lundi 13 septembre 2010

Italo Calvino : Le chevalier inexistant

Bonjour tout le monde,

et voilà, avec

Le chevalier inexistant de Italo Calvino,

j'entame le challenge ABC...

objectif_pal_le_retouret par la même occasion, le challenge objectif Pal 2ème

et le challenge tour du monde, en passant par l'Italie...


Il s'agit des aventures chevralesque et moyennageuse, aux temps de Charlemagne, du chevalier Agilulfe Edme Bertrandinet des Guildivernes et autres de Carpentras et Syra, chevalier de Sélimpie Citérieure et de Fez...

Un conte philosophique, dernier de la trilogie d'Italo Calvino "nos ancêtres", comprenant : Le Vicomte pourfendu - Le Baron perché - Le Chevalier inexistant.

Le narratrice de cette histoire est une nonne, Théodora, qui a tâche de conter des histoires pour châtiments de ses péchés.

Et son choix se porte sur les aventures de cette armure vide, ce chevalier de l'Apocalypse... qui gêne ses compagnons en étant présent et rectifiant leurs a-peu près, leur légende, un empêcheur de tourner en rond... jusqu'au jour où, Charlemagne trouve le moyen de l'envoyer paître ailleurs en réclamant des preuves de sa chevalerie... au grand soulagement de ses compagnons de guerre.

illustration : taste.versailles.inra.fr

résumé : De tous les paladins qui guerroient avec l'empereur Charlemagne contre les Sarrasins, Agilulfe des Guildivernes est le chevalier à l'armure la mieux fourbie, à la tente la mieux rangée : c'est qu'il a besoin de s'affairer sans repos pour se sentir vivre, faute de corps qui prouve son existence. En effet, son armure blanche n'abrite qu'une énergie invisible dont le zèle perpétuel horripile ses pairs.
Ce zèle serait plutôt ce qu'il a de plus sympathique aux yeux du jeune Raimbaut de Roussillon, venu s'engager dans l'armée de Charlemagne pour venger son père tué par l'émir Izoard et que déconcerte le formalisme de la vie militaire. Sans l'amour que lui inspire la belle guerrière Bradamante, il serait fortement tenté de s'en aller. Or Bradamante aussi a été conquise par ce zèle.
Sur ces entrefaites, Torrismond de Cornouaille conteste au cours d'un festin l'exploit qui a valu son adoubement à Agilulfe. Charlemagne, trop content de s'en débarrasser, envoie ce dernier chercher la preuve de son haut fait.
Il part donc avec son écuyer Gourdoulou et après lui court Bradamante que poursuit Raimbaut.
Ainsi commence l'épopée que raconte certaine soeur Theodora de l'ordre de Saint-Colomban dans un récit d'une malicieuse et percutante actualité sous ses dehors fabuleux.




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biographie :


Italo Calvino naît à Santiago de Las Vegas (Cuba) où son père Mario (1875-1951), d'origine ligurienne, travaille comme agronome, et sa mère Eva Mameli (1886-1978), native de Sardaigne, est biologiste.


En 1925, il rentre en Italie alors mussolinienne où il grandit (à Sanremo) et reçoit une éducation laïque et antifasciste.


Lorsque la guerre éclate, il interrompt ses études d'agronomie ; en 1943, il rejoint les partisans des brigades Garibaldi et en 1945, il se retrouve à Turin où il collabore avec plusieurs journaux, s'inscrit au parti communiste et entreprend des études de lettres qu'il conclut brillamment par un mémoire de littérature anglaise sur Joseph Conrad. À cette période, il fait la connaissance de Cesare Pavese qui l'encourage à écrire.


En 1947, il publie son premier roman, Le Sentier des nids d'araignées, qui évoque son expérience de résistant. L'œuvre rencontre un certain succès. En 1949 paraît Le Corbeau vient le dernier. Ces deux œuvres naissent dans l'atmosphère néoréaliste mais sont empreintes, la première surtout, d'un style qui se rapproche de la fable.

En 1952, sur les conseils de son éditeur, il abandonne sa manière néo-réaliste et se laisse aller à ses penchants pour le conte fantastique, à travers Le Vicomte pourfendu qui formera, avec Le Baron perché et Le Chevalier inexistant, la célèbre trilogie Nos ancêtres, vision allégorique de la condition humaine moderne. Entre 1950 et 1956, il entreprend la compilation et la traduction des Contes populaires italiens à partir de contes folkloriques du xixe siècle.


Après l'invasion de la Hongrie en 1956, Calvino se détourne du parti communiste et, progressivement, de l'engagement politique.


Au début des années 1960, dans deux articles : La mer de l'objectivité et Le défi au labyrinthe, il réfléchit à la situation littéraire internationale et tente de définir sa propre poétique dans un monde de plus en plus complexe et indéchiffrable.


Il publie en 1963 La Journée d'un scrutateur, puis en 1967 s'installe à Paris où il entrera en contact avec les membres de l'OuLiPo, dont il devient formellement l'un des membres en 1972. Il rencontre Roland Barthes, Georges Perec, Claude Lévi-Strauss qui ont une certaine influence sur ses écrits. Il entre aussi en contact avec de nombreux universitaires de La Sorbonne et de l'université d'Urbino.


Il commence ainsi à se plonger dans les classiques : Honoré de Balzac, Ludovico Ariosto, Dante, Cervantes, Shakespeare, Giacomo Leopardi.


Parallèlement, son intérêt pour les sciences naturelles et la sociologie ne cesse de croître. Celles-ci influeront sur son œuvre : Cosmicomics (1965) est un recueil de contes fantastico-scientifiques, qui illustrent une fois de plus son goût pour le fantastique.


En 1964, il se marie et sa fille naît l'année suivante.


Le Château des destins croisés (1969), Les Villes invisibles (1972), Si par une nuit d'hiver un voyageur (1979), appartiennent au « système combinatoire des récits et des destins humains », système à l'aide duquel Calvino – en s'appuyant sur un certain nombre d'éléments (les figures du tarot dans Le Château des destins croisés) – prétendait construire ces récits. Ce « systématisme » traduit l'influence de l'OuLiPo et le goût de ses membres pour toutes les formes d'écriture à contraintes.


Il meurt en 1985 d'une hémorragie cérébrale, alors qu'il préparait pour l'université de Harvard les Leçons américaines, qui paraissent après sa mort.- wikipédia



2 commentaires:

flou a dit…

un très bon livre lu il y a quelques années, excellent comme tous les livres de cet auteur épatant!

mazel a dit…

tout à fait d'accord avec toi Flou,
bonne fin de journée,
bises