samedi 28 novembre 2009

Nadeem Aslam - la vaine attente

Terminé avant hier...

un roman à tiroirs... un roman intéressant, mais toujours pas de coup de coeur et pourtant c'est très beau, mais trop de "tiroirs" je suppose.
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fin, déçue de ne pas avoir plus aimé... alors que je m'étais prise de passion pour :
"les cerfs-volants de Kaboul"de Khaled Hosseini
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llustration : "la liseuse" de Carlos lainez
2005, Afghanistan, près de la frontière pakistanaise. à Usha - une petite ville dont le nom ressemble «à une larme» - aux confins d'un Afghanistan sans cesse saccagé depuis l'invasion soviétique, en 1979. Images émouvantes, scènes atroces, un voyage au bout de la nuit.
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Personnages
Marcus, anglais, ancien médecin, ancien parfumeur , Pour épouser Qatrina il s'est converti à l'Islam, et l'iman qui les a unis était une femme... Il a une main coupée, coupée sur ordre des taliban par sa propre épouse, Qatrina, qui sombrera dans la démence après ce geste effroyable et qui finira lapidée, comme tant d'autres femmes victimes des islamistes. Devenue folle Qatrina a cloué au plafond les livres pour les sauver des talibans. Marcus qui désespère de retrouver sa fille Zameen et son petit-fils Bihzad.
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David, américain, faisant commerce des pierres précieuses officiellement, mais agent de la CIA, qui fut amoureux de Zameen la fille de Marcus et Qatrina, disparue avec son fils dans la tourmente de la guerre...
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Lara, russe, à la recherche de son frère, soldat disparu pendant l'invasion communiste.
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Casa, jeune orphelin afghan, enrôlé par les talibans.
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le passé et le présent confondu, sur fond de guerre, entre Talibans, Russes et Américains, où il n'y a guere de héros mais des hommes et des femmes en proie à la peur, la violence, la solitude, dans une maison au coeur de l'Afghanistan, bâtie au bord d’un lac, protégée par des djinns dit-on... dont les murs sont peints de fresques dédiées aux cinq sens et aux livres cloués qui se détachent du plafond.
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Nadeem Aslam est un écrivain d'expression anglaise, né en 1966 à Gujranwala (Pakistan). Il vit actuellement à Londres.
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Nadeem Aslam, nait en 1966 à Gujranwala, au Pakistan. Il débute sa carrière d'écrivain à 13 ans, lorsqu'une de ses nouvelles en ourdou est publiée dans un journal pakistanais.
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à l'âge de 14 ans, il émigre en Angleterre avec son père communiste (alors poète et metteur en scène, devenu agent de voirie et ouvrier), fuyant le régime du général Muhammad Zia-ul-Haq pour venir s'établir à Huddersfield, dans le Yorkshire.
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Il débute des études de biochimie à l'université de Manchester, qu'il abandonne après trois ans pour se consacrer à l'écriture.
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Il soumet le manuscrit de son premier roman
Season of the Rainbirds à l'éditeur André Deutsch, qui l' accepte immédiatement. Le roman, publié en 1993, est récompensé par deux prix : Author's Club First Novel Award et Betty Trask Award.
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En 1992, à 26 ans, Nadeem Aslam s'attelle à la rédaction de son second roman, pensant le terminer en deux ans ; il lui en faudra onze. La Cité des amants perdus (titre original : Maps for Lost Lovers) est publié au Royaume-Uni en août 2004 par la maison d'édition Faber & Faber.- wikipédia
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Ce qu'ils en disent... :
ttp://www.paperblog.fr/2462521/la-vaine-attente-de-nadeem-aslam/






Le pays est un carrefour de l'Asie qui vit passer de nombreux peuples par son territoire. L'Afghanistan constituait à l'époque de l'Antiquité un point de passage important sur la route de la soie et fut un passage obligé pour de célèbres conquérants qui souhaitaient prendre le contrôle de l'Inde : Cyrus le Grand, Alexandre le Grand, Gengis Khan, l'empereur Bâbur, etc.
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illustration : Le Grand Bouddha en 1976.
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Le nom Afghanistan dérive de l'autre nom donné aux Pachtounes : les Afghans. Le suffixe du nom tient son origine du mot dari stān (« pays »). Afghanistan signifie donc pays des Afghans.
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En outre, on a longtemps pensé qu'
al-Biruni, le célèbre mathématicien, encyclopédiste et philosophe persan, fut le premier à avoir évoqué les Afghans dans son Histoire de l'Inde (1030).
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En réalité, le terme « Afghan » avait déjà été cité en 982 par Houdoud al Alam, géographe persan et Ibn al-Athir qui avait cité le nom 10 ans avant le premier.
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De nombreuses légendes entourent le nom de ce peuple mystérieux dont le passé est relativement mal connu. Ainsi
Khwadja Niamat-Ullah, historien et géographe indien à la cour de l'empereur moghol Jahangir, écrivit dans son Histoire des Afghans que le peuple afghan serait issu d'un officier du roi Salomon nommé Afghâna.
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Les descendants de cet officier auraient été chassés d'Israël par Nabuchodonosor et se seraient installés dans l'actuel Afghanistan, notamment dans la région des monts Sulaymân.
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Cette légende n'est pas confirmée et dans l'Ancien Testament on ne retrouve nulle part le nom de ce fameux officier de Salomon. Cette théorie peut aussi être réfutée par les origines du peuple pachtoune, ethnie majoritaire du pays. En effet, les Pachtounes font partie des peuples indo-aryens et ne sont pas sémites.
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D'autres explications, toutes aussi originales, ont été avancées. Ainsi, l'une prétend que le mot « afghan » aurait des origines albanaises (du grec Al-Ab, on aurait fait Agvan, puis Avgan).
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L'autre, celle de Vera Marigo, se rapporte aux « épigones » — les successeurs d'Alexandre le Grand : Epigonoï aurait évolué en Aphigonoï (Afigani). Ces théories n'expliquent pas les mille ans qui séparent la fin des royaumes grecs de la toute première apparition du mot « Afghan ».
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Littérature persane afghane

La littérature persane en Afghanistan a aussi connu une évolution spectaculaire durant ces dernières décennies.
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Au début du vingtième siècle, l'Afghanistan fut confronté à des changements économiques et sociaux qui donnèrent aussi naissance à une nouvelle approche de la littérature.
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En 1911, Mahmud Tarzi, qui revenait en Afghanistan après des années d'exil en Turquie et y avait subi l'influence des cercles gouvernementaux, lança une publication par quinzaine, Saraj’ul Akhbar.
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Saraj n'était pas la première publication de ce genre dans le pays, mais dans le domaine du journalisme et de la littérature, il annonça une période nouvelle de changement et de modernisation.
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Saraj ne joua pas un rôle important seulement dans le journalisme ; il donna aussi une impulsion nouvelle à la littérature et ouvrit la voie à une poésie et un lyrisme qui cherchaient de nouveaux moyens d'expression de sorte que les pensées personnelles prenaient un tour plus social.
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En 1930 (1309 H), après des mois de stagnation culturelle, un groupe d'écrivain fonda le Cercle littéraire de Herat.
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L'année suivante un autre groupe qui se baptisa lui-même le Cercle littéraire de Kaboul fut fondé dans la capitale. les deux groupes publièrent chacun leur revue dédiée à la culture et à la littérature persanes. Mais tous deux, et particulièrement la revue de Kaboul, n'eurent que peu de succès dans l'avènement d'une poésie et d'une écriture persane nouvelles.
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Finalement la revue Kaboul devint un bastion des écrivains et poètes traditionnels, et le modernisme dans la littérature dari fut repoussée en marge de la vie sociale et culturelle.
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Trois des poètes classiques les plus éminents de l'Afghanistan de cette époque étaient Ghary Abdullah, Abdul Hagh Beytat et Khalil Ullah Khalili.
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Les deux premiers reçurent le titre honorifique de Malek ul Shoara (Roi des poètes), l'un après l'autre.
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Khalili, le troisième et le plus jeune, se sentit attiré par le style poétique du Khorassan à la place du style habituel Hendi. Il s'intéressa aussi à la poésie moderne, et écrivit quelques poèmes dans un style plus moderne, avec quelques innovations dans la pensée et le sens.
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En 1318, après que deux poèmes de Nima Youshidj, intitulés "Gharab" et "Ghaghnus" furent publiés, Khalili écrivit un poème intitulé "Sorude Kuhestan" ou "Le Chant de la montagne" dans le même schéma rythmique que Nima, et l'envoya au Cercle littéraire de Kaboul.
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Mais les tradionnalistes de Kaboul refusèrent la poésie pour leur magazine car elle n'était pas écrite sur le vieux rythme traditionnel, et ils critiquèrent Khalili d'avoir modernisé son style poétique. Pourtant, très progressivement et en dépit de tous les efforts des traditionalistes, les nouveaux styles finirent par se frayer une voie en littérature et dans les cercles littéraires.
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Le premier recueil de poésie nouvelle parut en 1957 (1336H), et en 1962 1341H), une anthologie de poésie persane moderne fut publiée à Kaboul.
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Le premier groupe qui écrivit des poésies dans le nouveau style comprenait entre autres Mahmud Farani, Baregh Shafi’i, Solyman Layegh, Sohail et Ayeneh.
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Plus tard, ils furent rejoints notamment par Vasef Bakhtari, Asadullah Habib et Latif Nazemi.
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Tous apportèrent une part personnelle à la modernisation de la poésie persane en Afghanistan.
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Les autres figures notables sont Ustad Behtab, Leila Sarahat Roshani, Sayed Elan Bahar et Parwin Pazwak.
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Des poètes comme Vladimir Maïakovski, Yase Nien et Lahouti (un poète iranien en exil en Russie) exercèrent une influence particulière sur les poètes persans d'Afghanistan.
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L'influence des Iraniens (comme Farrokhi Yazdi et Ahmad Shamlou) sur la prose moderne afghane et sa poésie, surtout à partir de la seconde moitié du vingtième siècle, doit aussi être prise en compte.
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Des écrivains afghans majeurs tels Asef Soltanzadeh, Reza Ebrahimi, Ameneh Mohammadi, et Abbas Jafari grandirent en Iran et furent sous l'influence des enseignants et écrivains iraniens. - wikipédia
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illustration : Une minature de Behzad

2 commentaires:

Samir a dit…

Bonjour chers lecteurs,
Je viens de découvrir un auteur Belgo-marocain qui m'a séduit, c'est Sahbi Baba dont deux romans viennent d'être publiés par l'éditeur belge Intercommunications EME à Fernelmont, en octobre 2009 : La rose de Novalis et Si je t'oublie Marrakech. J'espère qu'on le remarquera, surtout en Belgique, mais c'est à vous de voir...

mazel a dit…

bonjour Samir,
désolée de répondre si tard, mais quelque peut malade en ce moment.

Je ne connais pas cet auteur, mais je vais me renseigner un peu. Toujours agréable de découvrir de nouveaux auteurs.

Grand merci d'avoir pris la peine de me le signaler.

bonne soirée