mardi 6 octobre 2009

Donald Westlake - l'assassin de papa

Polar classique, un peu vieillot... sans surprise et bien moins attrayant que la Série Dortmunder. Juste une guerre des gangs.
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Pas désagréable, mais sans surprise.
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illustration : "la liseuse" d’Anita Tesoriero
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Si je faisais le point, ce n'était pas brillant. Je n'avais plus de foyer, pas de but dans l'existence, rien que des petits bouts de projets éparpillés : venger un père qui n'était pas le mien, venger une belle-soeur que je n'avais jamais vue, protéger une nièce dont je me fichais éperdument, aider un gangster à faire une révolution dans le milieu...
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Mais d'abord, retrouver le salaud qui m'avait fait perdre un oeil, tout en me débrouillant pour ne pas y laisser l'autre.
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Ce qu'en dit Folio :
On choisit rarement ses parents. Ray Kelly en sait quelque chose. À peine rentré du service militaire, il perd un œil dans une fusillade où son père, qu’il prenait jusque-là pour un respectable avocat, passe de vie à trépas.
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Commence alors une impitoyable guerre des gangs, rythmée par le fracas des gros calibres.
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Connu pour ses romans farfelus et pleins d’humour, Donald Westlake signe ici un polar plein de rebondissements, où les gangsters ont la fâcheuse tendance à tomber comme des mouches. Un modèle du genre !
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Ce qu'ils en pensent :
Patrick Galmel, Après une longue première partie ou Ray est en quête d'identité au sortir de la guerre, on finit par entrer dans le vif du sujet : une plongée au cœur du syndicat du crime américain, à l'ancienne – gros bras et testostérone.
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Ceux qui avaient fait fortune aux temps bénis de la prohibition reprennent du service, prêts à en découdre avec les "bureaucrates" ayant pris leur place quand le trafic d'alcool a été libéré, prêts à relancer le marché avec tout produit illicite de substitution.
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C'est avec les vieilles recettes qu'on fait les meilleurs plats.
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Écrit en 1962, L'Assassin de Papa est loin de l'humour auquel Donald Westlake s'est attaché par la suite. Pour le coup, il s'agit plus d'une histoire sombre, sur fond de règlement de comptes dans la pègre. Les dialogues, légèrement empesés, ont quand même pris un petit coup de vieux (le temps passe...) ou peut-être ont-ils été victime d'une traduction.
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2 commentaires:

Alex-Mot-a-Mots a dit…

Un polar sans surprise, c'est un peu triste...

mazel a dit…

le bon vieu polar à la papa... un peu déçu, mais je n'avais lu que les "Dortmunder"...

alors évidemment, je m'attendait à plus d'humour.