samedi 25 avril 2009

curiosité de lecture : Fulcanelli


*Personnage évoqué dans "le rasoir d'Ockham"...

bien que terminé de lire ce livre... bien envie de poursuivre mon musardage...

j'y fait des rencontres fort intéressante ... et puis ça me permet d'attendre la suite du bouquin...
Le mystère des cathédrales

l'ouvrage de Fulcanelli, de 1926 a pris, avec Les demeures philosophales qui le suivront, une importance majeure dans l'histoire de l'alchimie. Il prétend poser un autre regard sur l'art gothique français, en s'intéressant à l'interprétation de la symbolique selon lui assurément laissée par les alchimistes dans la pierre.

Fulcanelli s'intéresse ici en particulier à la cathédrale de Paris, à la cathédrale d'Amiens, se penche sur l'Hôtel Lallemant à Bourges, bâti quant à lui vers 1500.
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Les demeures philosophales

Les Demeures philosophales, parues en 1930, prétendent mettre en évidence l'importance de la
symbolique alchimique et d'un certain type de langage ésotérique dans l'histoire et l'architecture, grâce à divers exemples.

Fulcanelli y expose notamment ses thèses sur l'état des connaissances philosophiques et scientifiques au Moyen Âge et à la Renaissance, connaissances toujours vues par le prisme de la quête du Grand œuvre des alchimistes.

Fulcanelli y évoque également le langage codé des alchimistes et hermétistes: la langue des oiseaux:


« La langue des oiseaux est un idiome phonétique basé uniquement sur l’assonance. On n’y tient donc aucun compte de l’orthographe, dont la rigueur même sert de frein aux esprits curieux […]. »

L'ouvrage se conclut par une mise en garde touchant aux dangers d'un progrès scientifique illimité.
Sous le nom de Fulcanelli (1839 ? - ?) parurent en 1926 et 1930 deux ouvrages ésotériques sur la symbolique alchimique, Le mystère des cathédrales et Les demeures philosophales.
Ces ouvrages sont préfacés par Eugène Canseliet, qui se présente comme le disciple de Fulcanelli, et illustrés par le peintre Julien Champagne.
Selon la légende, Fulcanelli serait parvenu à réaliser le grand œuvre vers la fin de sa vie, c'est-à-dire à découvrir les secrets de la vie éternelle et de la pierre philosophale (maîtrise de la vie et de la matière) avant de disparaître mystérieusement au début du XXe siècle.

Il serait né dans la première moitié du XIXe siècle, peut-être en 1839, et aurait consacré sa vie à l'alchimie et à la réalisation du grand œuvre, le rêve des alchimistes, soit le fait de découvrir les secrets de la vie éternelle et de la pierre philosophale permettant la transmutation du plomb en or.

Eugène Canseliet, peut-être disciple en alchimie de Fulcanelli, raconte qu'il a fréquenté Fulcanelli de 1916 à 1922, et assisté à une transmutation en 1922, à Marseille.
Il aurait revu son maître en 1953 à Séville (celui-ci lui aurait dit: "Tu me reconnais?"), alors que Fulcanelli aurait dû être âgé de 113 ans.
En introduction aux ouvrages du maître, il affirme que Fulcanelli aurait bénéficié du "Don de Dieu" (Donum Dei), ce qui signifierait qu'il aurait découvert les secrets de la vie éternelle et aurait atteint l'immortalité.
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Jacques Bergier raconte dans son ouvrage à succès ecrit avec Louis Pauwels Le Matin des Magiciens qu'il a rencontré Fulcanelli en 1937 et que celui-ci lui aurait confié :
"Le secret de l'alchimie, le voici : il existe un moyen de manipuler la matière et l'énergie de façon à produire ce que les scientifiques contemporains nommeraient un champ de forces. Ce champ de forces agit sur l'observateur et le met dans une situation privilégiée en face de l'univers. De ce point privilégié, il a accès à des réalités que l'espace et le temps, la matière et l'énergie, nous masquent d'habitude. C'est ce que les alchimistes appellent le Grand Œuvre : la compréhension universelle de l'univers."
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Cependant l'ésotériste Mark Hedsel, qui a déclaré savoir que Fulcanelli, toujours vivant, vit à Florence en Italie, explique que cette citation ne peut pas provenir de l'adepte, celle-ci mentionnant des faits matériels et non spirituels

Hypothèses à propos d'une identité

L'identité réelle de Fulcanelli fait toujours débat.
Pour Le pseudonyme de Fulcanelli paraît être une combinaison ("cabale phonétique") entre Vulcain et Élie, ou bien Hélios ou/et Hellé.

Il est possible que Fulcanelli ait été le pseudonyme collectif d'un groupe d'
alchimistes.
Néanmoins certaines études, prenant en compte le style de son écriture, les indices laissés par Eugène Canseliet, ont avancé des noms, dont voici la liste non exhaustive.
Fulcanelli aurait donc pu se dissimuler sous :
Le peintre
Julien Champagne (hypothèse de Robert Ambelain, René Schwaller de Lubicz, Jules Boucher et Geneviève Dubois).

Camille Flammarion (version soutenue par Frédéric Courjeaud).

L'écrivain
Rosny-Aîné.

Pierre Dujols, libraire parisien d'époque.

F.
Jollivet-Castelot (thèse de doctorat de Pierre Pelvet).

Eugène Canseliet lui-même (version de Paul Le Cour, de Jean-Paul Dumont).

Le
comte de Saint-Germain (un immortel qui apparaît de siècle en siècle).

Une
confrérie féminine de Juvisy ou Athis-Mons, se réclamant de la principauté antique d'Attegia (cité souterraine qui serait un canular de lycéens), et qui suit l'hypothèse que Fulcanelli aurait été Camille Flammarion (hypothèse qu'avait déjà évoquée F. Courjeaud, voir bibliographie), mort en 1925, est accusée par la fondation de recherche sur les manuscrits 3a (autre groupuscule tout aussi inconnu) d'avoir inventé la rencontre avec Bergier et Fulcanelli.

Pourtant restent les deux ouvrages de Fulcanelli, qui, selon nombre d'alchimistes, font des révélations inédites, introuvables dans l'ensemble de la littérature alchimique, sur des points minutieusement mis sous silence par les Anciens, comme la voie sèche.
Restent aussi les ouvrages de Canseliet et leurs analyses précises.




Demeures et lieux étudiés

Le Manoir de la Salamandre de Lisieux en Normandie (ou maison alchimique de Lisieux).

La Cheminée de Coulonges-sur-l'Autize dans les Deux-Sèvres.

La chapelle Notre Dame de Pitié en l'Église du Chapitre à Figeac.

Le porche septentrional de l'Église Saint-Hilaire à Melle.

L'obélisque de
Dammartin-sur-Tigeaux (Seine-et-Marne), incorrectement nommé par Fulcanelli "Dammartin-sous-Tigeaux", situé aux limites de Dammartin-sur-Tigeaux, Mortcerf et Villeneuve-le-Comte.
toutes les illustrations : http://www.archerjulienchampagne.com/
Pour tous les passionnés de mystères... voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:%C3%89nigme_historique
source : wikipédia et divers

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