mercredi 29 septembre 2010

Jacques Fortier - Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg (partenariat babelio)

lecture en partenariat avec Babelio.com
Au fil de ma lecture...
l'histoire commence avec l'empereur Frédéric Barberousse, quelques instants avant sa mort il rencontre deux soldats a qui il avait confier la mission d'aller cacher quelque chose de précieux dans son château d'Alsace...

et puis d'autre évènement arrivent dans la région... et le château devient ruine... puis il est offert au Kaiser qui le fait rebâtir ... entre temps l'Alsace est passée de la France à l'Allemagne... et il semble que pas mal de gens s'intéresse au site...

Les français ayant demandé l'aide de l'Angleterre, Mycroft Holmes confit l'enquête à son frère Sherlock et l'inévitable docteur Watson.

L'auteur nous emmène vers une sympathique visite de l'Alsace, un très bon guide touristique d'ailleurs. En ce qui concerne l'enquête... c'est assez frais et agréable, se lit avec plaisir, mais tout de même bien loin du charme de l'original.



'Frédéric <span class=Barberousse">Barberousse a provoqué Saladin en duel par une lettre du 26 mai1188, dont le rendez-vous était fixé au 1er novembre dans la plaine égyptienne de la Zoan. Après deux batailles victorieuses contre les musulmans, dont son dernier combat à la bataille d'Iconium, Frédéric s'est noyé le 10 juin 1190 dans le fleuve Saleph, (actuellement Göksu, eau bleue), en Anatolie, avant qu'il n'ait pu rencontrer Saladin. Les circonstances de sa mort sont mal connues : on a rapporté entre autres qu'il avait voulu se rafraîchir, après l'échauffement de la bataille, en prenant un bain ; d'après d'autres sources, son cheval se serait affolé lors de la traversée du fleuve et Frédéric aurait été emporté au fond par le poids de son armure. D'autres ont également spéculé sur un possible infarctus causé par le choc thermique, au regard de son âge.

la légende

Frédéric est le sujet d'une légende de héros endormi, qui dit qu'il n'est pas mort, mais endormi avec ses chevaliers dans une caverne dans les montagnes de Kyffhäuser en Thuringe, et que lorsque les corbeaux cesseront de voler autour de la montagne, il se réveillera et rétablira l'Allemagne dans son ancienne grandeur. Selon l'histoire, sa barbe rousse a poussé à travers la table auprès de laquelle il est assis. Ses yeux sont à demi-clos dans son sommeil, mais, de temps en temps, il lève la main et envoie un garçon voir si les corbeaux ont cessé de voler.
Friedrich Rückert, l'auteur des Kindertotenlieder a repris cette légende en 1817 dans un court poème, mis en musique par Gersbach sept ans plus tard, et que connaissaient par cœur, au temps des récitations, les enfants des écoles.

La figure de l'empereur endormi a d'abord été prêtée dans la croyance populaire à son petit-fils, Frédéric II, et n'a été reportée sur Barberousse qu'ultérieurement. Le conte du Forgeron de Jüterbog a repris cette histoire.

Le buste de Barberousse a été dressé au Walhalla, le mémorial des grands hommes allemands, et une statue le représente en la cathédrale d'Ulm, monument qui reste le symbole de la grandeur passée du Pays Souabe (sa flèche reste toujours la plus haute du monde pour un monument gothique), dont on se plait toujours par nostalgie à y rappeler que « la monnaie de Ulm a gouverné le monde ».- wikipédia

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La Sainte Lance (ou « lance de Longin (Longinus) ») est une des reliques de la Passion du Christ. Elle est considérée comme étant l’arme qui a percé le flanc droit de Jésus lors de sacrucifixion.

La vénération de cette relique est mentionnée pour la première fois au vie siècle, à Jérusalem. Elle fut transférée à Constantinople au début du viie siècle et, à partir du xe siècle, fit partie des Reliques de la Passion conservées par les empereurs byzantins dans leur chapelle palatine, l’église de la Vierge Théotokos du Phare. La détention de cette collection de reliques faisait de Constantinople la nouvelle Jérusalem et de l’empereur le chef légitime de la chrétienté.

Cette relique prit une importance particulière à partir de la première croisade, ce qui entraîna sa multiplication au xiiie siècle après le sac de Constantinople et le déclin de l’Empire byzantin. En 1098, les Croisés qui contestaient déjà les droits de l’empereur sur la Terre Sainte en découvrirent une autre à Antioche, mais elle disparut peu après. Cette découverte rendit toutefois la Sainte Lance fameuse en Occident : Turold la mentionne dans la Chanson de Roland, et Chrétien de Troyes associe une « lance sanglante » au Saint Graal dansPerceval. En 1244, le roi de France Louis IX achète les Reliques de la Passion de Constantinople, dont la Sainte Lance, et les transfère à la Sainte Chapelle, à Paris. Peu auparavant l’empereur germanique fit considérer comme « Sainte Lance » la lance de saint Maurice, conservée à Magdebourg, qui faisait partie depuis le xe siècle des attributs impériaux. À la même époque, les Arméniens déclarent posséder la Sainte Lance au monastère Geghardavank près d’Erevan. À Constantinople, les derniers empereurs byzantins déclarent de leur côté toujours posséder la Sainte Lance.

Au xvie siècle, celle de Constantinople fut remise par les Ottomans au pape. Celle de Paris a disparu pendant la Révolution française. Celles du Vatican et d’Arménie sont aujourd’hui conservées respectivement à Saint-Pierre de Rome et au musée Manougian d’Etchmiadzin. Après bien des péripéties, celle des empereurs germaniques est aujourd’hui conservée aupalais du Hofburg, à Vienne. Cette dernière est devenue, depuis la Seconde Guerre mondiale, un sujet de fascination dans la culture populaire anglo-saxonne. - wikipédia

La légende

Une tradition chrétienne veut qu’un soldat romain du nom de Longinus (en français Longin) ait percé le flanc du Christ sur la Croix à l’aide de sa lance, d’où le nom latin de la relique : Lancea Longini. La tradition veut que cette lance ne cesse jamais de saigner à sa pointe. Le détenteur de cette lance est le même que celui du Graal dans les légendes arthuriennes.

Cette lance n’est pas mentionnée dans les Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc). Seul l’Évangile selon Jean (19, 33-35) précise : « S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. Celui qui l’a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai; et il sait qu’il dit vrai, afin que vous croyiez aussi. » (trad. Louis Segond).

Le nom de Longin n’apparaît qu’avec l’Évangile de Nicodème, un apocryphe du ive siècle. Une enluminure des Évangiles de Rabula (ensyriaque) copiés en 586, et conservés à la bibliothèque Laurentienne de Florence, représente le soldat romain perçant le flanc du Christ, avec la légende (en grec) ΛOΓINOC (Loginos). Par la suite, c’est ainsi qu’on nomme traditionnellement ce soldat, et il monte en grade puisqu’on en fait souvent le centurion qui commandait la garde au pied de la Croix et qui, selon Matthieu (27, 54) se serait converti juste après la mort du Christ. La tradition énonce aussi le fait qu’en perçant la poitrine du Christ, Longin, à moitié aveugle, ait reçu une goutte du sang et de l’eau du cœur percé, et en ait instantanément recouvré la vue. Ce nom, qui s’écrit ΛΟΓΓΙΝΟC (Longinos) en grec, vient peut-être du mot même qui veut dire « lance » : ΛΟΓΧΗ (longké).

Selon une tradition locale, la ville catalane de Llança (« Lance »), qui arbore trois lances dans son blason, prétend que Longin était originaire de ce lieu. - wikipédia


Présentation de l'éditeur :

Depuis sa victoire sur Moriarty, Sherlock Holmes a pris sa retraite. Mais, au printemps 1909, son frère Mycroft, contacté par le Foreign Office et les services secrets français, lui demande d’enquêter sur le Haut Koenigsbourg, cette vieille ruine Alsacienne, récemment reconstruite pour le Kaiser Guillaume. Il se pourrait que ce château cache soit une arme secrète, soit un laboratoire, soit un trésor évoqué dans les temps passés. Sherlock Holmes et le fidèle du Docteur Watson mènent donc l’enquête en Alsace, en jouant les touristes érudits, étudiant les reconstructions de châteaux médiévaux…

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Jacques <span class=Fortier sur le théâtre de son récit. (Photo DNA - Franck Delhomme)">l'auteur : Jacques FORTIER est journaliste et chroniqueur aux Dernières Nouvelles d’Alsace. « Sherlock Holmes et le mystère du Haut Koenigsbourg » est un hommage à Sir Arthur Conan Doyle pour le 150° anniversaire de la naissance du créateur du plus grand détective de tous les temps. Jacques Fortier parvient à restituer le style, le parfum et l’ambiance des histoires de Sherlock Holmes et nous propose une intrigue policière et d’espionnage, pas si élémentaire que ça…




chateau-haut-koenigsbourg.1263132241.jpgEdifié au XIIe siècle, le château du Haut-Kœnigsbourg fut pendant des siècles le témoin de conflits européens et de rivalités entre seigneurs, rois et empereurs.
Il a vu se succéder d'illustres propriétaires qui ont marqué son histoire et de nombreux événements qui ont changé jusqu'à sa physionomie…
L'existence d'un château fort construit par les Hohenstaufen est attestée dès 1147. Alors nommé Staufenberg, il domine la plaine d'Alsace à plus de 700 mètres d'altitude. Cette situation sur un promontoire rocheux en fait un observatoire idéal des principales routes de la région, et un point de repli stratégique. Ce château fort prend le nom de Kœnigsbourg (château royal) vers 1192.

L'arrivée des Tierstein

Détruit en 1462, les Habsbourg confient ce château fort aux Tierstein. Ceux-ci le reconstruisent et l'agrandissent, mettant en place un système défensif conçu pour faire face à des tirs d'artillerie. C'est l'apogée du Hohkoenigsbourg (" Hoh " signifie... " Haut " !)
Malgré l'ampleur des travaux de fortification entrepris au XVe siècle, l'artillerie suédoise vient à bout des défenses du Hohkoenigsbourg pendant la guerre de Trente Ans. Assiégé, pillé puis incendié en 1633, le château fort est abandonné pendant deux siècles.
Ses ruines sont classées monument historique en 1862, puis sont acquises trois ans plus tard par la ville toute proche de Sélestat.

Les prémices d'une restauration


On envisage dès cette époque des travaux de restauration : la municipalité de Sélestat consolide une partie des ruines, et l'architecte Winkler établit en 1882 un projet de reconstruction ambitieux. Mais la ville est incapable financièrement d'assurer la restauration de l'édifice.
Après l'annexion de l'Alsace à l'Allemagne en 1871, Sélestat offre les ruines encore majestueuses du château fort à l'empereur Guillaume II en 1899.
Guillaume II, soucieux de rappeler l'appartenance germanique de la région, souhaite marquer symboliquement la limite ouest de son empire. Il opte pour une restauration complète du château fort.


Des principes scientifiques

L'architecte Bodo Ebhardt, chargé de la restauration, s'appuie sur des principes scientifiques rigoureux, compte tenu des connaissances de l'époque : il répertorie tous les vestiges archéologiques recueillis sur les lieux, étudie les documents d'archives, analyse l'architecture… et en cas d'incertitude, se réfère à des modèles choisis parmi les édifices contemporains proches, notamment d'autres châteaux forts.
Les travaux durent de 1900 à 1908.

pour en savoi plus cliquez :


Sherlock Holmes est un personnage de fiction créé par Sir Arthur Conan Doyle dans le roman policier Une étude en rougenote 1 en 1887.

Détective privé doté d'une mémoire remarq

uable pour tout ce qui peut l'aider à résoudre des crimes en général12, il a très peu de savoirs dans les autres domaines de la connaissance3. Lors de ses enquêtes, plusieurs relatées dans les 4 romans et les 56 nouvelles qui forment ce qu'on appelle le canon, il est fréquemment accompagné du Docteur Watson.

L'existence imaginaire de Sherlock Holmes doit beaucoup au docteur et professeur en chirurgie Joseph Bell, dont les déductions étonnantes sur les patients et leurs maladies impressionnaient Doyle.

Né en 1854 selon les suppositions les plus courantes (aucune date n'est en effet citée) en un lieu non déterminé, descendant de petits propriétaires terriens et petit-neveu du peintre Horace Vernet, Sherlock Holmes est un célibataire endurci, plutôtmisogyne, qui a pour logeuse Mrs Hudson. Son seul parent connu est son frère aîné Mycroft, l'un des piliers du Diogenes Club, qui occupe des fonctions importantes auprès du gouvernement britannique. Le docteur Watson, son ami et biographe, est la seule personne qui partage son intimité.

Watson : « Holmes me fit un résumé des événements. » Illustration de Sidney Paget dans leStrand Magazine (1892) pour La Flamme d'argent dans Les Mémoires de Sherlock Holmes.

Il réside au 221B Baker Street, à Londres où il exerce la profession de détective privé conseil (consulting detective). Il a commencé son activité en 1878 et rencontre le docteur Watson en 1881 et avoue avoir effectué un millier d’enquêtes en 1891[réf. nécessaire].

Après une disparition étrange en 1891 (appelée le « grand hiatus »), liée à son affrontement et la mort du professeur Moriartydans les chutes du Reichenbach et les vœux de vengeance de l'exécuteur des basses œuvres de ce dernier, le Colonel Sebastian Moran, Holmes réapparait trois ans plus tard. Au cours de ces années, il prend une fausse identité, celle d'un explorateur norvégien et se rend à Khartoum, dans le palais même où Gordon Pasha fut assassiné. La nouvelle porte le titre original "The Empty House" et fait directement suite à "The Final Problem", (après la publication intermédiaire du Chien des Baskerville).

Il reprend donc du service de 1894 jusqu’en 1903. Il reçoit la Légion d'honneur en 1894, mais refuse le titre de chevalier en 1902.

Grand, mince, élégant mais négligent, de façon bohème, Holmes est un fumeur invétéré (cigarette, cigare et pipe), un sportif accompli (baritsu, boxe et escrime), un mélomane averti qui pratique le violon et un médiocre mangeur. Il ne supporte pas l'oisiveté, qui l’épuise et ne vit que pour son travail, pendant les moments où il ne peut travailler, il est parfois amené à se droguer (cocaïne4), mais il en profite aussi pour compléter la culture encyclopédique nécessaire à sa profession.

Égotiste, cet esprit supérieurement intelligent supporte difficilement la lenteur d’esprit chez autrui ; artiste et doué pour les déguisements, il est toujours en représentation aimant surprendre ses clients et son excellent ami Watson. Il n’apprécie guère la police officielle et n’hésite pas à bafouer la loi lorsqu’elle lui paraît peu compatible avec la justice. Le rang de son client lui importe moins que l’intérêt de son affaire. Bien que prétendant mépriser la notoriété, il ne s’oppose en rien à la publication de certaines de ses enquêtes par Watson qui contribue à lui donner une renommée considérable. S’il méprise l’argent et n’hésite pas à enquêter pour des gens modestes, il reçoit néanmoins des récompenses importantes de grands qui lui permettent de prendre sa retraite confortablement.

Sherlock Holmes résout les mystères par un processus en trois étapes : l’observation des indices, l’induction et la synthèse logique.

À l'origine, Sir Conan Doyle avait prévu d'appeler son détective Sherrinford Holmes (notes manuscrites conservées à la British Library de Londres).

« Élémentaire, mon cher Watson »

Bien que cette phrase soit au xxie siècle associée à Sherlock Holmes, il ne l'a prononcée dans aucune des histoires écrites par Arthur Conan Doyle5. Par contre, elle est présente dans le film Le retour de Sherlock Holmes, premier film parlant sur le personnage sorti en 1929, et Les Exploits de Sherlock Holmes, un recueil de nouvelles écrit par Adrian Conan Doyle (le fils de Sir Arthur Conan Doyle) et par John Dickson Carr. Elle est présente dans la nouvelle L'Aventure de la veuve rouge. Mais, la même année 1929, elle apparaît dans une nouvelle... d'Agatha Christie, L'affaire de la perle rose, consacrée aux deux jeunes détectives Tommy et Tuppence Beresford, également publiée en français dans Mystère Magazine, édition française du Ellery Queen's mystery magazine, puis reprise plus tard dans le recueil Associés contre le crime.


2 commentaires:

Cecile a dit…

Ton avis est vraiment intéressant. Rassure-toi, je ne connais aucun pastiche qui est le charme de l'original. C'est un style à part entière différent de celui du canon à mon avis ! Bises.

mazel a dit…

et oui Cécile, décevant...

mais tout de même intéressant du point de vue touristique...

Un autre pastiche m'attends d'ailleurs : "et si c'était niais" de Pascal Fioretto...

bonne soirée,
bises