L'Auteur Douglas Blackmon a été récompensé d'un prix Pulitzer pour son livre Slavery By Another Name,
racontant l'histoire peu connue des centaines de milliers de noirs qui quelques années après l'abolition de l'esclavage promulgué par Abraham Lincoln en 1863 se retrouvèrent réduits de nouveau à une situation similaire, à travers des conditions de travail désastreuses.
Un livre que l'auteur jugeait « absolument indispensable » pour comprendre les phénomènes racistes qui perdurent aujourd'hui aux États-Unis, autant que pour appréhender les problématiques sociales, de santé ou économiques, qui sévissent dans les minorités.
Car le livre s'appuie sur des résurgences de ces temps sombres, expliquant comment certains étaient à l'époque encore roués de coups ou encore abandonnés aux chiens quand ils étaient retrouvés après une tentative de fuite.
Dans la vie du Sud du pays, ségrégation et lynchages étaient connus certes, mais pour Blackmon, le terme de 'néo-esclavage' serait particulièrement approprié pour décrire la situation.
L'oppression reposait sur la terreur induite dans l'esprit de ceux qui avaient été libérés de leurs chaînes peu de temps avant, mais qui restaient finalement esclaves. L'ouvrage a d'ailleurs retenti dans la communauté noire américaine, puisque de nombreuses personnes puisent dans les souvenirs et recherchent désormais la vérité sur leurs origines.
Un historien spécialiste de cette période, Wayne Flint, l'a même décrit comme « faisant mouche ». Une remarque qui ne donne au Pulitzer que plus de panache encore.
source : actua litté - par Clément S., le mercredi 22 avril 2009 à 14h01
Un livre que l'auteur jugeait « absolument indispensable » pour comprendre les phénomènes racistes qui perdurent aujourd'hui aux États-Unis, autant que pour appréhender les problématiques sociales, de santé ou économiques, qui sévissent dans les minorités.
Car le livre s'appuie sur des résurgences de ces temps sombres, expliquant comment certains étaient à l'époque encore roués de coups ou encore abandonnés aux chiens quand ils étaient retrouvés après une tentative de fuite.
Dans la vie du Sud du pays, ségrégation et lynchages étaient connus certes, mais pour Blackmon, le terme de 'néo-esclavage' serait particulièrement approprié pour décrire la situation.
L'oppression reposait sur la terreur induite dans l'esprit de ceux qui avaient été libérés de leurs chaînes peu de temps avant, mais qui restaient finalement esclaves. L'ouvrage a d'ailleurs retenti dans la communauté noire américaine, puisque de nombreuses personnes puisent dans les souvenirs et recherchent désormais la vérité sur leurs origines.
Un historien spécialiste de cette période, Wayne Flint, l'a même décrit comme « faisant mouche ». Une remarque qui ne donne au Pulitzer que plus de panache encore.
source : actua litté - par Clément S., le mercredi 22 avril 2009 à 14h01
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illustration : "la liseuse" de Laure Lévy
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