lundi 26 octobre 2009

Bernard Simonay - La prophétie des glaces

Un livre que j'avais retenu à la bibliothèque de Carrières...
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un auteur qu'il me semble n'avoir encore pas lu, mais en fait je me souviens vaguement de son "Moïse", lu il y a très longtemps.
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Arrivée page 87, et bien l'impression de m'être fourvoyée encore une fois dans une lecture insipide.
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Dans le même genre qu'Atlantis de David Gibbins. que j'ai d'ailleurs abandonné.
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Encore des archéologues et des universitaires avec de gros secrets... et c'est parti vers l'apocalypse...
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avec une secte sanguinaire,
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une jeune belle et douce héroïne ayant des visions cauchemardesques... venue d'une autre vie, et qui va essayer de comprendre avec l'aide d'un ami homosexuel et d'un hypnotiseur...
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avec un jeune héros, seul survivant, ayant le pouvoirs de voir et parler avec les morts, dont la famille vient d'être massacré par une secte satanique, pris sous l'aile d'un vieux policier hase been, puis par un mystérieux ami de son grand-père, du nom de Paul Flamel, bien entendu un descendant du fameux Nicolas, l'alchimiste...
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L'auteur rend hommage par son livre à Robert Merle pour son "Malvil" et à René Barjavel pour ses "dames à la licorne"... en fait, beaucoup plus proche du "da Vinci code" de Dan Brown (avec des faits similaires)...
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bon, j'ai 3 semaines pour le lire et le rendre... savoir si j'aurai envie de le reprendre, ça m'étonnerai beaucoup...
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mais restons positve, j'ai au moins appris que la plus vieille maison de Paris était celle de Nicolas Flamel... et un mot que je ne connaissais pas : pseudépigraphie.
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illustration : "la liseuse" de Daniel Mangin
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Au XVIe siècle, au Moyen-Orient et en Finlande, ont été établies des cartes sur lesquelles figure l'Antarctique... débarrassé de ses glaces. Ces cartes sont pourtant authentiques.
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Cette énigme, qui déconcerte les historiens et les scientifiques, a inspiré à Bernard Simonay l'écriture de son roman le plus ambitieux.
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De nos jours... En Bretagne, la jeune Lara Swensson est victime de cauchemars étranges, dans lesquels elle perçoit un monde inquiétant, marqué par un froid infernal.
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Aux Etats-Unis, Rohan Westwood échappe par miracle à l'épouvantable massacre de sa famille. Recueilli en France par un homme mystérieux, Paul Flamel, il suit une étrange initiation qui va l'amener à découvrir un secret incroyable : la Prophétie des Glaces.
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Cette prédiction stupéfiante qui remonte à la nuit des temps risque d'ébranler toutes nos convictions. Mais le temps est compté. Une organisation secrète politico-religieuse, l'Ensis Dei, traque tous ceux qui ont connaissance de la Prophétie des Glaces, dont la révélation au grand jour pourrait déclencher l'apocalypse.
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Avec " La Prophétie des Glaces ", Bernard Simonay nous livre un suspense haletant et dense, un fascinant voyage dans le temps et dans l'espace, qui résonne aussi comme un vrai cri d'alarme sur les grands maux de notre société.
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En 1226 avant J C. naît Masesaya, petit-fils du grand Ramsès II.
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Une prédiction faite à sa mère, la princesse Takhât, lui révèle que son nom perdurera par-delà les millénaires.
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Takhât en déduit qu'il est destiné à renverser son père le prince Nefèrsethrê, uni être cruel et brutal, pour devenir un pharaon encore plus puissant que Ramsès II lui-même.
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Lorsque Nefèrsethrê accède au trône sous le nom de Sethi II, Masesaya s'oppose à lui et se proclame pharaon sous le nom d'Amon-Masesa. Mais, vaincu par son père, il quitte l'Egypte.
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Il reviendra cependant, à la suite d'une révélation extraordinaire, pour sauver les Apirous, ce peuple semi-nomade, et ancêtre des Hébreux exploités par le sanguinaire Sethi II.
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Alors commence une épopée prodigieuse en quête d'une terre d'accueil promise par leur dieu Yahveh. Etayé par les travaux de deux historiens, Rolf Krauss et Emmanuel Anati, ce roman épique propose une vision différente de la légende de Moïse.
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Ce récit initiatique, qui suggère une interprétation nouvelle et moderne des Dix Commandements, basée sur l'Humanisme, est aussi un réquisitoire contre l'intégrisme et l'intolérance.
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je vais tout de même faire preuve de curiosité...
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Nicolas Flamel (vers 1340 à Pontoise ? – 1418 à Paris), est un bourgeois parisien du XIVe siècle, écrivain public, copiste et libraire-juré.
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Sa carrière prospère, son mariage avec une veuve ayant du bien, et ses spéculations immobilières lui assurèrent une fortune confortable, qu'il consacra, à la fin de sa vie, à des fondations et constructions pieuses.
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Cette fortune, que la rumeur amplifia, est à l'origine du mythe qui fit de lui un alchimiste ayant réussi dans la quête de la Pierre philosophale permettant de transmuter les métaux en or.
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À cause de cette réputation, plusieurs traités alchimiques lui furent attribués, de la fin du XVe siècle au XVIIe siècle, le plus célèbre étant Le Livre des figures hiéroglyphiques paru en 1612.
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Ainsi, « le plus populaire des alchimistes français ne fit jamais d'alchimie ».
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Nicolas Flamel naquit vers 1340 (plutôt que vers 1330 comme souvent indiqué), peut-être à « Pontoise à sept lieues de Paris ». Il échappa dans sa jeunesse à la peste noire de 1348, qui emporta entre un tiers et la moitié de la population européenne.
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illustration : Nicolas Flamel en alchimiste dans le portrait romantique de la Galerie historique des Célébrités Populaires (1840).
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Sa vie s'écoula à Paris pendant la guerre de Cent Ans, de la bataille de Crécy en 1346 à celle d'Azincourt en 1415.
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Il dut assister en 1389, avec tous les bourgeois de Paris vêtus de rouge et vert, à l'entrée à Paris de la reine Isabeau de Bavière, et il vécut peu avant sa mort en 1418, les troubles parisiens de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons et la révolte des Cabochiens (1413).
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À partir du XIIIe siècle, la fondation des universités mais aussi le développement de la littérature profane et de la lecture dans la noblesse et la haute-bourgeoisie entraîna la constitution d'ateliers laïques de copie et d'enluminure, qui étaient jusqu'alors l'apanage des monastères. Ils se constituèrent dans les grandes villes, et tout particulièrement à Paris.
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illustration : L'entrée de la reine Isabeau de Bavière à Paris en 1389, (manuscrit enluminé du XVe siècle, British Library)
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en 1407, Flamel fit construire plusieurs maisons destinées à accueillir les pauvres, et sur lesquelles on voyait « quantité de figures gravées dans les pierres avec un N et un F gothiques de chaque côté ».
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La plus connue, et la seule qui existe encore aujourd'hui, est celle qui était dite « au grand pignon », rue de Montmorency (aujourd'hui au n°51).
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Outre les initiales de Flamel et diverses figures dont des anges musiciens, elle porte l'inscription :
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« Nous homes et femes laboureurs demourans ou porche de ceste maison qui fut faite en l'an de grâce mil quatre cens et sept somes tenus chascun en droit soy dire tous les jours une paternostre et un ave maria en priant Dieu que sa grâce face pardon aus povres pescheurs trespasses Amen. »
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Baptisée aujourd'hui « maison de Nicolas Flamel », bien que ce dernier n'y ait jamais habité, elle est réputée être l'une des plus anciennes demeures de Paris.
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La légende de l'alchimiste
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Le mythe de Nicolas Flamel alchimiste est le résultat de plusieurs phénomènes de la tradition alchimique.
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Tout d'abord, à partir du XVe siècle, la croyance en l'origine alchimique de certaines fortunes bourgeoises du Moyen Âge : outre Flamel (le plus connu),
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ce fut le cas de Jacques Cœur (c. 1400-1456),
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de Nicolas le Valois (c. 1495-c.1542) (la plus grosse fortune de Caen et fondateur de l'hôtel d'Escoville),
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ou encore du marchand allemand Sigmund Wann (c. 1395-1469).
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Ensuite la pseudépigraphie, (Un pseudépigraphe est un ouvrage dont le nom de l'auteur ou le titre sont faux.) par laquelle on attribua des traités alchimiques à des autorités antiques (Aristote, Hermès Trismégiste, etc.)
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ou médiévales (Albert le Grand, Thomas d'Aquin, Raymond Lulle, Arnaud de Villeneuve...), pour compenser « la marginalité d'une discipline qui ne fut jamais vraiment intégrée au savoir universitaire ».
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Enfin, avec la Renaissance, « le recours au langage allégorique et au symbolisme pictural devient systématique » dans les textes alchimiques ;
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cela entraîne, à partir du milieu du XVIe siècle une « exégèse alchimique » qui recherche un sens caché tant dans les textes bibliques que dans les récits de la mythologie gréco-romaine (notamment la légende de la Toison d'or), et enfin dans les décorations symboliques de l'architecture médiévale.
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illustration : Extraits de l'Alchimie de Flamel, par le Chevalier Denys Molinier - manuscrit du XVIIIe siècle
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La plus ancienne trace de cette légende est un texte de la fin du
XVe siècle, Le Livre Flamel, qui est en fait la traduction française d'un traité en latin du XIVe siècle, le Flos florum (La Fleur des fleurs), attribué alors à Arnaud de Villeneuve.
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Ce texte connut une certaine diffusion, et une version courte en fut traduite en anglais au milieu du XVIe siècle.
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D'autres traités furent attribués à Flamel au cours du XVIe siècle. C'est notamment le cas du Livre des laveures, qui est en fait la traduction française du Rosarius traité latin du XIVe siècle de l'alchimiste anglais John Dastin : sur un manuscrit du XVe siècle, le nom du possesseur a été gratté et remplacé par celui de Flamel.
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Dans le même temps apparaît l'idée qu'un sens alchimique est caché dans les figures allégoriques religieuses qui ornent les arcades du cimetière des innocents.
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La première trace se trouve dans le livre De antiquitate et veritate artis chemicæ (De l'antiquité et de la vérité de l'art chimique) (1561) de l'alchimiste Robert Duval (traité qui sera placé en tête du premier volume de la grande anthologie alchimique le Theatrum Chemicum de 1602) : « À cette catégorie de fictions appartient l'énigme de Nicolas Flamel, qui figure deux serpents ou dragons, l'un ailé, l'autre non, et un lion ailé, etc ».
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Cette idée se retrouve également dans des commentaires en prose de la seconde moitié du XVIe siècle du poème Le Grand Olympe (qui fait une interprétation alchimique des Métamorphoses d'Ovide).
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Toujours en 1561, Robert Duval, dans son recueil de poèmes alchimiques De la Transformation métallique : Trois anciens tractés en rithme françois, attribua à Flamel le Sommaire philosophique, sans doute parce qu'il présentait également le motif des deux dragons (le dragon étant un des principaux symbole alchimique).
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Le poème, qui s'adresse à « Qui veult avoir la cognoissance / Des metaulx & vraye science / Comment il fault transmuer / Et de l'un à l'aultre muer », reprend la théorie alchimique classique qui veut que tous les métaux soient composés de deux « spermes » : le soufre, fixe et masculin, et le mercure (vif-argent), volatil et féminin.
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La légende fut reprise plusieurs fois de 1567 à 1575 par l'influent médecin
paracelsien Jacques Gohory.
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Il s'y mêla alors un des topos les plus éculés de la littérature alchimique depuis la Table d'émeraude, et qui convenait bien au libraire Flamel : la découverte d'un ancien livre contenant le secret de la Pierre philosophale.
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C'est tout d'abord Noël du Fail qui l'introduisit en 1578 en citant, à l'appui des guérisons miraculeuses de Paracelse, les plus célèbres alchimistes parmi lesquels :
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« Nicolas Flamel, Parisien, lequel de pauvre escrivain qu'il estoit, & ayant trouvé en un vieil livre une recepte métallique qu'il esprouva fut l'un des plus riches de son temps, temoings en sont les superbes bastiments qu'il a faicts au cemetiere S. Innocents, à Saincte Geneviefve des ardens, à S. Jaques de la Boucherie, où il est en demy relief, avec son escritoire au costé, & le chaperon sur l'espaule estimé riche luy & sa Perronelle (c'estoit sa femme) de quinze cens mille escus, outre les aumosnes & dotations immenses qu'il feist ».
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L'idée fit son chemin, car on la retrouve en 1592 dans une note en fin d'un manuscrit d'un texte alchimique La Lettre d'Almasatus.
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La légende se popularisa à tel point qu'elle se vit moquée en 1585 par
Noël du Fail (qui avait semble-t-il changé de position) dans ses Contes et Discours d’Eutrapel (1585), cependant que Flamel apparaissait comme alchimiste et auteur du Sommaire Philosophique dans les notices des Bibliotheques françoises de La Croix du Maine (1584) et d'Antoine du Verdier (1585).
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La Croix du Maine rapporte d'ailleurs des rumeurs qui couraient alors, selon lesquelles la richesse de Flamel ne venait pas de ses talents d'alchimiste, mais du fait qu'il se serait approprié les créances des juifs, alors chassés de Paris (Charles VI avait signé un édit d'expulsion en 1394).
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C'est pour dissimuler ce fait qu'il aurait fait croire qu'il avait découvert la Pierre philosophale, et aurait financé des fondations pieuses.
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Elle passa les frontières en 1583, le paracelsien
belge
Gérard Dorn, traduisant en latin des passages du Sommaire philosophique, et on la retrouve en Allemagne en 1605 et en Angleterre en 1610.
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Tous les ingrédients étaient réunis pour qu'apparaisse en 1612 l'ouvrage le plus connu attribué à Flamel : Le Livre des figures hiéroglyphiques.
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Romans sur Nicolas Flamel

Léo Larguier, Le Faiseur d'or Nicolas Flamel, 1936, J'ai Lu, L'Aventure mystérieuse n°A220
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Évelyne Brisou-Pellen, La griffe des sorciers, 1996, Éditions Rageot : apparition de Nicolas Flamel et Pernelle
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J. K. Rowling, Harry Potter à l'école des sorciers, 1997 : personnage invisible, Flamel y est le créateur de la Pierre philosophale, au cœur de l'intrigue, grâce à laquelle sa femme et lui sont encore en vie ; ils acceptent finalement de mourir après la destruction de la pierre.
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Éric Boisset, la Trilogie d'Arkandias (tome 1) : il est cité
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Éric Giacometti, Jacques Ravenne, Le Frère de sang, 2007 : thriller maçonnique dont Flamel est un des héros
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Corinne De Vailly, Les Pièces d'or de Nicolas Flamel, coll. « Phoenix : détective du temps »
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Michael Scott, L'Alchimiste, 2008 ; Le Magicien, 2009
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et il me semble bien que Dumas le cite également dans son "Joseph Basalmo"... mais pas eu le temps de vérifié.
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source : extrait de http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Flamel, pour en savoir plus, cliquez sur le lien.
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Pour ceux qui seraient tenter de lire Bernard Simonay, quelques livres qui auraient pu me tenter par leur sujet... mais bon, sûrement pas meilleurs.
sur le site de Amazon :
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1 commentaire:

Cynthia a dit…

Ca ne facilitera pas la lecture du jury si ils "sectionnent" les livres^^
"La moustache" pourquoi pas? Le Gunzig, sûrement! (dès que mon portefeuille sera de cet avis^^)