mardi 3 novembre 2009

Le célèbre Francisco Ayala décède à l'âge de 103 ans

En lisant "le Point"... je me pose des questions sur l'Europe... l'Espagne est pourtant proche et je n'ai pas trouvé de livres de cet auteur "traduits" ...
c'est tout de même dommage d'ignorer la culture littéraire de nos proches voisins.
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illustration : "la liseuse" de l’artiste Ilia Savvich Galkin
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L'un des écrivains, essayistes et intellectuels les plus connus et célébrés d'Espagne, Francisco Ayala est mort mardi matin à son domicile à Madrid à l'âge de 103 ans, a annoncé une porte-parole de la fondation Francisco Ayala.
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Plusieurs fois primé en Espagne, récompensé par le prestigieux prix Cervantès, l'écrivain avait été pressenti à plusieurs reprises pour le prix Nobel de littérature par la Société espagnole des auteurs et éditeurs (SGAE).
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Né à Grenade en 1906, l'auteur avait reçu un hommage officiel du monde des lettres et de la culture espagnole, le 16 mars 2009 à l'occasion de son 103e anniversaire.
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Auteur de nombreux essais et romans, il avait reçu en 1991 le Prix Cervantès décerné aux meilleurs écrivains de langue espagnole puis en 1998 le prestigieux prix espagnol Prince des Asturies.
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Il laisse une oeuvre abondante, composée de nombreux ouvrages de fiction (près d'une trentaine) et d'essais, parmi lesquels les romans Muertes de perro ( Morts de chien ", 1958), Historia de macacos ( Histoire de macaques , 1955) et El boxeador y un ángel ( Le boxeur et un ange , 1929).
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Franicisco Ayala s'était exilé après la fin de la Guerre civile espagnole (1936-39) en Argentine et aux États-Unis où il a notamment enseigné, avant de revenir en Espagne en 1960. Il ne s'est toutefois réinstallé définitivement dans son pays qu'en 1978, après la fin de la dictature franquiste (1939-75).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il existe un ouvrage en Français: MORT DE CHIENS chez Autrement. J'en suis le traducteur.
Le Monde d'aujourd'hui a publié une note sur Ayala.
JJ FLEURY

mazel a dit…

Et bien voilà une bonne nouvelle.

Je vais pouvoir remédier à mon inculture... c'est vraiment dommage de connaître mieux la littérature étasuniènne que celle ce nos voisins frontaliers.

je vous remercie bien sincèrement de votre information, et vous souhaite une très bonne journée.