lundi 15 février 2010

Camilla Läckberg - Le Tailleur de pierre

un polar psychologique, sur la famille et les origines...
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"la liseuse" de Michel Robin (Lali)
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commence dans les années 1920, avec l'histoire d'Agnes... enfant de la haute bougeoisie, gâtée, manipulatrice et odieuse.
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Elle encontre Anders, tailleur de pierre, s'en eprend en dépit des différences sociales, ou à cause d'elles... puis s'en lasse... mais le mal est fait et son père l'oblige au mariage...
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deux enfanrs vont naître, mais Agnès n'acceptera jamais ni son époux, ni ses enfants qui l'empêchent de vivre la vie qu'elle mérite et la cantonne dans la misère... et c'est le drame... ou la délivrance... Agnès part recontruire sa vie en Amérique... Elle est l'origine...
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Ingrid Bergman a habité dans cette ville.
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Des année plus tard...
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A Fjällbacka, petite ville portuaire, sur la côte ouest de la Suède, Sara, fille de Charlotte et petite fille de Lilian, une fillette iper-active est assassinée...
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l'enquête s'oriente entre la famille et les voisins, parents d'un enfant souffrant du syndrome d'Asperger... de vilains secrets sont mis à jour... vengeance, représaille, harcellement, violence, pédiophilie, meurtres, infanticide,


Patrik Hedström, policier, et Erica Falk, écrivain. Patrik et Erica viennent d’avoir un bébé, Maja, et Erica est en pleine dépression postpartum, souffrant du manque de sommeil et submergée par l’ampleur de ses nouvelles responsabilités.
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Les visites de sa belle-mère prompte à la critique n’arrangent pas la situation…
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Dans cette histoire, beaucoup de belle-mères insupportables et de bébés... sans compter les problèmes entre les membres du commissariat, vont quelques peut perturber le bon déroulement de l'enquête...
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résumé : “La dernière nasse était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se déséquilibrer.
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Lentement il la sentit céder et il espérait ne pas l’avoir esquintée. Il jeta un coup d’oeil par-dessus bord mais ce qu’il vit n’était pas le casier.
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C’était une main blanche qui fendit la surface agitée de l’eau et sembla montrer le ciel l’espace d’un instant.
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Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs…”
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Un pêcheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l’eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu’un l’a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une pe tite fille ?
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Alors qu’Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu’il est bouleversé d’être papa, Patrik Hedström mène l’enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tran quilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations hu – maines – querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles – dont les origines peuvent remonter jusqu’aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.
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Jean Edith Camilla Läckberg Eriksson (née le 30 août 1974 à Fjällbacka) est un auteur suédois de romans policiers. Elle est un des plus jeunes auteurs à succès dans son genre.
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Les romans de Camilla Läckberg se situent tous près de son lieu de naissance, la petite ville côtière de Fjällbacka, en Suède.
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Le Tailleur de pierre
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Ça marche très très bien pour la Suédoise Camilla Läckberg, 35 ans, nouvelle star du roman policier à domicile et traduite dans dix pays.
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En France, où elle a débarqué en force (trois romans publiés depuis l’an dernier), la greffe prend parfaitement:

- 250 000 exemplaires écoulés pour la Princesse des glaces,

- 140 000 pour le Prédicateur

- et 127 000 d’ores et déjà commandés par les libraires pour le Tailleur de pierre, en rayons depuis octobre. Un coffret vient de sortir, qui réunit les trois, et qui pourrait bien cartonner sous le sapin.
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A l’évidence, Camilla Läckberg bénéficie du phénomène Millénium : publiés dans la même collection, «Actes noirs», ses livres rappellent dès le premier coup d’œil la saga de feu Stieg Larsson. Couverture noire encadrée de rouge, dessin aux échos fantasy, typographie identique.
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Dans le fond cependant, rien à voir. Là où le premier, journaliste, bidouillait dans une allégresse palpable des romans d’aventures pourquoi pas invraisemblables, la seconde procède à l’ancienne, par le whodunit, genre déposé par Agatha Christie.
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Donc : du suspense psychologique, du Cluedo, toute la question étant de découvrir qui a commis le crime de l’entame - who has done it ? Plusieurs coupables sont envisagés, dont les trajectoires se croisent dans un jeu de pistes censé mettre le lecteur en ébullition.
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Ainsi le Tailleur de pierre. A partir du cadavre d’une petite fille découvert par un pêcheur dans une de ses nasses à homard, Läckberg agite plusieurs chiffons rouges. Vengeance, qu’aurait pu ourdir un voisin en représailles au harcèlement que lui fait subir la grand-mère de la gamine.
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Violence incontrôlée, de la part d’un adolescent autiste, atteint du syndrome d’Asperger. Infanticide, commis par un père à double vie. Pédophilie, bien sûr…
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En tout cas, il y a eu meurtre et non simple noyade, c’est certain d’après l’autopsie : les poumons de Sara contenaient du savon et de la suie, ce qui implique que l’enfant a été jetée à la mer après étouffement, ailleurs. Mais, au fait, quel rapport avec cette jeune femme de 1923, dont on suit en parallèle la trajectoire égoïste ? Fille d’un industriel, Agnes s’est entichée d’un pauvre tailleur de pierre, au grand dam de son père. Elle en paiera les conséquences et les fera payer autour d’elle.
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L’écheveau échoit à Patrick Hedström, du commissariat de Fjällbacka, petit port de la côte ouest de la Suède où Camilla Läckberg situe tous ses romans. Hedström aussi est récurrent, de même que sa compagne, Erica Falck, biographe à succès qui vient d’accoucher de leur premier enfant, d’où dépression post-partum carabinée.
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L’affaire est d’autant plus sensible pour le nouveau père Hedström qu’il connaissait l’enfant, la mère de Sara étant amie d’Erica… Dans le sillage du policier, Läckberg procède en un va-et-vient entre enquête et intime, elle intrique et complique les choses à plaisir, multiplie les ramifications et les soubassements.
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Il faut aimer ça, l’effet scie, l’impression de mariner sans fin. Sachant que Läckberg a un thème de prédilection plutôt classique (mais indubitablement riche) : la famille, les origines.
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Alors bon, elle ne manque pas d’habileté ni de venin, à l’encontre des femmes notamment, qu’elle coince entre séduction et aspiration à la stabilité, qu’elle figure velléitaires ou manipulatrices.
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Mais se lasser de sa plume systématique et pas franchement aérienne est possible. Läckberg est du genre à écrire, dans le Tailleur de pierre : «Parfois il lui parlait [au granit, ndlr] en travaillant, essayant de l’amadouer si c’était un bloc particulièrement compliqué, et il le caressait avec amour s’il était docile et doux comme une femme.» Ou encore : «Quelque chose, appelez ça de l’instinct, de l’expérience ou simplement de la méfiance, lui disait que tout n’était pas aussi limpide.»
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L’ellipse ne fait pas partie de son attirail, contrairement à la périphrase. C’est ce qu’atteste A l’école du polar, la saisissante méthode incluse dans le coffret qui rassemble les trois livres. En sept leçons («Un métier manuel», «L’ossature», «La description des personnages», «Les dialogues», «Le cadre», «La recherche» et «Le personnage principal»), Läckberg fait passer le message suivant : taratata, mais bien sûr que toi aussi tu peux écrire un polar, il suffit de t’entraîner un peu.
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D’ailleurs, tiens, voilà des recommandations et des exercices pratiques. Exemple : «Ne laissez pas l’arrière-plan rester un simple décor, intégrez-le pour obtenir l’ambiance voulue. Laissez le personnage principal lever la tête, désespéré, vers le ciel et sentir la pluie comme des larmes sur sa figure, laissez le soleil brûler le dos nu de l’homme qui creuse une tombe dans la forêt, etc.»
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Elle est épatante, Läckberg, d’une totale absence de complexes, d’un pragmatisme enjoué, loin de toute sacralisation écrasante. «Une personne avisée a dit que, écrire, c’est 1% d’inspiration et 99% de transpiration, et je peux personnellement vous garantir que c’est exact. Donc, ne vous tracassez pas trop pour la façon dont les mots vont tomber - veillez simplement à ce qu’ils tombent, et en cascade !» Allez hop, et que ça saute ! Sacré pistolet, cette Camilla.-http://www.liberation.fr/livres/0101606331-camilla-lackberg-la-reine-du-polaire
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Autres lecteurs :


entre égoïsme, autisme, pédophilie, dépression post-natale... on peut dire qu'on ne lit pas quelque chose de tout rose !
http://uncoindeblog.over-blog.com/article-le-tailleur-de-pierre-camilla-lackberg-40813586.html

Mon enthousiasme est débordant, et je me demande, m'inquiète serait plus juste, pour le prochain volume. http://motsdesoie.canalblog.com/archives/2009/12/22/16239696.html

le prochain tome, que j'attends avec une certaine impatience.
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curiosité de lecture

Le syndrome d'Asperger
(nom d'origine autrichienne prononcé /ˈasˌpɜrgər/) est un trouble du développement du spectre autistique. Il affecte la vie sociale de la personne, ses perceptions sensorielles, mais aussi sa motricité.
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C'est surtout Lorna Wing qui a révélé en 1981 le travail de Hans Asperger qui date de 1943[3], et qui l'a développé conjointement au principe de trouble du spectre autistique décelant une triade autistique qui a indirectement permis son intégration dans les critères de diagnostics. Ce travail original de Hans Asperger sera ensuite traduit de l'allemand à l'anglais par Uta Frith en 1991.
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Le syndrome d'Asperger a alors fait son entrée, en tant que trouble envahissant du développement (TED), dans la classification internationale des maladies en 1993 puis dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) en 1994, mais « on reconnaît que le syndrome se situe sur un continuum sans rupture qui se dissout à son extrême dans la normalité ».
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Une fois ce syndrome reconnu par le milieu médical, la caractéristique la plus remarquée fut celle des passions hors-normes dans leur type et leur intensité, la personne atteinte pouvant devenir experte dans un domaine restreint.
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Mais le syndrome d'Asperger s'accompagne souvent d'autres traits tels que : hypersensibilité à certains bruits ou aliments, dysgraphie, élocution très particulière (ton de la voix, prosodie, tendance au langage très formalisé même chez les enfants), propension aux routines répétitives.
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Par commodité de langage, une personne atteinte du syndrome d'Asperger est aussi désignée par le terme « Asperger » ou plus familièrement un « Aspie » (expression anglo-saxonne).
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Certains chercheurs et des Asperger ont mis l'accent sur le fait de considérer le syndrome d'Asperger sous l'angle de la différence, plutôt que celle du handicap qu'il faut traiter ou guérir. Les limitations handicapantes, socialement en particulier, étant en effet associées à une singularité, parfois à des compétences exceptionnelles. Hans Asperger parle en 1979 de capacité à « renouveler un sujet par des voies inexplorées, toutes capacités convergeant dans la spécialité étudiée. »

Romans

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Millenium de Stieg Larsson. C'est dans le premier tome de la trilogie de Larsson (Voir pour l'édition française à la page 498) que le lecteur apprend que l'héroïne Lisbeth Salander souffre probablement d'une forme du syndrome d'Asperger. Puis, dans le tome 2 au cours d'une conversation entre Michael Blomkvist et l'ancien tuteur de Lisbeth, Holger Palmgren,le lecteur peut se faire une juste d'idée de la personnalité de Lisbeth à travers ses agissements dans les deux premiers tomes du roman. On y apprend qu'elle a une mémoire photographique, qu'elle est imbattable aux échecs, qu'elle adore les énigmes, qu'elle est incollable dans certaines formes de tests d'intelligence, qu'elle communique très mal avec autrui. Cependant, Holger Palmgren aura soin de noter : « Si tu lis les descriptions cliniques des patients atteints du syndrome d'Asperger, il y a certaines choses qui collent parfaitement avec Lisbeth, mais il y en a autant qui ne collent pas du tout. »
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"La bécassine de Wilson" d'Elisabeth Motsch. Où l'auteur raconte la difficulté à trouver un suivi médical adapté à son enfant atteint du syndrome d'Asperger.
les mots des autres de Clare Morral ,roman , Fayard, 2009. Où on apprend à la fin que l'un puis 2 des personnages ont probablement developpé cette forme de différence.
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"Le tailleur de pierre" de Camilla Läckberg. Le troisième Tome de la romancière présente un personnage atteint du syndrome d'Asperger, Morgan, développeur informaticien qui a appris à reconnaître les émotions grâce à des dessins de sa mère.
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source : wikipédia

4 commentaires:

Constance a dit…

Réservé depuis une éternité à a médiathèque je grille d'impatience surtout après tout le bien que tu en dit.

Marie a dit…

J'ai été tellement déçue par La princesse des glaces que j'hésite à continuer à lire cet auteur...

mazel a dit…

Bonjour Constance, bonjour Marie,

Pour "la princesse des glaces" cela fait pratiquement 1 an que je suis sur la liste d'attente... un peu moins lontemps pour "le prédicateur"...

donc pour le moment, impossible d'en parler... j'espère ne pas être déçue comme toi Marie...

"le tailleur de pierre" est son troisième roman, et vraiment eu un coup de chance de l'avoir tout de suite...

c'est très tortueux et très noir, pas vraiment un très grand polar, mais du plaisir a le lire, probablement parce qu'il étale l'histoire sur 3 générations.

à bientôt,
bonne journée toutes les deux,
bises

Alex-Mot-à-Mots a dit…

J'avais trouvé son premier polar un peu moyen, du coup, j'hésite àlire celui-ci.