ous retrouvons donc Ari Mackenzie, et ses complices Iris Michotte et Krysztov Zalewski. Leur précédente enquête ayant été classée secret défense, ils ont dû se faire une raison et abandonnée celle-ci non résolue.
Ari traîne sa mélancolie et sa dépression de bistrot en bistrot, mais l'aventure le rattrape bientôt, son appartement et ceux de ses amis viennent d'être visités le même jour, et bien que rien n'ai disparu chez aucun d'entre eux... sans compter qu'il vient d'être contacté par un agent secret européen qui cherche a lui faire quitter la police française pour
Une mystérieuse cathédrale gothique perdue au milieu de la jungle équatorienne,
Un manuscrit oublié de Nicolas Flamel, des meurtres inexplicables...
Sous couvert de protection de l’environnement, une organisation internationale opaque met la main sur plusieurs régions du globe. Leur motif réel ? Un secret enfoui dans le cœur de la terre depuis la nuit des temps et dont la découverte pourrait bouleverser l’avenir géopolitique de la planète.
Alerté par une série de disparitions inexpliquées, Ari Mackenzie, pourtant retiré des Renseignements Généraux, décide de mener l’enquête. Se pourrait-il qu’il y ait un lien entre les recherches clandestines de cette étrange organisation internationale et les découvertes mystérieuses de Nicolas Flamel, le célèbre alchimiste du XIVème siècle ?
Il y est question de l'alchimiste Nicolas Flamel, du mythe de la terre creuse, de de Villard de Honnecourt, de Summa perfectionis (titre d'un ouvrage du Pseudo-Geber). Et le lecteur sera aussi sans doute intrigué par les références à la Table d'Emeraude d'Hermès Trismégiste ou au monade hiéroglyphique du mathématicien et occultiste John Dee
Aux xve et xvie siècles, des versions en vers apparaissent, dont un sonnet anonyme remanié par le poète alchimiste Clovis Hesteau de Nuysement dans son Traittez de l'harmonie, et constitution generalle du vray sel, secret des Philosophes, & de l'esprit universel du monde (1621) :
C'est un point assuré plein d'admiration,
Que le haut & le bas n'est qu'une même chose :
Pour faire d'une seule en tout le monde enclose,
Des effets merveilleux par adaptation.
D'un seul en a tout fait la méditation,
Et pour parents, matrice, & nourrice, on lui pose,
Phœbus, Diane, l'air, & la terre, où repose,
Cette chose en qui gît toute perfection.
Si on la mue en terre elle a sa force entière :
Séparant par grand art, mais facile manière,
Le subtil de l'épais, & la terre du feu.
De la terre elle monte au ciel, & puis en terre,
Du Ciel elle descend, recevant peu à peu,
Les vertus de tous deux qu'en son ventre elle enserre.
Les Grecs donnent le nom de leur dieu Hermès à la divinité égyptienne Thot, dont le culte se tient en Moyenne-Égypte à Khemenou qui devient Hermopolis Magna. Cette assimilation devient officielle sous les Ptolémées, comme en témoigne le décret de l'assemblée des prêtres égyptiens gravé sur la célèbre Pierre de Rosette (-196)1.
Deux fonctions du dieu Thot se retrouveront dans la figure d'Hermès Trismégiste : celle de rassembleur (il aide Isis à rendre vie aux membres d'Osiris), et celle de mainteneur (c'est lesecrétaire des Dieux)2. Par ailleurs pour l'historien grec du ive siècle av. J.-C. Hécatée d'Abdère, c'est l'inventeur de l'écriture, de l'astronomie, de la lyre, de la culture de l'olivier...
Il y a pendant la période hellénistique un glissement d'un dieu à un personnage mythique. Vers -200, le juif Artapan assimile Thot-Hermès à Moïse, et s'inspirant d'Hécatée, en fait celui qui « enseigna aux Égyptiens la navigation, les grues pour élever des pierres, les armes, les pompes à eau, les machines de guerre, la philosophie ».
Jâbir ibn Hayyân (né en 721 (?) à Tous en Iran - mort en 815 à Koufa en Irak), de son nom complet Abu Musa Jâbir ibn Hayyân Al-Azdi (أبو موسى جابر بن حيان الأزدي), était un alchimiste musulman chiite d'origine perse ou arabe selon les sources. En France, il est surtout connu sous la forme latinisée de son nom : Geber. Il est considéré comme un des précurseurs de la chimie pour avoir été le premier à pratiquer l'alchimie de manière scientifique.
Jâbir est né autour de 721 à Tous dans la province du Khorassan. Il est le fils d'un apothicaire de la tribu des Azd qui fut exécuté pour avoir conspiré contre le califat des Omeyyades. Jeune homme, Jâbir fut envoyé en Arabie pour étudier le Coran et lesmathématiques. Il devient ensuite le disciple du célèbre sixième imam chiite Jafar as-Sadiq. Il vécut la quasi totalité de sa vie àKoufa en Irak. Malgré ses inclinations au mysticisme (il fut appelé al-Sufa) et à la superstition, il reconnut clairement et proclama l'importance de l'expérimentation : « La première chose essentielle en alchimie, c'est que vous devez effectuer des travaux appliqués et des expériences, car celui qui n'effectue pas de travail appliqué et d'expérience n'atteindra jamais les plus hauts degrés de la connaissance. » Ses travaux constituèrent des avancées significatives à la fois sur les plans théoriques et expérimentaux.
Ses livres influencèrent nettement les alchimistes européens et justifièrent leur quête de la pierre philosophale, Lapis Philosophicus. On lui attribue la paternité d'un grand nombre d'équipements de laboratoire de chimie et de procédés maintenant courants ainsi que la découverte de substances chimiques, tels que l'acide chlorhydrique et l'acide nitrique, la distillation et lacristallisation, qui devinrent les fondements de la chimie et du génie chimique modernes.
La discontinuité de Mohorovičić, abrégée Moho, est la limite entre la croûte terrestre et le manteau supérieur de la Terre. Entre la croûte continentale, ayant une épaisseur moyenne de 35 kilomètres (allant jusqu'à 75 km sous les chaînes montagneuses récentes) et la croûte océanique d'une épaisseur moyenne de 6 kilomètres, le Moho est en moyenne situé à 43 kilomètres de profondeur, avec d'importantes variations.
Cette discontinuité a été détectée pour la première fois en Croatie en 1909 par Andrija Mohorovičić, qui lui donna son nom. Elle est mise en évidence par une accélération brutale desondes sismiques, les ondes primaires passant de 7 à 8 km/s. Cette accélération s'explique par un changement du milieu de propagation (en particulier la densité et la minéralogie changent), qui implique une réfraction, la croûte étant constituée majoritairement de basaltes si elle est océanique ou de granites si elle est continentale, alors que le manteau est fait depéridotite. C'est donc une discontinuité physico-chimique.
Depuis les années 1960, de nombreux projets de forage ont été entrepris afin d'atteindre le Moho, à commencer par le Mohole, projet américain de 1967-1968 qui espérait atteindre le Moho au travers de la croute océanique près d'Hawaï, sous 4500 mètres d'eau (sans succès). En 1968, le projet JOIDES a tenté la même chose près du littoral du Mexique, mais le projet fut abandonné.
Le forage sg3, premier projet à tenter d'atteindre le Moho à travers le continent est un projet russe commencé en 19701. Aucun de ces projets n'a réussi, bien qu'en 1989, le projet russe en soit arrivé à forer à plus de 12 km de profondeur. L'Allemagne avait également commencé un tel projet en Bavière qui prévoyait d'atteindre le Moho en 1996 (abandonné depuis).
3 commentaires:
Pas vraiment un auteur que je suis...
bonjour Hérisson,
si j'ai bien aimé "le testament des siècles" ce fut surtout pour la découverte de Villard de Honnecourt...
Là, j'avais espéré mieux, mais je le trouve quelque peu ennuyeux...
Je n'avais pas aimé non plus "le syndrome Copernic"...
il me reste a lire "Les Intégrales Bragelonne - Gallica" que mon fils m'a offert, mais pas trop enthousiasmée...
des livres qui n'encombreront pas mes étagères longtemps je pense.
bonne journée,
bises
Va vraiment falloir que je le lise celui-ci !
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