendre le texte. Le reste ne m’intéresse pas. Et puis, ce n’est pas moi qui ai mis le bordel.»
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Autrement dit, c’est Daeninckx. Le même qui, voici plus de dix ans, s’était fâché avec d’autres auteurs, de gauche, qu’il accusait de révisionnisme. Pas très convaincant. Quant à la suite, si certains auteurs veulent quitter Baleine, ça se paiera… «Il y a des contrats d’édition signés, prévient Platet. Ça se réglera par lettres recommandées et avocats interposés.»
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«crouïas». Alors que Baleine commençait à se remettre d’une longue période de flottement, reprenant notamment la collection endormie du Poulpe, la publication d’un roman de Brigneau en vaut-elle la chandelle ?
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La réponse, c’est bien le comble, est non.
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Cette truculence que vante Platet sent atrocement le faisandé. Le premier chapitre est un festival de «crouïas», «bicots», «arbis» et autres «il ne trouvait plus ses mots en français.
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Alors, il a commencé à postillonner en macaque», le tout en moins de quinze pages. Quand Brigneau change de registre, c’est pour décrire un monde d’hommes, de vrais, qui traficotaient pendant l’Occupation et détroussaient plus tard les collabos, qui culbutent les bourgeoises en fleur avant de leur coller des mandales et qui assassinent de sang-froid qui leur plaît, histoire de relancer l’intrigue, enlisée depuis longtemps dans la médiocrité.
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Autrement dit, c’est vieux, un peu bête et pas bien écrit.
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Bien sûr, on trouvera toujours des nostalgiques pour invoquer les grands anciens. Les Simonin, Malet, Blondin, Helena, voire ADG dont il n’est pas difficile de trouver dans certains de leurs romans des signes extérieurs de racisme d’époque.
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Parfois, c’était pour rire, et parfois, même si l’on en rit, c’était du sérieux. Sauf que ces gens avaient un talent, ce qui les rendait du reste si agaçants. Ce n’est pas le cas de Brigneau, dont l’argot à marche forcée fait l’effet d’une boule puante : incommodant et pas drôle.
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Pour rester dans le registre de la farce douteuse, il n’est pas impossible, même s’il s’en défend, que Jean-François Platet ait juste eu envie de faire parler des éditions Baleine. On verra si c’est réussi.
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Jean-Bernard Pouy, auteur du premier Poulpe, résume la situation : «Après tout ce qu’on a fait, ça me ferait un peu ch… de m’en aller. Au fond, ce n’est pas à nous de partir, c’est à Brignaud de vider les lieux». - Par BRUNO ICHER
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Moment cinéma
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Le cinéaste, toujours assigné à résidence en Suisse, a été récompensé à Berlin pour son thriller «The ghost writer». Le drame turc «Miel» a été couronné de l'Ours d'or.
Un drame turc, «Miel» a été couronné de l’Ours d’or samedi soir à la 60e Berlinale où Roman Polanski a obtenu l’Ours d’argent du meilleur réalisateur pour son thriller «The ghost writer».
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«Miel», réalisé par Semih Kaplanoglu, est le portrait d’un enfant initié aux mystères de la nature par un père apiculteur.
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«Je suis sûr que Roman sera très heureux», a affirmé le producteur de Polanski, Alain Sarde, en recevant le prix à la place du cinéaste âgé de 76 ans, assigné à résidence en Suisse.
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«Je déplore qu’il ne soit pas avec nous ce soir, mais il m’avait dit qu’il ne viendrait pas de toute façon, car la dernière fois qu’il est allé à un festival, il s’est retrouvé en prison», a-t-il ironisé.
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Roman Polanski a été arrêté le 26 septembre, à son arrivée à l’aéroport de Zurich alors qu’il se rendait au festival de cinéma de la ville, sur mandat de la justice américaine qui le recherche pour des «relations sexuelles illégales» avec une mineure en 1977.
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Il est depuis assigné à résidence dans son chalet de Gstaad, en attente d’une éventuelle extradition vers les Etats-Unis.
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L’auteur de «Chinatown» et «Rosemary’s baby» a été primé pour son thriller «The ghost writer» tiré d’un roman de Robert Harris, où Ewan McGregor campe le «nègre» littéraire d’un ex-Premier ministre britannique inspiré par Tony Blair et interprété par Pierce Brosnan.
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La comédienne japonaise Shinobu Terajima, 37 ans, a remporté l’Ours d’argent de la meilleure actrice pour son rôle d’épouse martyre d’un soldat atrocement mutilé dans «Caterpillar» de Koji Wakamatsu.
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De son côté le tandem russe formé par Grigori Dobrygin, 23 ans et Serguei Pouskepalis, 43 ans, ont remporté ex-aequo l’Ours d’argent du meilleur acteur dans «How I ended this summer», un thriller arctique d’Alexei Popogrebsky. - (Source AFP)
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Côté cuisine

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temps de cuisson : 30mn,
facile
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Ingrédients (6 personnes):
1 poulet bien en chair,
6 tomates,(ou 1 boite de tomates pelées)
3 piments verts
100g de champignons
2 poivrons
125g de jambon de Bayonne
1 petite boite de concentré de tomates
farine, sel, poivre
vin blanc
accompagnement : riz
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Préparation:
Découpez le poulet, salez, poivrez et farinez les morceaux,
pelez les tomates et les poivrons, les couper,
Emincez les champignons
coupez le jambon en dès
Dans une cocotte en fonte frottée d'ail, faites dorer les morceaux de poulet dans un peu d'huile/et/beurre, ou mieux de la graisse d'oie, - réservez...
faites dorer le jambon et les poivrons, rajouter les champignons, puis les tomates, - réservez
dans la cocotte vide, faire fondre le concentré de tomate et déglacez avec le vin blanc. Laissez cuire jusqu'au 1er bouillon, puis rajoutez tous les ingrédients.
Cuire à feu couvert pendant 30mn
faire réduire la sauce pour en naper le poulet. (ou faire un roux, c'est plus onctueux)
et servir avec du riz (ou autre chose)
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j'utilise la même recette de basquaise pour faire du lapin ou de la dinde,
et surtout du thon, mais un autre poisson fait aussi bien l'affaire.
image empruntée a laplancha.monempire.net

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