Bien longtemps que je n'avais pas lu l'éphéméride... .
un vague souvenir de cet auteur... il me semble bien que ce fut là des lectures imposées...
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probablement pourquoi j'en ai si peux de souvenirs... dommage.
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ilustration : "liseuse" de William Crain
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voir le site : http://henribosco.free.fr/
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Quelquefois, tapi sous la haie d'aubépine, je l'épiais, surtout le matin, à l'heure où les enfants sont le plus légers. J'étais ému de la voir courir çà et là, sans but apparent. Jamais elle ne regardait de mon côté. Quelquefois, essoufflée par l'ardeur de sa course, elle s'arrêtait, haletante, à deux pas de ma cachette.
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Et alors je la voyais bien, car je pouvais la regarder à loisir. Elle avait de grandes jambes nues, griffées par les ronces, deux yeux verts très foncés, et quelques taches de rousseur sur les bras, au cou.
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Je la trouvais laide et effrontée.
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Il passa en faisant claquer ses petits pas d'âne léger sur les dalles du pont. Les couffins, qui bringuebalaient sur son dos, étaient pleins jusqu'aux bords de branches d'argélas en fleur.
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Cette plante, qui fleurit en février, est une sorte de genêt épineux. Le chargement de l'âne m'étonna. De loin je le suivis. Il se dirigea tout droit vers le presbytère. Sans doute y était-il attendu, car l'abbé Chichambre en sortit aussitôt et transporta l'argélas dans l'église.
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Après quoi il dit quelques bonnes paroles à L'Ane Culotte et lui donna une tape sur la croupe. L'âne vira de bord et repartit vers la montagne. *
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