samedi 14 novembre 2009

retour de la brocante... 12,00€

19 livres, dont seulement 8 en poche pour seulement 12 euros... un peu de tout en bon état...
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illustration : "la liseuse" de Glogia K. Alford
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Vu de Serge Joncour
Cécile m'a fait découvrir récemment Serge Joncour avec U.V. donc, pris sans hésitation celui-ci (sans même regarder la 4ème de couverture)...
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Vu le calme qui règne dans la région, vu l'ennui permanent qui y rôde, on aura quelque indulgence quant aux façons de se distraire. Ici, de loin en loin, la grippe des uns alimente le feuilleton des autres, les fièvres donnent lieu à toutes sortes de supputations, et le facteur fait de la visite.
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Ici les conversations explorent guère, et pour peu que tout aille bien, pour peu que tout le monde soit en forme et qu'on renonce à mourir, alors il n'y a plus rien à se dire.
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Sinon il y a la télévision bien sûr, mais depuis que les feuilletons sont sans suite, depuis que les épisodes s'enchaînent sans plus du tout chercher à se répondre, il n'y a même plus lieu de conjecturer sur le devenir des situations.
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Là, je dois dire que j'avais envie de le relire et que je ne l'ai pas retrouver chez moi... encore un livre disparu... et puis lu depuis tellement longtemps... et puis remis à la mode par un président de la république... pas résisté !
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Madame de Clèves, jeune beauté parfaite en tout point, fait des débuts remarqués à la cour de la reine dauphine, belle-fille d'Henri II.
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Pour ce modèle de vertu, l'image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu.
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Mais sous des dehors innocents, la Princesse de Clèves, par sa faculté à analyser et à maîtriser ses sentiments, fait preuve d'une personnalité étonnante et rarement exposée avec tant de justesse auparavant. Car, si l'amour courtois trouve ici d'indéniables échos, cet ouvrage paru en 1678, souvent considéré comme le premier roman de la littérature française, est indéniablement un pas énorme vers le roman tel qu'on le connaît aujourd'hui.
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La galerie de portraits dressée par Madame de Lafayette peut s'avérer un peu rébarbative pour le lecteur moderne, de même que sa langue est un peu austère. Néanmoins, l'analyse psychologique est d'une vraisemblance résolument novatrice et rachète l'invraisemblance de certaines scènes.
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En outre, l'exploit de faire naître tout un roman d'une intrigue aussi ténue, pratiquement sans action, fait de La Princesse de Clèves un ouvrage d'autant plus pathétique que les personnages laissent peu d'emprise aux événements extérieurs et se condamnent eux-mêmes.
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Il fait Dieu de Didier Decoin
voilà un moment que j'avais envie de relire un livre de Decoin, dont je ne connai que Les Trois Vies de Babe Ozouf, un livre que j'ai vraiment bien aimé.
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Pour moi il fait Dieu comme pour d'autres il fait jour. Ce n'est même plus une -idée fixe : c'est ma vie. Comme vous, j'ai une âme. Une âme un peu folle, terriblement imprudente, qui n'a rien trouvé de mieux, un certain 8 septembre au soir, que de tomber amoureuse de Dieu.
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Un Dieu qui n'est évidemment pas un vieillard mégalomane et barbu, ni un Jésus-Christ super-star, ni un trafiquant d'opium du peuple, ni un saltimbanque jonglant avec les univers. Encore moins un philosophe.
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Le Dieu de mon âme habite un ciel qui s'appelle l'enfance. Le Dieu de mon âme n'est pas imaginaire son sang coule pour de vrai le dimanche dans nos églises. Sa mère, qui est aussi la nôtre, est une jeune fille fragile et fabuleuse.
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A des années-lumières des catéchismes et des traités de théologie, ce livre est une histoire d'amour.
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L'instinct maternel de Barbara Abel
juste entendu parler de ce livre sur le blog du "défi des 5 continents"... et comme il me tentait...
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Richard et Jeanne Tavier jouent, depuis de nombreuses années, la comédie du bonheur parfait dans le milieu huppé qu'ils fréquentent. Leur agressivité et leur mépris sont renforcés par le fait qu'ils n'ont jamais pu avoir d'enfant.
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Edwige, la confidente de Jeanne, l'aide de son mieux en lui procurant conseils et tendresse. Un soir, celle-ci débarque chez elle et lui annonce que Richard s'est rompu le cou en tombant dans l'escalier.
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Edwige n'est pas dupe mais couvre son amie en l'assurant de son silence.
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À l'ouverture du testament, le notaire annonce à la veuve que Richard lègue sa fortune à une inconnue, Suzanna Da Costa. Il reste bien une moitié de l'héritage du père de Richard qui aurait dû lui revenir !
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Si seulement elle avait eu un descendant mâle comme le spécifiait le testament de M. Tavier senior ! Dépit, colère, haine, Jeanne transforme son ressentiment en une boule de fiel qui lui fait perdre la raison.
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Décidée à retrouver la femme qui a hérité à sa place, elle a bien l'intention de la supprimer.
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Pour son premier roman, Barbara Abel frappe fort. Si fort qu'elle a obtenu le prix du roman policier au festival 2002 de Cognac. C'est sans doute la première fois qu'un thriller psychologique met en scène l'enlèvement d'une femme enceinte dans le but de s'approprier l'enfant et aborde de manière aussi féroce la frustration maternelle. Un livre à donner le frisson jusqu'au dénouement ultime... l'accouchement où vie et mort ne feront qu'un !
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Egalement entendu parler en bien de l'auteur sur les blogs, jamais lu, donc le titre m'importait peu pour commencer...
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Constantin est infiniment disponible, doux et tellement dangereux. Il a vu tant de choses que" plus rien ne le touche.
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Revenu à Washington après dix-sept années d'errance à travers monde, il joue une nouvelle fois son destin où d'autres ne feraient que passer.
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Il suffit parfois d'un rien, de lever le pouce sur une route déserte et de monter avec un inconnu... Il suffit d'un peu de désespoir et de beaucoup de temps.
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Le mystere de l'abbe moisan de Michel Grisolia
il me semble bien avoir lu quelque chose de lui, mais impossible de me souvenir... me suis laissée tenter par les mots de "curé" et "cellule secrète du Vatican"... c'est à dire pas grand chose...
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Une ville : Marseille.
Un assassinat : celui d'un homme d'affaires, dans un hôtel de passe.
Une piste : l'argent de la drogue.
Un enquêteur peu banal : l'abbé Moisan, jeune prêtre de gauche, études supérieures et C.A.P. de fraiseur, recruté par une cellule secrète du Vatican...
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Et, à l'origine, un tandem de choc : celui formé par Michel Grisolia et Francis Girod, l'un auteur de L'Amour noir et scénariste (Le Choix des armes, L'Etoile du Nord, J'embrasse pas), le second cinéaste de La Banquière et du Bon Plaisir.
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Ensemble, ils ont écrit le scénario du Grand Frère et de Délit mineur, films réalisés par Francis Girod.Autant dire qu'on ne s'ennuie pas dans ces pages haletantes où l'on manie, selon les circonstances, l'humour, le 6.35 ou le goupillon.
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Désert de Jean-Marie Gustave Le Clézio
lu seulement "Mondo" des nouvelles... là vraiment j'exagère, j'ai encore sous le coude deux volumes de nouvelles a lire... mais bon, j'ai craqué, peut-être aimerais-je mieux un roman ?
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Avec Désert - prix Renaudot en 1980 - Le Clézio, écrivain discret, presque secret, accède à une reconnaissance enthousiaste du public.
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Nourris au sein de la nature vierge, de la mer ou des déserts, les personnages de Le Clézio, abreuvés de légendes intimes ou porteurs de l'histoire des peuples, errent inlassablement sur les chemins du retour.
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La certitude de l'appartenance, le souvenir des paysages perdus, constituent les forces vitales que ne peuvent ébranler la vulgarité des hommes ou l'emprise de la ville. Telle Lalla, arrivée dans les quartiers sordides de Marseille comme un navire échoué, mais avec la lumière du désert dans les yeux et le sang des guerriers du Rio de Oro dans les veines. Alors, si la force de l'identité rend tout exil cruel, elle tient aussi lieu d'espoir.
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pas du tout jeune, mais je n'avais pas eu l'occasion de le lire plus tôt...
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Le personnage de Jacques Rainier est un homme d'affaire puissant que la puissance s'apprête à quitter. Le monologue intérieur du personnage divague entre déclin du monde, déclin de ses affaires, déclin sexuel, déclin de sa vie conjugale.
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Un fantasme va prendre corps dans un homme jeune, espagnol, pauvre, fort, fragile, idéal, que Rainier va utiliser comme générateur de libido.
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Dans le texte, c'est l'écriture qui sert à la fois de révélateur et de frein aux angoisses. Par son détournement du tragique du monde et du langage en un monologue de la relation amoureuse, c'est comme si la chute de l'empire tentait, en voulant se redresser et en se trouvant dérisoire, qu'un couple se rapproche, pour mettre un début à ce qui se termine.
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La
Tour de Pise ne se redressera plus jamais. Pas plus que la virilité de Jacques Rainier, qui atteint l'âge où le déclin de la prostate entraîne le déclin du monde, ou l'inverse, à moins qu'aucun rapport n'existe... Pas si sûr, le narrateur nous fait douter, nous fait danser sur la corde du connu et de l'inconnu.
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Connu de la petite phrase, inconnu du sens sous-entendu propre à chacun, et que nous partageons petit à petit, page après page. Jusqu'à ce que l'étrangeté de la phrase nous devienne plus familière qu'elle ne le sera jamais au personnage de Laura, amante jeune et brésilienne, aux prises avec ces détours si masculins, tandis que son vieil amant peine à comprendre une logique brésilienne dont le langage franbrasilien est tout aussi touffu d'images mystérieuses, de traductions erronées, de poésie spontanée, que celui de Rainier.
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La
locution à double tranchant du titre est le début d'une lecture surprenante par ses détournements de lieux communs. Ce sont les larmes plein les poings serrés de rire que les idiomatismes quotidiens de Gary transforment en pierres blanches la vie des personnages, pour mieux ponctuer notre voyage au pays de la métaphore. Ce ticket de l'écriture et du plaisir de lire reste valable au-delà de toute limite, car il n'y a aucun abus.
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Les personnages semblent éloigner de nous un sens qui pourrait être plus clair, avec leur manière de substituer des mots, de les inverser, de faire glisser ce que nous connaissons trop loin de nous. Pourtant, par cette opération même, leur langage se rapproche au point de se confondre avec nous : nous devons interpréter ces propos plein de secrets, pour en faire nos propres secrets.
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Comme dans La Vie devant soi, d'Ajar alias Gary, où le monde est vu par, montré par les mots de, il n'y a pas meilleure façon de voir le monde que par les mots des autres : c'est l'essence même de la littérature, de la lecture, de l'écriture.
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Le travail sur la langue de Gary est bouleversant. Chaque personnage est une source poétique. Et pourtant c'est un roman. Franchie la limite de la dernière page, notre vision antérieure du monde n'est plus valable. (source : wikipédia)
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Les rêves des autres de John Irving
et si je vous disais... que je n'ai choisi ce livre que pour sa couverture... en pensant à Cécile ... enfin bon, je connais et j'aime l'auteur aussi.
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Elles sont sept, ces nouvelles réunies pour la première fois en un volume, contrepoint à une oeuvre romanesque foisonnante. Pour sa plus grande joie, le lecteur y retrouvera ce qu'il connaît : la satire du conformisme, l'imagination débridée, le goût du burlesque, les tabous joyeusement pourfendus - cette vitalité hors du commun qui permet à l'auteur de passer indemne par-dessus les gouffres de ses obsessions.
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Mais certains y découvriront aussi, parfois, le récit à mi-voix, la description en demi-teinte, la profondeur et l'humanité du propos qui font ici d'Irving un nouvelliste à l'égal de Katherine Mansfield ou du Joyce des Dublinois.
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Lavengro, le maître des mots de George Borrow
un énorme pavé ! attirée par la couverture déjà... et puis lu la 4ème de couverture et j'ai eu envie de le lire...
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Avec Lavengro (1851), c’est toujours sur la route mais dans son pays qu’il nous emmène. Borrow prend ici pour fil conducteur de son récit les vingt-deux premières années de sa vie – ses pérégrinations à travers l’Angleterre, l’Écosse et l’Irlande à la suite de son père, officier recruteur – son apprentissage dans une étude de notaire, à Norwich, où la famille s’est fixée une fois la guerre terminée – son installation à Londres et ses travaux littéraires, qui lui permettent de subsister – son voyage à pied, enfin, dans le sud-ouest du pays.
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Rien de moins conventionnel que ce parcours. Ce qui donne l’unité à tant d’éléments disparates, c’est le génie de l’auteur, son style alerte, son art de soutenir l’intérêt par des saillies imprévues et des coups de théâtre, sa description sans équivalent d’un monde interlope et pittoresque à souhait, celui des “routards” d’avant le chemin de fer.
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Nous croiserons une galerie de personnages hors du commun, parmi lesquels : Belle Berners, la blonde batailleuse, Jasper Petulengro, le chef des Gypsies et l’initiateur de Lavengro, un invraisemblable prédicateur, une bohémienne empoisonneuse et jeteuse de sorts, un éditeur véreux.
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Borrow est un aussi singulier voyageur, aventurier, polyglotte (il passait pour couramment entendre 35 langues et dialectes) ou boxeur qu’il est un singulier écrivain.
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La Tunique d'infamie de Michel del Castillo
un auteur que j'aime bien, et déjà pas mal lu... le dernier en date était La Religieuse de Madrigal, un très beau roman historique... tout comme Les louves de l'Escurial...
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Je me demandais pourquoi l'inquisiteur Manrique m'obsédait à ce point. Je tentais d'éclaircir nos rapports, cherchais à me rappeler à quel moment il était entré dans ma vie.
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J'avais la sensation qu'il vivait en moi depuis l'enfance et, que de roman en récit, sa silhouette traversait tous mes livres. L'aurais-je poursuivi à l'autre bout de l'Europe s'il n'était qu'un caractère singulier ?
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Je devinais son histoire que je ne connaîtrais toutefois qu'après l'avoir écrite. Je ne savais de lui que des bribes : son enfance à Soria, ses études, son amour - un amour unique et vertigineux -, sa chute à Grenade.
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A quoi rime, me disais-je, de passer tant d'années en compagnie d'un inquisiteur disparu depuis plus de trois siècles ? Je devais pressentir que cet ennemi des juifs finirait par me livrer son secret et le secret de sa honte. N'ai-je pas révélé les miens ? Ne m'a-t-il pas choisi pour ça ?
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Desagrégé(e) de Christophe Ono-dit-Biot
encore jamais lu cet auteur... en fait le livre qui me tentait est Interdit à toute femme et à toute femelle, mais pas trouvé, donc, on verra bien, je découvrirai au moins l'auteur
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"On croit toujours les crimes passionnels liés à l'amour ou à la folie. J'ai 23 ans. Je ne suis ni fou, ni amoureux, encore moins amoureux fou. J'ai 23 ans et je viens de rater mon agreg.
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" Après de longs mois de travail acharné, César, le narrateur, vient d'échouer d'un demi-point à l'épreuve qui constituait le but majeur de sa vie : l'agrégation. Le problème, c'est que son meilleur ami, Arthur, a été reçu.
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Obsédé par cet échec, César imagine un plan machiavélique : il suffirait qu'une place se libère pour qu'il accède à cette prestigieuse sélection. Avec cynisme, il décide d'assassiner Arthur, dont la vie est morne et étriquée.
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La magie administrative se chargera du reste... Ils partent ensemble à Cuba. Mais ce qui devait constituer dans l'esprit du jeune héros un séjour en enfer prend une tournure inattendue...
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Intérieur nord de Marcus Malte
encore un auteur jamais lu, mais dont j'ai tellement entendu parler dans la blogosphère littéraire... pris sans hésitation !
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Après des livres déjà cultes tels que Carnage, constellation au Fleuve Noir ou son Poulpe le Vrai Con maltais, après l'enfer métaphysique de la Part des chiens, Prix du polar de Saint-Quentin-en-Yvelines, Marcus Malte, dont l'univers a été comparé a ceux de Jim Thompson, David Goodis ou Harry Crews, nous plonge avec Intérieur nord au cœur d'un enfer froid, de la solitude absolue: quatre voix d'hommes face a la mort et au néant.
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Les cavaliers du bout du monde de Yann Brékilien encore un auteur que j'aime... lu son passionnant La Louve et le Sanglier (roman historique sur Vercingétorix) ainsi que La mythologie celtique, et Contes et légendes du pays breton,
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Spécialiste confirmé des civilisations celtiques, Yann Brekilien nous fait découvrir la vie au Moyen-Âge, mais aussi en territoire gallo-franc.
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Il évoque de grands événements sur lesquels les ouvrages d’Histoire restent extrêmement discrets.
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Serait-il inconvenant de révéler que l’armée bretonne fut à deux doigts de s’emparer du royaume de Charles le Chauve et parvint jusqu’à Vendôme où seul un assassinat empêcha une issue qui aurait changé le destin de l’Europe ?
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Le dernier Templier de Raymond Khoury
un thriller comme l'ami Jean-Luc les aiment... il me semble d'ailleurs qu'il est en train de le lire (?)... alors faisont confiance aux amis...
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Grande soirée de vernissage au Metropolitan Museum de New York où sont présentés les fabuleux trésors du Vatican.
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Soudain, quatre cavaliers en costume de Templiers sèment l'apocalypse parmi les robes longues et les smokings.
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En quelques minutes, tout est ravagé. Réfugiée derrière une vitrine, Tess, une brillante archéologue, assiste au pillage. Très vite, elle a le sentiment que ces intrus, loin d'être de simples criminels, ont un lien avec la véritable histoire des Templiers.
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Seul Sean Reilly, un agent du FBI, fait confiance à l'intuition de la jeune femme. Ensemble, ils vont enquêter sur un mystère ancestral : ces moines-soldats, protecteurs des croisés, ne détenaient-ils pas un secret qui, dévoilé, aurait pu faire chuter le Vatican, l'Eglise et la chrétienté toute entière ?
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La niche de la honte de Ismaël Kadare
un auteur que j'aime... pris sans regarder la 4ème de couverture donc...
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c'est, sur la grand-place de la capitale de l'empire ottoman, l'endroit où l'on expose les têtes des ennemis vaincus ou des grands serviteurs de l'Etat tombés en disgrâce.
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En 1822, la niche attend la tête d'Ali pacha de Tépélène, le rebelle qui, dans la lointaine Albanie, a déclaré la guerre au sultan.
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A plus de quatre-vingts ans, Ali pacha, qui a négocié avec Napoléon et connu Byron, jouit d'une réputation d'invincibilité, et les têtes des généraux turcs qui n'ont pas réussi à le vaincre se succèdent dans la niche de la Honte...
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Dans ce nouveau roman qui, par son atmosphère, rappelle les Tambours de la pluie, Ismaïl Kadaré dénonce et analyse une fois de plus les mécanismes de l'oppression _ en l'occurrence un épisode sanguinaire de l'occupation ottomane.
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Déchue pour s'être rebellée, l'Albanie subira l'" état d'exception " ou la loi du " cra-cra ": suppression des coutumes, des costumes, de la langue albanaise elle-même. Mais déjà, en même temps que Tundj Hata, grand pourvoyeur de la niche de la Honte, sillonne dans son carrosse noir les routes de l'Empire à la recherche de nouvelles têtes, les espions du palais des Rêves rapportent que quelque part, aux confins de l'Etat ottoman, dans ce pays qui n'a plus de langue et même plus de nom, quelqu'un a fait un rêve dont dépend peut-être le destin de tout un peuple...
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Intrigue à Versailles de Adrien Goetz
un livre paru en avril 2009, il était noté sur ma liste avec un "?"... j'avais lu le précédent, trouvé gentillet mais sans plus... le retrouver si vite en brocante, ne laisse pas présager un très bon roman... assez rare de trouver des bouquins de l'année...
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REVOICI PÉNÉLOPE, LA JEUNE CONSERVATRICE DU PATRIMOINE, toujours amoureuse de Wandrille, journaliste dandy et rieur.
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Après avoir résolu l'énigme de la tapisserie de Bayeux dans Intrigue à l'anglaise, elle est nommée au château de Versailles.
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Dès son arrivée, elle découvre un cadavre, un Chinois et un meuble en trop. C'est effrayant, c'est étrange, c'est beaucoup.
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Dans ce temple de la perfection et de la majesté vont s'affronter les bourrasques de la mafia chinoise et d'une société secrète qui se perpétue depuis le XVIIe siècle. Des salons aux arrière-cabinets du château, des bosquets du parc aux hôtels particuliers de la ville, Pénélope, bondissante et perspicace, va percer les mystères de Versailles.

8 commentaires:

Alex-Mot-a-Mots a dit…

Bonnes pioches (sauf "le dernier templier" j'ai été un peu déçue...)

mazel a dit…

bonne soirée Alex,
pour "le templiers" on verra bien, j'ai un peu réduit ce genre de littérature...
et tant pis si je n'aime pas, je pourrai toujours l'échanger contre un autre auprès de mon bouquiniste... il a des clients pour...
bonne soirée,
je passerai faire un tour chez toi demain, pas trop eu le temps aujourd'hui.
bises

Biblio a dit…

Je confirme pour le dernier des templiers, c'est un très mauvais roman. Bon courage.

mazel a dit…

salut Biblio,
donc j'ai réussi a acheter un gros navet ! j'essaierai d'en lire quelques page tout de même...

mais j'ai le moyen de transformer une mauvaise affaire en une bonne !

il repartira chez le bouquiniste, et comme ce n'est pas un poche, je vais pouvoir en tirer plus d'argent que je n'en ai dépenser...

soit plusieurs poches plus intéressants... alors, restons positif !

bonne journée, bises

A_girl_from_earth a dit…

Hé bien, voilà une brocante intéressante! 19 livres pour 12 euros, ça c'est une affaire, et tu as quelques titres qui m'auraient fait craquer aussi!:)

mazel a dit…

franchement, je me suis freiner ... autrefois j'y travaillais comme bénévole et j'en étais la meilleure cliente... pas une semaine sans que j'en ramène !

et puis contrairement à d'autres brocantes, là, les livres sont triés, nettoyer et classer... un vrai plaisir.

sylire a dit…

Je suis allée à une foire aux livres cet après midi et ma "moisson" est bonne aussi : 9 brochés en très bon état pour 9 euros :-)

mazel a dit…

bonjour Sylire,

Que ferions nous pauvres lecteurs sans les brocantes et autres bouquinistes !

Ta brocante vaut la mienne. Normalement 1€ le livre broché et 0.50€ le poche... mais je bénéficie du tarif préférentiel pour y avoir travaillé...

bonne journée de lecture... bises

Au fait, gros problème de places pour ranger mes livres... pour me moment ils s'empilent sur le bureau...