Maurice Druon va enfin devoir rendre des comptes à Anna Marly et tous résistants français qui l‘attendent là-haut de pieds fermes.
“C’est ma descendance” avait il dit à propos de Sarkozy et « Je préfère que l’aide de l’état aille à ceux qui travaillent plutôt qu’aux parasites qui ne travaillent pas » criait-il au cours d‘une réunion UMP.
Un soutien et un discours complètement à l’opposé de ceux du Comité National de la Résistance qui prônait une démocratie sociale.
Et nous n’évoquerons pas son soutien pitoyable à Maurice Papon lorsqu’il signe une pétition demandant sa libération en 2001.
Résistant par défaut Maurice Druon ? Un mouton ? un opportuniste ?Dans tous les cas, son nom associé au « Chant des partisans » a quelque chose d’incongru. Un cadeau de tonton Kessel sûrement.
Résistant opportuniste peut être, mais réactionnaire surement.
En 1973, en tant que ministre des affaires culturelles, il menace de couper les subventions de certains directeurs de théâtre et plus tard, il militera contre la féminisation des mots et pour une évolution lente de la langue française.
Bernard Pivot dira d‘ailleurs de lui : « Le grand malheur de M. Druon, qui le rend atrabilaire, est qu’il voudrait que la langue française fût à son image : empesée, figée, réactionnaire, égoïste, hautaine, sinistre. »
Sarkozy a qualifié Maurice Druon de : « grand écrivain, grand résistant, grand homme politique, grande plume et grande âme », il eut été préférable de raccourcir l’hommage à « grand écrivain, grande plume ».
Pour ma part, j’aurais juste dit : « auteur du livre Les Grandes Familles».
Allez, bon procès là-haut !
Et en hommage, l’appel des résistants qui n‘ont pas oublié leurs valeurs : voir la vidéo...
L’appel des résistants envoyé par mediavirus
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