Même Agatha Christie a été piégée !
Miles Despard a été enterré dans un caveau scellé, au milieu de sa propriété, en présence de dizaines de témoins.
Miles Despard a été enterré dans un caveau scellé, au milieu de sa propriété, en présence de dizaines de témoins.
Mais voilà que des soupçons pèsent sur sa mort. Maladie ou empoisonnement ?
Pour en avoir le cœur net, son neveu demande une autopsie. Le caveau est déscellé, le cercueil ouvert et... rien ! Le cadavre a disparu.
Maître incontesté des énigmes en chambres closes et des crimes impossibles, l’Américain John Dickson Carr (1906-1977) a réussi, avec La Chambre ardente, un des chefs-d’œuvre du genre, mêlant avec maestria fantastique et roman de détection – domaines pourtant antagonistes.
Passionné de sorcellerie et de sciences occultes, il joue avec les fantômes et l’irrationnel, laissant planer jusqu’au bout une savoureuse ambiguïté, même quand tout paraît résolu.
« Bien peu de romans policiers réussissent à me piéger, a dit un jour Agatha Christie, mais ceux de Mr Carr y parviennent presque toujours. »
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John Dickson Carr (30 novembre 1906 à Unionstown, Pennsylvanie - 27 février 1977 Charlottesville, Virginie) est un écrivain de romans policiers américain.
Il appartient à l'école classique, dite du whodunit à laquelle appartiennent également des auteurs tels que Agatha Christie, Dorothy L. Sayers, Ngaio Marsh ou Ellery Queen.
Il appartient à l'école classique, dite du whodunit à laquelle appartiennent également des auteurs tels que Agatha Christie, Dorothy L. Sayers, Ngaio Marsh ou Ellery Queen.
Son œuvre, qui couvre quatre décennies (premier roman, It Walks By Night publié en 1930,
Le dernier, The Hungry Goblin en 1972),
compte plus de soixante-dix romans,
une cinquantaine de nouvelles,
près de cent pièces radiophoniques,
ainsi qu'une biographie de Sir Arthur Conan Doyle.
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Le thème dominant en est le crime impossible, dont Carr a exploré toutes les variantes possibles et imaginables, de la classique chambre close à l'assassin invisible en passant par le meurtre commis sur une plage vierge de toute empreinte ou au sommet d'une tour inaccessible.
Le thème dominant en est le crime impossible, dont Carr a exploré toutes les variantes possibles et imaginables, de la classique chambre close à l'assassin invisible en passant par le meurtre commis sur une plage vierge de toute empreinte ou au sommet d'une tour inaccessible.
Le mystère est souvent l'occasion pour Carr de suggérer une hypothèse surnaturelle et de donner ainsi à ses intrigues une coloration fantastique, même si l'explication finale est inévitablement tout ce qu'il y a de plus rationnel. La Chambre ardente (1937) est toutefois une exception et, pour cette raison, le livre probablement le plus connu de son auteur.
Il fut adapté au cinéma par Julien Duvivier.
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Pour résoudre des intrigues aussi tortueuses, il fallait des limiers plus grands que nature. Carr en a créé quatre :
Pour résoudre des intrigues aussi tortueuses, il fallait des limiers plus grands que nature. Carr en a créé quatre :
apparaît dans les œuvres de jeunesse de l'auteur, ainsi que dans ses premiers romans.
C'est un juge d'instruction parisien dont le physique comme la morale ne sont pas sans évoquer Méphistophélès.
Les histoires où il apparaît sont probablement les plus proches du fantastique, voire de l'horreur pure que Carr ait écrit : atmosphère poisseuse, personnages souvent dérangés ou dégénérés, meurtres sanglants.
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calqué sur l'écrivain anglais et idole de Carr G.K. Chesterton, apparaît pour la première fois en 1933 dans Le Gouffre aux sorcières.
Obèse au point de se déplacer avec une ou plusieurs cannes, perpétuellement échevelé et pourvu d'une moustache de brigand, c'est un bon vivant, plaisamment excentrique et grand amateur de bière.
Certains des livres où il mène l'enquête sont considérés par les amateurs comme parmi les plus grandes réussites de l'auteur, notamment Trois cercueils se refermeront qui fut consacré en 1981 meilleur roman de chambre close de tous les temps par un panel d'experts américains.
dit plus communément H.M. est, quant à lui, inspiré de Winston Churchill.
Obèse comme Fell, il est beaucoup plus actif, dans tous les sens du terme, à l'image de son modèle.
Indifférent aux normes sociales, en guerre permanente contre l'establishment auquel il appartient, toujours prêt à râler ou dire des obscénités, il n'en est pas moins pourvu d'un intellect aussi affûté qu'une lame de rasoir.
D'abord assez macabres, ses aventures évoluèrent progressivement vers le slapstick.
enfin, n'apparaît que dans une poignée de nouvelles.
Il dirige à Scotland Yard un Service des affaires inclassables, le D-5, en charge de toutes les affaires bizarres, à commencer bien sûr par les crimes impossibles.
Boris Karloff lui prêta ses traits sur le petit écran dans une série de 26 épisodes dans les années 1950: Colonel March
John Dickson Carr, tout en écrivant la majeure partie de son œuvre sous son nom véritable, utilisa également les pseudonymes Carter Dickson (pour les aventures de sir Henry Merrivale), Carr Dickson (The Bowstring Murders, 1934) et Roger Fairbairn (Devil Kinsmere, 1937).
sources : wikipédia
2 commentaires:
Je suis justement en train de lire le premier roman où apparaît le Dr Fell, "Le gouffre aux sorcières". Je vois que tu es la seule de la blogosphère, en tout cas des blogs que je suis, à parler de J.D. Carr!
bonjour Kali,
C'est vrai, on en entend peut parler, et c'est bien dommage, ses meurtres en chambre closes sont vraiment bien... et puis il y a une certaine ambiance...
Je l'ai découvert un peu grace a Agatha Christie... en rachetant ses livres dans la collection le Masque regroupant plusieurs oeuvres.
Un jour mon libraire c'est trompé et au lieu d'un Agatha, j'ai eu un JD Carr... et je suis devenue fan... et le libraire m'a vendu toute la collection.
bonne journée sous la neige,
bises
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